samedi 1 septembre 2012

HUMEUR : LA CRISE DE CONFIANCE

Et bien voilà ! Ce que j'annonçais le 02 Avril 2012 dans l'article " C'est Miracle " ! se confirme, ces humains sont vraiment incorrigibles.
Ils ont voté pour un Roi pensant qu'il allait par je ne sais quelle potion magique, effacer d'un coup la crise existentielle des chevaliers noirs du Comté CAC40 qui ne savent plus comment gagner encore plus d'argent qu'ils ont déjà, et en moins de 100 jours effacé les maux de ses sujets accaparés par la misère...
Il est vrai que le temps presse car ça gronde sourd dans les campagnes. 
Comme prévu, voilà le pauvre François IV, Duc de Tulle et de Corrèze sur son beau cheval blanc parti à la reconquête de la belle Marianne délaissée par son ancien courtisant qui préférait la Dolce Vita, les fastes de la Cour Piémontaise et Bavaroise, les réunions occultes de l'Ordre du G20, et la Loge du G7.
Bref, la pauvre Marianne telle Cendrillon est en guenilles, vêtue avec des frusques récupérés chez le Père Emmaüs, mal lotie, mal nourrie, sans le sou et menacée par une nouvelle épidémie fulgurante: le chômage.
Et comme chante le Ménestrel Goldman, elle attend... elle attend... désespéremment, son nouvel aimant.

Les pauvres manants ont choisi François IV pour les libérer de l'opprobe et à peine acclamé, encensé par son couronnement que le voilà critiqué, vilipandé comme son prédécesseur par de vilains colporteurs.
Ce qu'on lui reproche, c'est de ne pas avoir la potion magique tant promise mais de la poudre de Perlimpimpin, n'est pas Merlin l'enchanteur qui veut .Ah ! Jamais contents ces gueux !

Laissez le temps au temps, Rome ne s'est pas construite en 100 jours, cessez de croire au miracle et au pouvoir magique d'un seul homme, nous ne sommes pas dans le Royaume d'OZ ou au pays des merveilles mais au Royaume de la Gaulle où tout le monde a pris pour habitude de "gauller" (gueuler).
Marianne a tellement été trompée par des Princes narcissiques et ambitieux, soucieux avant tout de leur image et de l'amour que pouvait lui porter ses sujets, que Marianne ne croit plus en l'amour et en ces vaines promesses, elle veut maintenant des preuves d'affection, d'écoute, de justice, de l'attention à ses suppliques, de l'amour. Il est vrai qu'elle est devenue très impatiente, soucieuse et méfiante mais un coeur ne se conquière pas comme ça, il faut le séduire, acquérir sa confiance et panser ses blessures, tout est question de patience et de persévérance.

Le chemin s'annonce long, périlleux et ardu pour ce valeureux chevalier et qu'importe le chemin qu'il emprunte, l'important est d'arriver à bon port et de gagner son coeur.

Paroles d'Autruchette.

Christophe Georgin
           
                

1 commentaire:

  1. Moi, pauvre manant, j'ai voté pour un roi. La prochaine fois, juré, promis, je voterai pour un bouffon (ou une bouffonne) !

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