lundi 26 septembre 2011

LES 5 AXES DU BONHEUR: LA REUSSITE SOCIALE (4)

Certaines personnes pour ne pas dire beaucoup, rêvent dans leurs voeux de bonheur de: la réussite sociale.
C'est à dire avoir une bonne situation professionnelle dans laquelle ils vont s'épanouir et se réaliser, avoir des responsabilités, être reconnu et apprécié pour leurs qualités et compétences, gagner beaucoup d'argent.
Mais voilà, combien de personnes se plaignent de leur emploi quand ils en ont un ?
Pourquoi certains réussissent alors que d'autres pas ou bien vont être en difficulté toute leur vie dans un travail dit alimentaire? A quoi est due la réussite des autres ?
- Parce qu'ils sont nés dans un berceau doré ? Nombreux sont les exemples de réussite exemplaire de personnes issues d'un milieu modeste ou d'une cité où règnent le chômage et la violence.
- Parce qu'ils ont eu de la chance ? Nombreux sont les exemples de personnes qui, a force de persévérance, ont réussi après des années de galère.
- Parce qu'ils ont écrasé les autres pour y arriver ? Nombreux sont les exemples de personnes ayant réussi grâce au talent qu'ils avaient en eux et qu'ils ont développé sans avoir à écraser ou tuer les autres.
La réponse à toutes ses croyances véhiculées par nos parents, notre famille, nos amis ou connaissances est:           NON ! La REUSSITE SE TROUVE EN VOUS ET NE DEPEND QUE DE VOUS !

1) La position existentielle: ( Revoir article du 03 Mai 2011 )
J'ai souvent parlé au cours de différents articles de la position existentielle car à mon sens, elle est le fondement de bien de nos tourments, de ce que va devenir notre vie, notre estime de soi et elle est la carte à travers laquelle nous nous voyons et voyons les autres.
Dans notre toute petite enfance au moment où nous élaborons les grandes lignes de notre scénario de vie, nous avons déjà notre petite idée sur nous-même et les autres, qui vont devenir par la suite des certitudes pour nous, mais aussi des croyances et méconnaissances.
Les positions de vie ou existentielle se résume en quatre positions:

Je suis OK et les autres sont OK = Scénario gagnant. Se considère digne d'amour et digne d'exister, ses parents et les autres sont dignes d'amour et de confiance. Attitude saine - Va de l'avant.
 
Je ne suis pas OK et les autres sont OK = Scénario non gagnant ou perdant. Se place dans des situations d'infériorité par rapport aux autres et construit son scénario autour de thèmes de victimes. Attitude dépressive - Fuit l'autre.
 
Je suis OK et les autres ne sont pas OK = Scénario qui semble être gagnant à première vue mais qui peut être perdant au final, car la personne a l'intime conviction d'être supérieure aux autres qu'elle met en infériorité, au prix parfois d'une lutte incessante. Il finira par être contesté ou rejeté par les autres. Attitude paranoïaque - Se débarrasse de l'autre.  
 
Je ne suis pas OK et les autres ne sont pas OK = Scénario perdant. Convaincu que la vie est sans saveur, futile et désespérante. Se considère comme inférieur et indigne d'être aimé. Personne ne l'aidera car les autres ne sont pas bons non plus. Attitude futile ou suicidaire - Est dans l'impasse.
 
Une fois prise sa position de vie, elle va construire tout le reste de son scénario sur cet axe.
A votre avis, lequel va réussir socialement ?

2) L'héritage familial ou social: ( voir l'article précédent sur la famille)
Si l'enfant a grandi sereinement, qu'il a été aimé, protégé et que ses parents (autonomes et Adultes) ou son environnement social l'ont encouragé dans son apprentissage de l'autonomie afin qu'il développe sa confiance en lui, aux autres, et son estime de soi et des autres, alors épanoui et confiant, il se placera dans une position:
Je suis OK et les autres sont OK.
Par contre, si l'enfant a du régler consciemment ou inconsciemment, le propre problème de ses parents, il n'a pas pu grandir sereinement, en devenant "adulte" avant l'âge. Il se placera alors dans une des trois autres position existentielle en fonction de sa perception sur lui-même et des autres.

3) L'injonction parentale: C'est un message scénarique négatif et restrictif émis par l'état du moi Enfant du parent et réceptionné par l'état du moi Enfant de l'enfant.Ce message peut être verbal ou non verbal, conscient ou inconscient.
Ne réussis pas:  Inconsciemment, les parents sont jaloux de la réussite de leurs enfants parce que eux n'ont pas réussi ou bien l'enfant s'interdit de dépasser son père ou sa mère socialement pour ne pas perdre leur amour. Tes études sont très difficiles...si tu ne travailles pas dur, ou pas bien, tu ne réussiras pas.
Ne fais pas: Les parents ont peur quand l'enfant prend des initiatives ou s'écarte de leur surveillance. Ne fais pas parce que c'est dangereux, tu vas échouer si..., tu vas te casser la figure si...c'est nul ce que tu fais.
Ne sois pas important: Les parents empêchent l'enfant de s'exprimer à table, ou en public. Tais-toi ! C'est n'importe quoi ce que tu dis ! Ou les parents rient dés que l'enfant s'exprime devant les autres. Arrête de faire ton intéressant.
N'appartiens pas: L'enfant est transformé en bouc-émissaire ou ses parents lui répètent constamment qu'il est unique. Dés lors, étant unique, il n'a besoin de personne.
Ne fais pas confiance: (sauf à nous tes parents) Méfie-toi des autres...trop honnête pour être vrai...ne dis pas bonjour aux personnes que tu ne connais pas...n'accepte rien des personnes que tu ne connais pas...il y a anguille sous roche.   

A votre avis, les personnes qui ont reçu ces injonctions, peuvent-elles réussir socialement ?

Nous sommes le propre artisan de notre réussite sociale et non les autres. Ayez confiance en vous, en les autres, soyez vous-même, personne, à part vous, vous empêche de réussir.
Entrez dans des relations: Je suis OK et les autres sont OK, des relations égalitaires, gagnant-gagnant.
Réussir socialement ou être un gagnant, c'est être une PERSONNE AUTHENTIQUE, ETRE SOI-MEME.
Gagner est l'essence de l'authenticité. Un gagnant se livre aux autres, il n'a pas peur de se montrer et de partager avec d'autres ses compétences. Il fait preuve de compétence parce qu'il a confiance en lui, de talent, d'habilité. Il est reconnu et reçoit des autres, une promotion, une récompense, un prix, des encouragements, des félicitations. En recevant ce signe de reconnaissance positif ou cette récompense, il la reçoit avec grand plaisir, il rayonne et s'abandonne à celui qui lui remet cette récompense.
Dès lors, à son tour, celui qui le couronne "rayonne" à son tour.

Je finis en conclusion avec cette publicité géniale des années 80 où étaient contées les mésaventures du petit Guy Degrenne:
http://www.dailymotion.com/video/x9q6f1_pub-tv-guy-degrenne-1984_fun#rel-page-1

A méditer...
Bonne réussite
Chaleureusement
Christophe GEORGIN 

lundi 19 septembre 2011

LES 5 AXES DU BONHEUR: LA FAMILLE (3)

Quand je pose la question: Pour vous, qu'est-ce une famille heureuse ?      
Les réponses sont les suivantes: C'est d'être marié(e) et d'avoir des enfants - Avoir une belle maison et de l'argent - Avoir des loisirs et partir en vacances - Bien éduquer nos enfants ou avoir des enfants sages et polis, respectueux.
Etes-vous sûrs de ces bonnes réponses ? 

Une famille heureuse pour moi, c'est l'union d'un homme et d'une femme autonomes, adultes dans une relation égalitaire avec un ou des enfants épanouis qui évoluent naturellement en fonction de leur âge.
L'homme devient un père et la femme une mère, uniquement vis-à-vis de l'enfant, ils vont former un triangle relationnel. Chaque enfant étant un être unique et différent, et les parents ayant évolué au fur et à mesure des naissances par leur propre expérience de parents, à chaque naissance va se former un nouveau triangle relationnel bien distinct des autres.

Dans des fratries, il n'est pas rare d'entendre un ou une se plaindre d'avoir été délaissé par rapport à son frère ou sa soeur, " Il ou elle était le chouchou de mes parents" , " Mes parents étaient beaucoup plus sévères avec moi qu'avec mon frère ou ma soeur, " et les parents de répondre: " nous vous avons aimé et éduqué de la même manière "
Cela montre bien que pour chaque enfant, la relation est différente ou perçue comme telle par l'enfant, et donc l'existence d'un triangle relationnel propre à chaque enfant.

Qu'est-ce qu'un bon père, une bonne mère? Il n'existe pas d'écoles de parents, de recettes miracles, tout dépend de le relation que chaque parent entretient d'abord avec lui-même.

1) Tout d'abord, l'enfance du parent: Son vécu d'enfant, l'image paternelle et maternelle qu'il ou elle a intégré quand il ou elle était enfant. Ses propres croyances, les injonctions parentales, les contre-injonctions et le programme parental qu'il ou elle a reçu, son scénario de vie. Sa place d'enfant au sein de son triangle parentale.
 2) Ensuite, son accession à la maturité, à l'autonomie, à sa masculinité pour le père et à sa féminité pour la mère.

Le bonheur d'une famille dépend de l'histoire de chaque parent, de l'enfant heureux ou malheureux qu'ils ont été enfants. L'état du moi Enfant du père et de la mère est l'ange gardien ou le démon du parent qu'il va devenir.Par conséquent, c'est l'état du moi Enfant du parent qui va consciemment ou inconsciemment, verbalement ou non , envoyer à l'état du moi Enfant de l'enfant une des injonctions suivantes:
-  N'existe pas; Ne sois pas toi-même ou de ton sexe;  Ne sois pas un enfant; Ne grandis pas; Ne réussis pas; Ne fais pas; Ne sois pas important; N'appartiens pas; Ne sois pas proche; Ne sois pas en bonne santé; Ne pense pas; Ne ressens pas.

Si l'enfant traverse sereinement sa croissance, qu'il a l'âge qu'il doit avoir, qu'il grandit à l'abri de toute culpabilité, qu'il est nourri par l'amour sain de ses parents, sécurisé par une autorité saine et juste, alors il aura beaucoup de chances d'accéder à une autonomie à l'âge adulte.
Par contre, si cela n'est pas le cas, que l'enfant est inconsciemment utilisé pour guérir l'Enfant de ses parents, qu'il devient ce qu'on appelle un "enfant thérapeute", que des injonctions fortes lui ont été adressés, alors il a de grandes chances plus tard d'être lui-même co-dépendant affectivement dans une relation fusionnelle, symbiotique où il cherchera à guérir lui-même son propre enfant à travers l'autre.
Quand l'évolution naturelle n'a pu se faire, l'enfant reste bloqué à un stade psychique de sa croissance, en suspens, en attente d'une solution.
Si l'enfant n'a pu être un enfant mais qu'il a dû guérir ses parents ou s'en occuper, alors il saute son stade d'enfant ou d'adolescent pour se retrouver Adulte ou Parent avant l'âge.
Si l'enfant a sauté son enfance ou son adolescence en raison d'un rejet affectif ou de la mésentente de ses parents ou séparation, divorce, il restera fixé, cloué sur place à son stade psychique et cherchera à régler plus tard son problème vis-à-vis de son conjoint (pour combler les manques).
Le conjoint deviendra alors l'idéal masculin ou féminin (du père ou de la mère que l'Enfant n'a pas eu ou qu'il se représente), un conjoint "thérapeute", un parent "magique".

L'état du moi Enfant de l'enfant se branche profondément et inconsciemment à l'état du moi Enfant du parent et si celui-ci n'est pas guéri, sain, alors il va affecter l'état du moi Enfant de l'enfant.
Exemple : un enfant va être affecté par la maladie physique ou psychologique d'un de ses parents, et inconsciemment va prendre la décision de guérir son parent.

Si la relation est saine: alors elle sera heureuse, portée par le désir d'être ensemble et de partager.
Si la relation est malsaine: alors elle sera perturbée, nocive puisqu'il y aura confusion des rôles, l'enfant deviendra le soignant du parent.

Un bon père ou une bonne mère pour moi est un parent capable de vivre par et pour lui-même, en son nom propre, de façon Adulte, différenciée et autonome. Le bon parent n'a pas besoin de son enfant pour se sentir vivant, bon et utile, aimé et aimant.

Je finirai en vous citant ce texte de Khalil Gibran, Le prophète :

Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ;
Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.
Khalil Gibran, Le prophète.

Chaleureusement
Christophe GEORGIN

     




   

mardi 13 septembre 2011

LES 5 AXES DU BONHEUR: L'AMOUR (2)

Ah ! L'amour ! Qui n'a jamais souhaité pour lui-même le grand Amour, le beau, le pur?
Si je faisais un sondage sur les 5 axes du bonheur, je ne pense pas me tromper en disant qu'il serait en tête dans les voeux du bonheur. Mais voilà, combien se plaignent de ne l'avoir jamais rencontré ou de vivre des relations désastreuses à répétition?
Alors, pourquoi est-il si difficile de trouver et de vivre le grand amour?
Voici quelques pistes de réflexion:

1) S'aimer soi-même
Il me semble difficile d'être aimé d'une autre personne si nous ne nous aimons pas soi-même. Dans les articles précédents "Pourquoi j'attire les salauds?", j'explore les raisons pour lesquelles ça ne marche pas.
Si nous estimons être OK (estime et confiance en soi) et que les autres sont OK (estime et confiance en l'autre), alors nous entrons dans une relation positive et égalitaire, une relation gagnante.
Par contre, si nous estimons être NON OK vis-à-vis de soi et que l'autre est OK: Nous entrons dans une relation de dépendance affective où l'autre prend le dessus sur nous. Et nous risquons fort d'attirer à nous un "sauveur" qui va se révéler ensuite être un persécuteur.
Si nous estimons être OK, et l'autre NON OK: Nous entrons dans une relation de domination où nous sommes le persécuteur, ou une relation médicament, thérapeutique où nous allons nous placer en "sauveur" et risquons fort un jour d'être quitté ou de se lasser de "sauver" l'autre.
Enfin, si nous estimons être NON OK et l'autre NON OK:  Je vous laisse imaginer la relation entre deux personnes négatives et dépressives...

2) Être Autonome:  C'est à dire avoir la conscience claire dans l'ici et maintenant, utiliser nos cinq sens, avoir des impressions sensuelles. Être en conscience, c'est ne pas interprèter ou filtrer la réalité à travers nos croyances enfantines, nos peurs.
C'est être spontané: avoir la capacité de choisir parmi des options de sentiments, de pensées et de comportements. Exemple: Ne pas remplacer une émotion par un sentiment parasite ou une autre émotion. Une personne triste ne va pas pleurer mais se fâcher et devenir violente. Être spontané, c'est réagir librement et à bon escient devant chaque situation ou stimuli.
C'est être dans l'intimité avec l'autre: à savoir être en partage de sentiments et de besoins entre vous et l'autre. C'est être authentique avec l'autre: ne pas avoir peur de lui dire ce que vous ressentez réellement en vous et lui faire part de vos besoins, sans critique ni jugements à son égard.
Quand nous sommes autonome, il n'y a pas de jeux psychologiques qui usent le couple et engendrent les conflits,  il n'y a pas de non-dits qui anesthésient et plombent la relation.
Nous sommes dans une relation vraie, authentique, égalitaire.
ÊTRE AUTONOME NE VEUT PAS DIRE ÊTRE INDÉPENDANT.

3) Ne plus croire aux contes de fées ou autres croyances: Je vais vous faire une révélation douloureuse: Les princes charmants, les princesses n'existent que dans notre imaginaire d'enfant et non dans la réalité. Évidemment allez-vous me répondre ! Alors, pourquoi être toujours à la recherche de l'homme, de la femme idéale qui n'existe que dans votre imaginaire ? Je ne connais personne de parfait en ce monde, par contre, je connais une quantité impressionnante de belles personnes au sens psychologique.
A l'inverse, inconsciemment, si pour vous tous les hommes sont des salauds ou les femmes des salopes, bien évidemment, vous n'attirerez à vous que des personnes négatives, néfastes qui ne seront là que pour confirmer votre croyance et votre scénario de vie.

4) Injonction parentale "Ne sois pas proche ":
Elle implique une interdiction de proximité avec les autres sur un plan affectif. Elle est exprimée non verbalement  par des parents qui ne se touchent pas ou ne s'embrassent pas ou rarement devant leurs enfants et ne touchent et n'embrassent pas ou peu leurs enfants. Ou verbalement en ne disant pas à l'autre, ses sentiments d'amour et de protection. Il est interdit d'exprimer ce que l'on ressent.
Elle peut-être exprimée aussi à l'enfant dans des messages ravageurs dans le style: "Ne fais jamais confiance aux hommes, tous les mêmes, les hommes font souffrir les femmes " ou " Méfies-toi des personnes que tu ne connais pas " ou " Trop honnête ou trop beau pour être vrai " etc...

5) Ne plus "jouer" psychologiquement:  Les jeux sont nombreux et sont INCONSCIENTS, répétitifs, aboutissent toujours à un bénéfice négatif pour les protagonistes et se jouent à différents degrés (voir l'article précédent sur les jeux psychologiques). Nous jouons tous pour confirmer notre scénario de vie, nos croyances et notre position existentielle. Les jeux les plus courants au sein du couple sont:
- Maintenant, je te tiens salaud: Supporter l'autre sans rien dire, ne pas se positionner puis changer brutalement d'attitude en vidant son sac de façon très agressive ou en le quittant.
- Sans toi: Se plaindre sans arrêt, sans toi, j'aurais pu faire ci ou ça...et le jour où l'autre lui donne l'opportunité de le faire, la personne refuse, trouve des excuses, et se fâche.
- Le Tribunal:  C'est critiquer l'autre ou dévoiler les défauts de l'autre devant les autres lors d'un repas entre amis ou en famille par exemple.
- Défauts: Chercher à attirer l'attention sur les défauts ou imperfections de l'autre pour masquer les siens.
- Tu vois bien comme j'ai essayé: Malgré tous les efforts consentis vis-à-vis de l'autre, malheureusement l'autre n'est pas assez ceci ou cela, ou trop ceci ou cela, et ne peut faire autrement que le quitter.
- L'alcoolique: A cause de toi, de ton attitude, je bois et quand je bois tu me le reproches et du coup, je bois pour noyer mon chagrin.
- Femme frigide, éreintée: A répétition, j'ai la migraine, je suis fatiguée, stressée. La personne se refuse à toutes relations "intimes" et/ou sexuelles et va reprocher à l'autre de l'avoir quitté ou trompé ou délaissé.

Exemple d'un jeu conjugal: SANS TOI


Connaître et vivre L'AMOUR, c'est s'aimer et s'accepter avant tout, afin d'aimer et accepter l'autre.
C'est vivre une RELATION ÉGALITAIRE, AUTONOME, AUTHENTIQUE, INTIME.

Chaleureusement à vous
Christophe GEORGIN   

vendredi 9 septembre 2011

LES 5 AXES DU BONHEUR: LA SANTE (1ére Partie)

Pour reprendre le précédent article " Qu'est-ce qui nous rend heureux? ", je vais explorer les cinq axes qui contribuent à notre bonheur: La Santé - L'Amour - La Famille - La réussite sociale - L'Argent.

S'il n'y avait qu'un seul axe primordial c'est bien celui de la santé qu'il faudrait retenir, car être en proie à une mauvaise santé va nous contraindre dans tous les autres domaines:
- Il n'est pas rare qu'une grave maladie ou un handicap provoque la rupture d'un couple.
- Si nous sommes hospitalisés, nous sommes le plus souvent coupé de notre famille au quotidien.
- Si nous sommes malades ou hospitalisés, nous ne pouvons aller travailler et nos absences répétées peuvent être un frein à notre évolution de carrière.
- Enfin, être malade engendre des frais médicaux souvent très lourds.

Être atteint d'une grave maladie peut être irréversible et provoquer notre mort. Sans une bonne santé, nous ne sommes pas grand chose. LA SANTÉ = LA VIE.

Je me suis toujours posé cette question:
- Pourquoi certains jouissent toujours d'une bonne santé, jamais malade, pas même une petite grippe hivernale ? Et pourquoi d'autres sont très souvent malades, le premier microbe ou virus, c'est pour eux?
- Qu'est-ce qui les différencie?

Nous pouvons trouver une première réponse dans leur mode de vie: un fumeur, une personne qui boit de l'alcool régulièrement, qui ne mange pas équilibré et consomme trop de graisses, de sucres ou de sel, s'exposent à des risques de santé: Nous le savons tous ! Et pourtant, combien sommes-nous à faire le contraire de ce que l'on nous conseille ?
Parce que cela fait partie des plaisirs de la vie ! Une bonne cigarette, un apéritif, une bonne bouteille de vin, une bonne bouffe etc...sauf que tout est fait pour que vous en consommiez encore, encore et toujours plus grâce aux nombreuses publicités, au marketing des produits (ils contactent votre état du moi "Enfant" et votre besoin de posséder dans votre recherche de plaisirs) et aux adjuvants savamment dissimulés pour vous rendre ensuite dépendant dans un premier temps psychiquement puis ensuite physiquement.
Nous disons souvent:  Un esprit sain dans un corps sain, parce que cela est indissociable.

Nombreuses sont les personnes qui ne fument pas, ne boivent pas, mangent équilibré et qui sont parfaitement heureuses. Alors, pourquoi pas les autres?
Rappelez-vous: Le plaisir d'être en vie et non dans les plaisirs de la vie.
La personne qui est Autonome et Adulte va consommer peu, ne va pas tomber dans une ou l'autre de ces dépendances avec excès, sachant les risques qu'elle encourt. Les autres ont été informé et c'est donc de leur responsabilité si un jour, il tombe gravement malade.

Il y a ensuite d'autres explications qui elles sont INCONSCIENTES et s'inscrivent dans notre SCÉNARIO DE VIE.

J'ai au cours de mon expérience professionnelle auprès de personnes âgées ou handicapées fait la constatation suivante: J'ai rencontré de nombreux fils ou filles qui vivaient une véritable relation symbiotique avec leurs parents, mère ou père (le cordon ombilical n'avait pas été visiblement coupé), certains adultes vivaient encore chez le parent. S'occuper de ses parents est un juste retour des choses. Par contre vivre avec eux, ou ne vivre que pour eux ou par eux, me paraît être contre nature d'une personne Autonome et Adulte mais au contraire l'observation d'un comportement dans l'état du moi "Enfant".
Et, peu de temps après le décès d'un ou des deux parents, le fils ou la fille tombe gravement malade, contracte un cancer ou une autre pathologie. J'ai rencontré une femme d'une quarantaine d'années qui au décès de sa mère s'est retrouvée ensuite paralysée au fur et à mesure de tous les membres...
Ces personnes qui sombrent dans la maladie après le décès de leurs parents s'interdisent le fait de leur survivre.

Il y a aussi des personnes qui vont contractées des maladies suite à un choc psychologique (décès d'un membre de la famille, agression, divorce, séparation).
D'autres personnes vont régler un problème psychique ou émotionnel non résolu avec eux-mêmes en déclarant une douleur bien spécifique sur une partie du corps (ex: une personne qui se répète constamment: j'en ai plein le dos va déclarer une lombalgie ou une dorsalgie comme par hasard).
Une SOUFFRANCE PSYCHIQUE va entraîner UNE DOULEUR PHYSIQUE.

Il y a aussi l'héritage transgénérationnel, c'est à dire des familles qui vont contractées de génération en génération les mêmes maladies (je ne parle pas des maladies génétiques). Ainsi, vous allez avoir des familles Cancer du ..., des familles cirrhoses du foie, des familles crises cardiaques etc...

Il y a aussi inscrit pour certains dans leur scénario de vie, l'injonction parentale:
"Ne sois pas en bonne santé physique ou psychique ".
Un exemple très simple: Petit garçon, Papa et Maman sont très actifs professionnellement et n'ont pas le temps de s'occuper de moi, ou je n'ai pas l'attention que je souhaite de leur part et j'en souffre en silence.
Puis, je tombe malade et subitement Maman prends des congés ou arrête de travailler pour s'occuper de moi et je m'aperçois que je n'ai de l'attention de mes parents que quand je suis malade. Plus tard, inconsciemment, pour avoir l'attention, l'amour de mes proches, je vais tomber malade.
C'est ainsi que vous avez des personnes qui sont perpétuellement malades pour un rien ou à la première contrariété.

Être malade n'est pas une fatalité ou la faute à "pas de chance". Notre santé physique répond comme un écho à notre bien-être psychologique " Un esprit sain dans un corps sain ". 

Je vous recommande à ce sujet de regarder le film de Carine Tardieu " LA TETE DE MAMAN " et qui explique bien la relation entre la santé physique et notre psychisme. Ce film est vraiment très instructif.


Puis, je vous recommande aussi le site: PHARMASURF qui traite de la Santé:
http://www.bienetre-complementalimentaire.com/accueil

Alors, BONNE SANTE A TOUS  et un grand merci à vous d'être toujours plus nombreux et fidéles à ce blog.

Chaleureusement
Christophe GEORGIN



   

lundi 5 septembre 2011

QU'EST-CE QUI NOUS REND HEUREUX ?

Avant toute chose, posez-vous cette question:
- Qu'est-ce qui vous rend heureux ?

Chacun d'entre nous a sa propre définition du bonheur qui revêtit le plus souvent une idéalisation de soi, de la vie, la satisfaction de nos besoins et la réalisation de nos envies, désirs. Pour certains, être heureux est être en bonne santé, être aimé et aimer, se marier, avoir des enfants, réussir socialement, avoir un boulot qui nous plaît, être riche. Et pourtant, ceux qui connaissent tout cela ne le sont pas forcément, heureux.
C'est comme s'il y avait encore un petit grain de sable (un manque, un besoin non satisfait).
Je suis toujours incroyablement surpris de constater que ce sont souvent les personnes les plus démunies, les peuples les plus "pauvres", par rapport à notre civilisation occidentale, qui finalement sont les plus heureux.
Pourquoi, certains se satisfont de si peu alors que d'autres sont toujours dans une perpétuelle quête du bonheur ?
Tout simplement parce que le bonheur n'est pas quelque chose de rationnel, ne renvoie pas à des manques réels, à quelque chose ou à quelqu'un. Souvent, j'entends des personnes se plaindre de n'être pas heureux alors qu'ils ont la santé, l'amour, la famille, un boulot et de l'argent parce qu'il leur manque toujours quelque chose, mais quoi?
Nous pouvons toujours améliorer nos conditions de vie, avoir des buts, mais aucune méthode ne vous rendra heureux si vous ne l'êtes pas en vous. Cela est une évidence et pourtant peu me réponde à la question:
- Qu'est-ce qui vous rend heureux?
- Je suis heureux d'être vivant, en VIE, d'exister !

S'il y a bien une chose essentielle dans la vie, c'est celle d'être vivant, non?
Le bonheur est en nous et prend sa source dans cette sensation d'exister, d'être vivant, dans le plaisir de vivre et non d'être dans les plaisirs de la vie. LA CLEF DU BONHEUR EST EN VOUS et nulle part ailleurs.

Après avoir créé l'univers,
les dieux se demandèrent
où dissimuler la vérité (le bonheur).
Sur la plus haute des montagnes?
Tout au fond des mers?
Sur la face cachée de la Lune?
Finalement, ils se dirent:
"Cachons-la dans le coeur de l'homme.
Il la cherchera partout
sans se douter qu'elle se trouve
au plus profond de lui-même".
Vieille légende hindoux.

Etre heureux, c'est tout simplement: être soi-même.

Etre soi ne veut pas dire vivre dans la toute puissance de l'être du:  "je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux et avec qui je veux", ni "aucune contrainte, aucune règle".
Etre soi-même: c'est s'aimer, s'accepter tel que nous sommes, se respecter dans son corps, son âge, son sexe et aimer, accepter et respecter les autres tels qu'ils sont.
Etre soi-même: c'est être AUTONOME.
C'est à dire d'avoir la conscience claire dégagée de toute croyance, de toute dépendance parasitaire, de confusions identitaires, de méconnaissances. C'est utiliser ses cinq sens pour avoir des sensations purement sensuelles et corporelles. C'est pouvoir ressentir, penser, choisir, désirer, décider, s'exprimer en son propre nom, être responsable de soi.
C'est être en intimité avec l'autre, c'est à dire en partage avec l'autre, sans jeux psychologiques, sans parasitages, et exprimer avec l'autre des sentiments authentiques.
C'est être spontané, c'est à dire avoir la capacité de réagir librement en choisissant parmi un large éventail de sentiments, de pensées et de comportements.

Pour être heureux: il faut être soi, autonome, être libéré de soi.
Si vous n'êtes pas à 100% heureux de vivre, c'est qu'il y a en vous un obstacle (psychique) qui empêche votre énergie ou libido (Carl Gustav Jung l'a définie comme équivalent de l'énergie psychique) de circuler librement dans vos veines.
Cet obstacle que j'appelle un cadenas, nous les avons mis nous-même en place pour nous protéger des autres mais aussi de soi et nous en avons tous plus ou moins une certaine quantité.
Il n'appartient qu'à nous de les enlever un à un en faisant un travail sur soi en thérapie afin que notre énergie puisse de nouveau circuler et nous envahir.

Je suis toujours étonné et dubitatif face à des méthodes comme celle de la méthode Coué ou pensée et psychologie positive... qui ne s'adressent qu'à des personnes déjà libérées d'eux-mêmes.
Il ne suffit pas de le dire, de le croire, pour l'être vraiment, il faut le VIVRE EN SOI. 

Chaleureusement
Christophe GEORGIN