vendredi 25 mars 2011

NE PLUS ETRE VICTIME - 4 éme Partie - FAIRE LE DEUIL

                                            LE PROCESSUS DE DEUIL

Quand nous sommes «victime», nous avons tendance à rester dans «l'état de victimisation» parce que nous n'arrivons pas à progresser dans notre processus de deuil de l'histoire ou de la personne (notre bourreau) ou de ce qu'il s'est passé.
Pourquoi? Parce que par sécurité, protection de soi, quand nous sommes «victime», on trouve autour de soi des personnes qui vont compatir, nous rassurer, nous cajoler, nous aider, nous écouter, en un mot: Nous aimer et reconnaître ainsi notre statut de «victime» et par voie de conséquence, notre existence.
Le seul problème c'est que quand nous sommes «victime», en général on ne s'aime pas soi-même d'être dans cet état là et on ne reconnaît pas soi-même notre propre existence, notre droit.


Alors pourquoi demander aux autres de faire à notre place ce que nous devrions faire nous-même?
Le processus de deuil se décompose ainsi:
  1. Le choc et le déni
  2. La colère
  3. La dépression                                                                               
  4. La résignation
  5. L'acceptation

Avec des extraits du roman, je reprends les différentes étapes du processus de deuil:


1. Le choc: «AUREetCHRIS@mpn.love»
Le raisonnement est impossible, on passe par différents sentiments confus ou bien on se sent vide de tous sentiments, émotions. Cela peut être une forte agitation ou une prosternation.

«....Un silence pesant, comparable à ce qui se passe après une terrible catastrophe, m'enveloppe: Je ne sais plus où je suis et qui je suis. C’est ce qu’on appelle un «état de choc». Un état d’apesanteur où nous sommes le témoin abasourdi de notre propre vie...Je n’ai plus la force de pleurer...».


Le déni: «AUREetCHRIS@mpn.love»
C'est le moment des questions, des pourquoi? Pourquoi moi? On refuse de voir, d'admettre la réalité et surtout on refuse la perte de.. ou de ce qui s'est passé.
«...Christophe: - Je ne comprends pas … pourquoi elle fait ça… (Cherchant son approbation) C’est au moment où je fais un boulot qui me plait et où je suis reconnu, apprécié, que je fais ces études en A.T et fais un travail sur moi en thérapie, que je me rapproche d’elle et de notre fils que … (secouant la tête) je ne comprends pas...»

«...Seul l’espoir de leur retour m’anime, et j’ai chaque soir, seul à la maison, l’impression qu’ils ne sont partis qu’en vacances...»
2. La colère: «AUREetCHRIS@mpn.love»
C'est le moment où on réalise la perte mais nous ne l'avons pas encore accepté et cherchons en vain à retourner en arrière, faire changer le cours des choses. Alors nous passons dans la colère devant cette impossibilité, vis-à-vis des autres (responsables de notre malheur) et aussi vis-à-vis de soi en se culpabilisant (responsable d'avoir provoquer la perte ou de ne pas avoir pu l'éviter, l'empêcher. Notre comportement est souvent contradictoire: passant de la révolte et insultes, la vengeance à la compréhension, la demande de pardon, les remords et l'amour.
    « … Christophe: - Tu t’en fous bien sûr, tu as tout détruit Aurélie! Tu n’es qu’une pute! Tu as tout prévu avec ton connard, à l’avance…Tu le paieras! Tout se paye dans la vie un jour...»
    «...Christophe: - Ça va être la guerre Aurélie! Tu veux la guerre, tu vas l’avoir!...»

« ...Plus tard, je lui écrirai un poème qu’elle trouvera fort joli et touchant, mais qui regagnera, comme mes autres confessions, une petite boîte en carton. A la lecture de mes lettres, Aurélie s’effondre en larmes. Elle est énormément touchée par tant de sensibilités, de sentiments et de romantisme...»

  1. La dépression ou la tristesse:

Face au sentiment d'impuissance de ne pouvoir renverser le cours des choses, d'effacer ce qu'il s'est passé, et de passer successivement de la tristesse à la colère, l'organisme se fatigue (fatigue, cauchemars, insomnies, maux de tête, manque d'appétit etc...). Nous sommes en guerre permanente non avec l'autre mais avec nous-mêmes, confrontés à nos croyances, nos illusions, à notre propre réalité. Il s'ensuit un profond découragement, une perte d'estime de soi, c'est la dépression.


«...Il me suffit d’un rien pour que je passe d’un optimisme mesuré à la plus effroyable des peurs, celle d’être abandonné de tous. Un geste, un mot, une absence de sourires, un refus de bisou, et je retombe de plus belle dans ma fosse à purin et dans mon scénario de vie... S’ils me condamnent, c’est que je suis foncièrement mauvais...»

4. La résignation:

Face à cette guerre perdue d'avance, nous avons tout essayé, il n'y a plus rien à faire: nous voici maintenant dans la phase de résignation. C'est l'impasse et nous ne savons plus quoi faire et nous nous laissons «vivre» au gré des évènements, se réfugiant souvent vers le passé, le souvenir comme d'un refuge.


«... La seule solution pour s’en sortir et ne plus souffrir, c’est de s’ouvrir aux autres, rencontrer d’autres personnes et de me reconstruire sans Aurélie. Je ne peux pas rester telle une belle au bois dormant que ma princesse charmante ou la fée bleue, se présentent à moi pour régler tous mes problèmes et faire de moi un «Adulte»...Je mets donc en place plusieurs décisions qui me paraissaient futiles et puériles au moment où je les prends et qui pourtant, vont avoir des répercutions importantes pour la suite».

    1. L'acceptation:
C'est l'ouverture à la vie, à une nouvelle vie. Nous ébauchons de nouveaux projets, et se projetons dans l'avenir. Nous vivons mieux l'instant présent mais nous sommes encore rattachés au passé sous forme de blessures, cassures. Nous sommes sur la voie de la guérison mais pas encore totalement guéris.

«... Quant à moi, malgré de petites péripéties, je suis confiant en l'avenir, libéré de mes vieilles peaux et de son emprise. Je sais que le meilleur m'attend désormais...»

«... Ne plus être victime de l’autre et avant tout de soi-même, et lui pardonner de son ignorance, de sa faiblesse, être compatissant de son erreur et jugement. Combattre ceux qui nous veulent du mal avec amour et compassion et les désarmer de la haine et de la souffrance qu'ils ont en eux...»

«... Se débarrasser de ses ressentiments, de ses regrets, se sentir léger, libre et vivant. Se libérer de ses chaînes, se mettre à nu en retirant ses vieilles peaux de chagrin et s'offrir une nouvelle tenue...»


Selon moi, je rajouterai encore une étape, la dernière:

LE PARDON.

Comment se libérer vraiment d'un traumatisme, d'une situation, d'une personne si on n'a pas pardonné à soi (durant le processus de deuil d'avoir été ainsi) et à l'autre ou à la cause de notre victimisation?

Il ne s'agit pas d'oublier, ni d'excuser mais d'accepter ce qui s'est passé et de pardonner car derrière chaque bourreau, harceleur, événement, se cache un être qui est aussi en souffrance.


«...(Christophe) - Merci à toi de m’avoir quitté. Grâce à toi, j’ai grandi et je n’ai plus peur de l’abandon…Grâce à toi, je sais maintenant que je peux vivre seul et être heureux et surtout vivant…»
« N (….................), et nous le remercions de nous avoir renforcé et de nous avoir fait prendre conscience, à ses dépends, que nous avions avant tout été:

«victimes» de nous-même, et non de lui.»


CONCLUSION

Nous ne sommes pas responsables des autres, de ce qu'ils peuvent nous faire ou des événements imprévisibles mais nous sommes responsables de ce que nous faisons de nous-mêmes.
Il n'appartient qu'à nous de rester avec un conjoint qui nous martyrise, de rester dans un emploi où on est harcelé, stressé au point d'en tomber malade, de subir quotidiennement des railleries, insultes, moqueries, menaces des autres, de subir sans réagir en se plaignant continuellement sur son sort. Il existe une multitude de solutions, de choix de vie qui s'offrent à nous. Souvent, j'entends dire: «Je n'ai pas le choix», c'est une erreur, nous avons tous le choix comme le choix de vivre.


                                                      Vous avez le droit et le pouvoir de dire:

                                           STOP !! CA SUFFIT !! NON !!

jeudi 24 mars 2011

REVEILLEZ-VOUS !!! NE SOYEZ PLUS VICTIME DU SYSTEME

Je fais une entorse sur la thématique du blog quoique...Je m'adresse à vous et vous pose la question: Combien de temps allez-vous encore supporter avec fatalité ce monde de "fou" qui court à sa propre perte en faisant de vous une "victime" du systéme économique mondial qui est en train d'imploser et qui va mourir?
Je ne suis pas économiste, ni politicien et je n'arrive pas à croire ce qui se passe en ce moment et qu'un enfant, avec sa logique élémentaire, comprendrait... Quelques chiffres avant la réflexion:

- La faim a progressé dans le monde en raison de la crise économique mondiale en 2008-2009et touche aujourd'hui 1,02 milliard de personnes, soit un sixième de la population mondiale, selon un rapport publié mercredi par la FAO, l'agence de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture. Record Absolu.

- Le monde.fr: Classement FORBES 2010: Record absolu du nombre de milliardaires dans le monde !

- (Le blog d'Arnaud Montebourg- député PS): "Le chiffre est tombé comme une lame obscène : 83 milliards de profits pour les entreprises du CAC 40 en 2010. Le niveau d’avant la crise est presque rattrapé (96 milliards en 2007). Pire que l’indécence, l’inutilité : A quoi tout cet argent sert-il ? A rien.On nous dit que les grandes sociétés emploient 10% de la population active française. C’est vrai, mais elles ne créent plus d’emplois, elles en détruisent. Entre 2005 et 2009, les entreprises du CAC 40 ont supprimé 44 000 emplois en France.En 2005, Nestlé n’a pas hésité à fermer son usine de Saint-Menet. La cause : elle dégageait un taux de profit de 9%, quand les actionnaires exigeaient 13% minimum ! "

- Le Monde.fr: 2008: 100 000 destructions d'emploi en FRANCE - 2009 et 2010: 800 000 pertes d'emploi en France selon l'OFCE.

- L'Express.fr: Prés de 8 Millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté (-950 euros par mois) soit 13 % de la population.

- Le Figaro: Le budget de Pôle emploi pour 2011 risque de mettre de l'huile sur le feu. Le directeur général de l'établissement public, Christian Charpy, a en effet annoncé jeudi soir la suppression de 1800 postes d'ici à la fin de l'année 2011, alors que les salariés se plaignent déjà de crouler sous le travail. (Normal: il n'y a plus de boulot et trop de chomeurs).

- Je vous épargne toutes les suppressions d'emploi dans la fonction publique ( Education nationale, hôpitaux, police, justice etc...)

Messieurs les POLITICIENS, plus il y aura de pauvreté, de personnes privées d'emploi pour le bénéfice de quelques hommes, moins il y aura de consommateurs et qui dit moins de consommateurs, dit moins de profit pour ces messieurs. Il faut être VRAIMENT STUPIDE pour ne pas le voir !!!!

Plus la consommation baisse, plus on augmente les prix !!!  J'hallucine...
Moins les entreprises font de profit par manque de consommateurs plus elles licencient, logique, non ?

Les révoltes en TUNISIE, EGYPTE, LIBYE, (pour faire tomber un régime nous dit-on) BAHREIN, SYRIE, YEMEN ( pour faire tomber un régime nous dit-on et c'est...religieux), ALGERIE, MAROC, SENEGAL ( c'est pourquoi au fait?)... En Europe: GRECE, ESPAGNE et maintenant le PORTUGAL en grave crise économique...et la FRANCE c'est pour quand déjà?

Messieurs les POLITICIENS, ce sont avant tout des révoltes SOCIALES (Chômage, coût de la vie, pauvreté, privation des droits) et ça, vous REFUSEZ de le VOIR !!!

L'homme détruit la planéte, conséquences: réchauffement de la terre et de plus en plus de catastrophes naturelles qui aménent la perte de récoltes agricoles. Moins de récoltes, plus de demandes = ON AUGMENTE LES MATIERES PREMIERES de 70% !!!

Le monde agricole se meurt, les prix d'achats chutent et les prix de vente augmentent ???
VOUS VOUS MOQUEZ DE QUI ???

En pleine crise NUCLEAIRE, que vous refusez d'abandonner parce que c'est l'énergie la plus économique, et la plus dangereuse, EDF veut imposer une augmentation de 30% sous prétexte qu'ils ont les Tarifs les moins chers d'Europe ??? Vous êtes devenus... FOUS !!!!

Augmentez les loyers, le pétrole, les énergies, les produits alimentaires (certains de 10 à 20 % cette année), continuez à licencier, délocaliser, tirez vos citoyens encore toujours plus vers le bas, appauvrissez-les encore plus, ceux qui ne le sont pas encore vont le devenir... Et vous croyez sincérement qu'ils voteront pour vous?

Vous avez peur de quoi Messieurs les  Politiciens, Economistes, Industriels ? Que le monde vous échappe ? Vous avez peur de manquer d'argent ? peur de perdre vos priviléges ? Le systéme économique que vous avez vous-même créé est en train de s'effondrer. A force, de vouloir devenir encore et toujours plus gros, plus riche, (comme la grenouille de Mr Jean de la Fontaine), le systéme explose pour s'effondrer.

Du haut de vos vanités, sachez que vos peuples souffrent de ce monde STUPIDE et ILLOGIQUE que vous avez mis en place depuis des décennies.

Quand la majorité de votre peuple ne pourra plus se loger, se chauffer et surtout manger que croyez-vous qu'il va se passer? Qu'ils vont rester sagement sur le bord de la route et mourir en silence? En vous admirant sur vôtre trône?

Quand les gens se sentent en danger et que ça devient une question de SURVIE, ils se révoltent ...

AGISSEZ VITE...avant d'être la victime de votre propre systéme !!!                                                                                                       
                                                                                                                          Un homme en colére !    

   


vendredi 11 mars 2011

3 éme PARTIE: Sortir de la Victimisation (Extrait)

Face à cela, comment réagir?

SE POSITIONNER

    • Positionnez-vous ! Parlez du problème avec lui ou elle sans être agressif ou en pleurs ou en montrant votre peur de sa réaction ou en se moquant ouvertement de l'autre. Ne soyez pas sous le coup de l'émotion mais adoptez un langage clair. Vous n'êtes pas inférieur ni supérieur mais son égal. Soyez dans une relation égalitaire Adulte-Adulte.
    • Ne soyez pas agressif ! Car cela dénote déjà un manque de confiance en vous, et votre agressivité va provoquer chez l'autre une réaction défensive dans la fuite ou la surenchère. Ne portez pas de jugements ni d'accusations.
    • Ne vous montrez pas inférieur!: En vous confondant en excuses, «c'est de ma faute» , «je suis désolé», «pardon», «je ne recommencerai plus»
    • Désarmez-le!: Avec humour, dérision en faisant de la surenchère face aux critiques Ex: «Tu es nul ...» Réponse: «Oui, je n'en reviens pas moi-même d'être aussi nul, je suis un énorme nul, un nase, un benêt, un schpountz, etc... ». Rappelez-vous de la tirade de Cyrano de Bergerac au sujet de son nez …
    • Être clair et proposez des solutions: Ses demandes n'étant pas claires ou contradictoires, reformulez ses demandes ou critiques pour lui signifier que vous avez bien compris et ensuite lui dire ce que vous ressentez, demandez ce qu'il attend vraiment de vous et proposez des solutions pour y remédier qu'il devra ensuite à son tour valider.
    • Le placer face à ses contradictions: Exemple: On ne peut pas mettre 2 litres d'eau dans une bouteille d'1 litre comme on ne peut pas faire en 2h00 un travail qui demanderait d'ordinaire 4h00.
Pour ne pas être en position de victime ou d'infériorité, prenez part activement au dialogue et engagez une négociation.
Vous êtes en droit de ne pas pouvoir accéder à tous les désirs ou besoins des autres pour des raisons qui vous sont propres et légitimes. Le respect commence par l'acceptation de soi et l'acceptation de l'autre y compris devant son refus.

Nous avons tous des obligations mais nous avons aussi des droits.
      • Le droit d'exister.
      • Le droit d'être respecté.
      • Le droit d'être différent.
      • Le droit de se tromper ou de réussir.
      • Le droit de dire «Non».

Ce qui nous empêche de dire «Non» bien souvent, c'est la PEUR de ce que peut penser l'autre de vous et la crainte de ne plus être apprécié ou aimé (ça n'appartient qu'à lui, pas à vous). Je vous retourne la question, quand vous faites ce que vous n'avez pas envie ou désiré, dans quel état êtes-vous?
Vous appréciez-vous? Vous aimez-vous? Que pensez-vous de vous même?

PLACEZ-VOUS DANS UNE POSITION:  JE SUIS OK avec moi-même - L'AUTRE est OK avec moi.