jeudi 29 décembre 2011

LE DILEMME DE L'APAGOGIE POSITIVE CHEZ L'AUTRUCHETTE ou comment paraître moins con


Késako ? Qu'est-ce qu'est que ce titre alambiqué qui ne veut rien dire ?
Je vous le demande du haut de mes 1m91, et oui je le sais, je suis plus petite que la moyenne de mes congénères, mais ! J'ai les pattes bien ancrées sur le sol pas toujours stable, ce qui à mon grand désarroi parfois, me fait passer pour un animal instable. Ce n'est pas moi qui suis instable, c'est le sol. Je disais donc, les pattes bien ancrées sur le sol, la tête droite bien fixée sur un cou flexible qui m'évite de prendre des coups, et l'oeil grand ouvert et acerbe sur le monde qui vous entoure...
Je vous regarde, je vous observe, je vous épie et suis bien aise de ne pas être ce que je suis vraiment mais...une autruchette.
Je vous propose la chance inouïe de devenir moins con que la moyenne et ce, en 365 jours !!! ou 355 jours si nous disparaissons subitement.
Aucun frais d'inscription pour cette formation gratuite et certifiée par la Fédération des Struthionidae, elle est le fruit de 48 années d'observation in vivo. Vous venez quand vous voulez et vous repartez libre quand vous le souhaitez. C'est sans aucun engagement mais aussi sans aucune garantie de succès si vous désertez sciemment les cours quotidiens. Cette formation est interactive, vous posez les questions que vous voulez, abordez les sujets qui vous tiennent le plus à coeur.
Je vais parler uniquement de vous, de vous, de vous et de vous ...
Alors, rendez-vous pour les plus téméraires le 01 jour de l'an 2012.
...Le Titre ! ...Ah oui ! Le titre...allez, c'est le premier exercice, je vous laisse chercher dans vos méandres céphaliques car ce titre à un sens (sinon j'en aurais mis un autre).

Joyeuse Fête de fin d'année et ...à bientôt

Christophe Georgin

lundi 12 décembre 2011

HYPNOSE et BIEN-ETRE

J'ai le plaisir de vous présenter un nouveau site: HYPNOSE et BIEN-ETRE:

                                                                   


( Cliquez sur la bannière)

Vivre mieux par l'hypnose, ce site vous permet de mieux appréhender ce qu'est l'hypnothérapie et de découvrir ses divers champs d'application. Il vous propose un voyage très agréable au pays du bien-être, visuel et auditif avec un exemple d'induction d'autohypnose par Olivier Lockert, et des articles clairs et concis, au fil de ses onglets créatifs. Ce site vous propose aussi un horizon complet sur les autres techniques de développement personnel (psychothérapies, bien-être et santé, couple-sexualité, ainsi que des liens utiles).

Un site à découvrir et à consommer sans modération
Chaleureusement
Christophe GEORGIN 

lundi 21 novembre 2011

ARRETONS LE MASSACRE !!! (Coup de colère)

Ce blog a un but psychologique avant tout et vous aurez remarqué que mes deux derniers articles traitent plus de faits de société ( violence des enfants, de la société et crise économique, sociale et politique) mais trop c'est trop! Je souhaiterai que chaque Adulte responsable qui lit ce nouvel article se pose la question suivante:
                                                         
                                                         ET SI C'ÉTAIT MON ENFANT ?                  

Comme je l'avais mentionné dans mon précédent article (La violence des enfants), il ne se passe pas un jour sans lire dans les journaux ou entendre à la télévision un drame horrible concernant une famille décimée par la folie d'un de ses membres, un viol collectif sur de jeunes mineures par des mineurs, des crimes en voulez-vous, en voilà et touchant côté victime et bourreau de plus en plus de jeunes. TROP C'EST TROP !
Et ce qui me met en colère aujourd'hui, c'est à chaque fois le même discours...c'était une personne sans histoire qui a soudain "pété les plombs", c'était un jeune timide, dans sa bulle, passionné de jeux vidéos, c'était un multi-récidiviste remis en liberté, c'était une personne qui présentait des troubles psychiatriques et qui était suivi...par qui ? quelle institution ?
A chaque faits divers, à chacun de jeter sur l'autre la responsabilité d'un drame qui aurait pu être évité alors qu'il est de la responsabilité de l'état et des pouvoirs publics d'éduquer socialement, de prévenir et de protéger ses concitoyens.
A chaque fois, on s'interroge sur les mêmes failles, dysfonctionnements d'un système éducatif, de santé, d'ordre public et de justice qui part en friche par manque de moyens et de personnel, et des réformes répétitives déstructurant ce qui était établi.

30400 fonctionnaires de moins en 2012
Le projet de loi de Finances pour 2012 prévoit la suppression de 30.400 postes dans la Fonction publique d'Etat dans le cadre du non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux, portant à 150 000 le nombre des postes supprimés depuis 2008.

Dans le détail, les ministères les plus touchés en 2012 au sein de la Fonction publique d'Etat, qui réunit quelque 2,4 millions d'agents, seront l'Education (-14 000 postes), la Défense (-7462), l'Intérieur (-3621) et le Budget (-2870). A l'inverse, 515 emplois doivent être créés au ministère de la Justice et aucune suppression de poste n'est prévue au ministère de l'Enseignement supérieur.
En 2011, 31.538 postes avaient été supprimés et 33 749 l'année précédente en équivalent temps plein (ETP), dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP), destinée à réduire les dépenses publiques et mise en place en 2007.(Source: La Voix du Nord le 28 Septembre 2011).

Education nationale: Ainsi aux 14 000 suppressions de postes de titulaires au ministère de l’éducation nationale, s’ajoutent des suppressions d’emplois aidés qui participent aujourd’hui au bon fonctionnement des écoles. Ce sont les missions d’aide administrative auprès des directeurs qui sont les plus touchées.(Source: SNUipp-FSU le 01 Septembre 2010).
Santé: Mais dans les hôpitaux, “plus de 9 800 emplois ont ainsi été supprimés, dont près de 5 000 personnels soignants” souligne la FHF.(Source: infos.emploipublic.fr du 17 Mars 2011).
Police: 8.000 suppressions de postes programmées dans les rangs de la Police Nationale entre 2010 et 2012, soit pas moins de 10 % des effectifs des policiers en tenus.(Source: http://aulnay.autrement.over-blog.com du 16 Novembre 2009).
Justice: Le Syndicat de la magistrature prend connaissance avec consternation des annonces brutales tombant, jour après jour, dans tous les tribunaux. En début d’année, les cours d’appel se sont en effet vu notifier par la Chancellerie un abaissement très important des crédits affectés à la rémunération des magistrats, fonctionnaires, juges de proximité, vacataires, assistants de justice et stagiaires. Les chefs de cours doivent donc prendre des mesures drastiques et brutales, qui sacrifient l’ensemble du fonctionnement judiciaire : non-renouvellement des contrats des vacataires, suppression des emplois d’assistants de justice, réduction des vacations des juges de proximité aboutissant, dans certaines régions, à leur quasi-disparition.
Ces nouvelles restrictions aggravent encore la faillite de la justice. Le Syndicat de la magistrature avait déjà récemment dénoncé l’état de cessation des paiements de certaines juridictions.(Source: Syndicat de la magistrature le 18 Février 2010).

Et après, on ose nous parler de probables dysfonctionnements?


Pour reprendre le leitmotiv de nos chers ministres, ce qui: "est grave et irresponsable" , ce ne sont pas les  déclarations de Yannick Noah, le programme des autres partis, la pensée de leurs adversaires politiques, la sortie progressive du nucléaire, c'est leur inaction et leur incompétence après chaque drame, résultante d'une politique sociale désastreuse où règne l'insécurité de l'emploi, sociale, juridique.



A chaque fois, le gouvernement va répondre par une série de mesures répressives pour punir ces crimes odieux mais ne se penche pas sur LA PRÉVENTION afin d'éviter de telles horreurs.
A chaque fois, dans l'émotion intense que suscite ces drames, on s'attaque aux conséquences mais jamais à la cause:
Qu'est-ce qui amène un homme, une femme, des enfants de plus en plus jeunes, à commettre des crimes de plus en plus abjects et d'une violence inouïe ?
Cette question, nos responsables politiques devraient se la poser sérieusement au lieu de compter les morts et de s'en prendre aux psychiatres, aux juges.

En 2002, Madame Blandine Kriegel a remis un excellent rapport au Ministre de la Culture et de la Communication Monsieur Jean-Jacques Aillagon sur LA VIOLENCE A LA TÉLÉVISION dont lien ci-joint:
Rapport Kriegel
Elle y aborde l'influence néfaste et destructrice sur les enfants et jeunes adultes des programmes de violence à la télévision, de pornographie accessible sur internet, des jeux-vidéos, de la violence accrue en milieu scolaire et du rôle de l'éducation nationale, les publicités, et propose des solutions pour enrayer et prévenir cette violence.  
" Le rapport de la Commission Kriegel dresse le portrait d’une violence gratuite, dénuée de sens, qui plus est "exhibée" par certains réalisateurs. Elle propose des mesures pour mieux la contrôler, provoquant le tollé d’une partie des milieux du cinéma et de l’audiovisuel."  Dossier DOCTISSIMO
Qu'est-il advenu de ce rapport ? Des solutions ont-elles été mise en place?

Il est de la responsabilité de chaque parent d'inculquer à ses enfants les valeurs morales, le civisme, le sens de la vie et de le protéger face à une société médiatique et audio-visuelle perverse, violente et permissive et d'expliquer à ses enfants que la violence n'est pas le seul moyen d'expression pour évacuer sa frustration, que la pornographie n'est pas l'expression de l'amour entre deux êtres, que les jeux vidéos de guerre, de meurtre ou de viol n'est pas la vie mais mène irrémédiablement à la mort, la folie ou la prison.
La vie n'est pas un jeu, on ne ressuscite pas, on ne recommence pas une autre partie.

Arrêtons le massacre de nos enfants !!!
Arrêtons de les aliéner devant des programmes télé-poubelle où le sexe, le fric, la célébrité sont faciles, les séries américaines où les scènes de crimes sont centrales et détaillées dans leurs moindres détails (depuis ces séries, maintenant on brûle les victimes pour empêcher toutes traces ADN et on y explique ce qui a fait tomber le meurtrier), ces films où les tueurs, psychopathes sont des héros, ces émissions où les accusés ont un hommage-témoignage sur leurs méfaits et crimes, ces publicités où la femme est un pur produit de consommation sexuelle, tous ces sites pornographiques sur internet non payant, non sécurisé et déviants, ces magazines qui prônent aux plus jeunes l'art de séduire, ces lignes de lingerie sexy pour les plus jeunes etc...
Arrêtons de vouloir les sexualiser avant l'âge !

Il est temps de laisser nos enfants tranquilles, de les laisser vivre leur âge d'enfant, de les laisser se construire et grandir sereinement dans un cadre familial, social et politique sécurisant. Où sont passées les émissions éducatives? Les dessins animés et émissions pour la jeunesse?
Au lieu de les gaver quotidiennement dans un monde d'adulte dénué de sens et de valeurs morales.

La violence quotidienne de notre société n'est que la conséquence d'un profond mal-être social.
Le manque d'éducation civique, d'encadrement, de soins de santé, d'ordre public et de justice, et l'aliénation de masse par les médias, l'audio-visuel, les publicitaires, en sont la cause.
Les enfants ne naissent pas avec un gêne psychopathologique, ils ne naissent pas délinquants, ils le deviennent...
Il est de la responsabilité de l'état, de la société et de nous tous, de s'interroger sur elle-même, sur nous-mêmes, afin de ne plus se faire complices de crimes.

Chaleureusement
Christophe GEORGIN   

               

lundi 14 novembre 2011

La société d'aujourd'hui a aussi son scénario de vie...

Je ne suis pas économiste, ni politicien, ni sociologue et pourtant je m'interroge comme beaucoup sur les événements qui secouent le monde en ce moment (crise économique, révoltes politiques et sociales, guerres sous-jacentes, crise identitaire des nations et individuelle).
En analyse transactionnelle, un scénario de vie est: un plan de vie INCONSCIENT élaboré dans l'enfance et renforcé par les parents, justifié par des événements ultérieurs et aboutissant à une issue prévue. 
Il peut être Gagnant c'est à dire que le bénéfice final est heureux et gratifiant et implique le succès par rapport à un but explicite. 
Il peut être Non Gagnant, le bénéfice final ne comporte ni gains, ni pertes importantes.
Il peut être Perdant, le bénéfice final est douloureux ou destructeur, et implique un échec par rapport à un but explicite.

Alors, quel est le scénario social inconscient de notre société Française et Européenne puisque je vis en France et quel est celui de votre pays? Le rôle du parent étant celui de l'autorité politique démocratiquement élue.

Tout individu en conscience, aspire à une appartenance pour trouver sa place au sein de la société dans laquelle il vit, où il se reconnaît et où il reconnaît les autres. Et cela passe par une situation professionnelle qui lui permet de mettre en pratique, en valeur ses qualités, de se rendre utile, d'être reconnu, être gratifié pour son travail et ainsi vivre décemment (manger, se loger, s'habiller, avoir des loisirs) et profiter de la vie sereinement. De part son travail, il est rémunéré et il consomme et fait vivre ainsi à son tour d'autres personnes, c'est un échange social. Je reçois de l'argent et le partage contre d'autres services ou des biens.
Je suis OK et les autres sont OK.

Alors, que s'est-il passé dans l'inconscient social pour en arriver à la situation d'aujourd'hui?

Le désir narcissique de toute puissance et de pouvoir a incité quelques individus à s'enrichir encore et toujours plus, cela ne me choque pas dans la mesure où chaque individu est en droit de progresser, d'évoluer. 
Par contre, ce qui me choque c'est que ce désir étant si ancré, si fort, qu'il a atteint un paroxysme que j'estime dangereux pour tous, cette course effrénée à la richesse et au toujours plus, est devenue un moyen de survie, et une croyance dans l'inconscient.
Alors pour engranger encore plus de bénéfices, certains ont décidé de cacher leur argent dans les paradis fiscaux pour échapper à la contribution sociale et de ce fait, ne consomme pas et ne peuvent pas en faire bénéficier les autres. Ces personnes sont OK avec elles, mais Non OK avec les autres.
D'autres ont partagé cet argent avec des personnes comme lui (actionnaires) dont le but est de gagner encore et encore et toujours plus, au risque que s'il n'y arrive pas, il perdra sa place de chef dominant. 
Pour gagner encore plus, il licencie pour réduire les coûts de fabrication et de production: Il est OK avec lui mais n'est plus OK avec les autres puisqu'il s'en sépare, il rompt le lien social. 
Ceux qui n'ont plus de travail consomment moins et de ce fait, le chef dominant gagne moins, alors pour gagner plus, il délocalise, restructure dans un pays où il paiera moins les autres, moins de taxes et d'impôts:
Il est toujours OK avec lui mais Non OK avec les autres.
Ceux qui travaillaient avant avec lui consomment moins ou plus du tout car ils n'ont plus de travail.  
Ceux qui sont mis de côté se retrouvent dans une position: Je ne suis pas OK et les autres ne sont pas OK.
Celui qui perd le lien social ne se reconnaît plus dans la société dans laquelle il vit car il n'a plus sa place, étant rejeté.
 
Moins de travail = moins de consommation = moins de rentrée fiscale= plus de dettes car le chef dominant comme l'état, dans son désir de toute puissance n'a pas voulu réduire son train de vie, non qu'il consomme davantage, puisque son argent travaille, se fructifie en banque et en valeurs boursières. 
Le chef dominant ne partage pas.  Je suis OK, les autres ne sont pas OK.

L'état afin de faire des économies fait comme le chef dominant, il se sépare des autres: 
Privatisation des services publics et suppression de postes dans la fonction publique: 
Le gouvernement Fillon va ainsi supprimé près de 150 000 postes sur la période 2007-2012. Le syndicat Force ouvrière évalue à 500 000 le nombre d'emplois publics détruits entre 2007 et 2013. L'estimation des personnes qui n'ont pas d'emploi fixe (chômeurs indemnisés, allocataires du RSA, personnes à temps partiel) est estimé à: 7,55 Millions de personnes. En 2009, 13,5% de la population étaient considérés comme pauvres, c'est-à-dire vivant avec moins de 954 euros par mois (le seuil de pauvreté) soit 8,2 millions de personnes vivent en dessous de ce seuil en 2009, dont la moitié vivent avec moins de 773 euros par mois.

Il y a, en toute logique moins de consommation, moins de rentrée et il faut absolument trouver de l'argent pour réduire la dette crée par qui? Par ceux qui n'ont pas voulu partager mais tout garder pour eux...
A fin juin 2011, la dette publique représentait 86,2% de la richesse produite par la France en un an (PIB).
De 2007 à 2011: la dette est passée de 64,2% du PIB à...86,2%. Malgré les suppressions dans la fonction publique. Dans un même temps, le train de vie de nos dirigeants et du fonctionnement de l'état en général ne baisse pas et des sommes pharaoniques sont toujours dépensées en déplacements, budget communication, réception, coaching etc.

De l'argent, il y en a et beaucoup...Jamais, il n'y a eu autant de milliardaires, de millionnaires et d'entreprises ayant fait autant de bénéfices sauf que cette richesse, cette abondance n'est pas partagée.  
Selon le classement du Crédit Suisse Research Institute, la fortune des ménages dans le monde a augmenté de 23% pour atteindre 75 billions de dollars en 2011. Les 29,7% des foyers les plus riches - soit moins de 1% de la population - détiennent près de 39% de la richesse mondiale. La France compte plus de millionnaires que n'importe quel autre pays européen, selon l'étude annuelle de la banque helvétique Credit Suisse sur l'état de la richesse dans le monde. La France compte 2,6 millions de millionnaires en dollars, contre 1,6 million de millionnaires au Royaume-Uni ou seulement 622 000 en Suisse.

Mais voilà, 350 millions d’euros sont distribués par l'état aux 5000 contribuables les plus riches. Le paquet fiscal (réductions et niches) consenti aux plus riches est, selon les calculs, autour de 9 milliards la première année, puis entre 13 et 15 milliards les années suivantes.
Si on prend en compte toutes les mesures mises en oeuvre depuis neuf ans pour alléger la fiscalité des plus riches, le montant perdu chaque année par les finances publiques s’élève à 30,2 milliards d’euros. Source : http://www.alternatives-economiques.fr

Mais, contre toute logique, le gouvernement préfère prendre l'argent où il n'est pas pour réduire sa dette et continue à frapper durement les ménages les plus modestes et la classe moyenne, grande consommatrice et créatrice de richesse. Dans un même temps, nos parlementaires qui sont censés nous représenter puisque élus par les citoyens, et de toutes tendances politiques confondues, ne veulent pas réduire de 10% seulement leurs indemnités net d'impôt (21 députés sur 577 seulement sont d'accords) mais demande aux autres de faire encore plus d'efforts et de sacrifices. 

Ainsi, on se retrouve schématiquement avec une petite minorité de dominants narcissiques (financière et politique) rejetant et appauvrissant encore plus une grande majorité de personnes. 
On appelle ce système L'OLIGARCHIE: du grec oligos (peu nombreux) et arkhê (commandement) - c'est une forme de gouvernement dirigé par un petit groupe de personnes qui forment une classe dominante.
Ce système est instable et ne peut perdurer dans le temps, il montre ses limites aujourd'hui avec la crise financière mondiale due au manque de croissance parce que pas de partage de richesse. Il accroit la crise sociale en Europe, aux Etats-Unis et ailleurs à cause du nombre croissant de laissés pour compte, et crée une crise politique due aux révoltes sociales ou exigences financières des oligarchiques.  

La DEMOCRATIE est le régime politique dans lequel le peuple est souverain et décide pour lui-même, pour cela il a élu des représentants. Sommes-nous encore en démocratie dans la mesure où ce sont des financiers qui gouvernent? qui décident qui doit rester ou partir à la tête des états: Portugal, Irlande, Royaume-Uni, Hongrie, Danemark, Slovaquie, Slovénie, Grèce, Italie, et l’Espagnol José Luis Rodriguez Zapatero quittera prochainement le pouvoir après avoir été contraint d’avancer la date des élections législatives, qui se tiendront sans lui le 20 novembre. Dans les autres pays de la zone euro, comme la France ou les Pays-Bas, les gouvernements sont confrontés à une défiance de l’opinion qui annonce des lendemains électoraux difficiles.
Les pays ne sont plus souverains, les gouvernants ne gouvernent plus, ils obéissent à une minorité et caste financière.

Que pensez-vous qu'il puisse arriver dans un système où l'on rejette tout le monde? où l'on ne partage rien? où l'on appauvrit autrui? et où l'on dé-sociabilise le plus grand nombre? Où l'on est dans ce sentiment de toute puissance, tout cela au but unique de son propre intérêt, de sa propre personne? Où est le bénéfice final dans ce processus social?

Le bénéfice est négatif ! A force de rejeter le plus grand nombre, on finit non seulement par se retrouver tout seul, isolé mais aussi on risque fort un jour d'être contesté, destitué par le plus grand nombre et perdre ainsi tout ce à quoi on a aspiré, en voulant écraser autrui.

Souvenez-vous de la fable de Jean de la Fontaine: " La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf.
Souvenez-vous des régimes monarchiques, des rois et de leur cour et privilèges au détriment d'un peuple qui meurt de faim.
Souvenez-vous de la crise de 1929, qui va avorter de régimes fachistes et totalitaires et déclancher  une seconde guerre mondiale. 

Nous avons la société et le système que nous avons nous-mêmes crée, nous avons les dirigeants que nous avons nous-mêmes élu, nous avons la vie que nous avons nous-mêmes désiré. 
Il est de notre propre responsabilité de prendre conscience individuellement si nous nous reconnaissons au sein de cette société, si nous avons notre place au sein de ce système, et à défaut de vouloir changer le monde, de commencer par changer soi-même et nos pensées sur le scénario social et de vie que nous désirons.
Chaleureusement
Christophe GEORGIN

jeudi 10 novembre 2011

L’éjaculation précoce – comment s’orienter ?

Bonjour chers lecteurs et lectrices,
A l'honneur aujourd'hui, le CANADA qui est après la France et les États-Unis, le 3éme pays à visiter régulièrement le blog. J'en profite ainsi pour saluer les Canadiens et les Canadiennes. 
Je vous présente Nicole AUDETTE, (dont lien du site en bas de son article)

Sexologue-clinicienne et psychothérapeute depuis une vingtaine d'années, bachelière en éducation sexuelle, maîtrise en sexologie-clinique de l'Université du Québec à Montréal.
Co-animatrice avec le Dr. Jean-Yves Desjardins, PhD psychologue et sexologue, de séminaires de formation professionnelle et des "Vivre en amour" s'adressant à tous.
Auteur de nombreux articles sur la santé sexuelle et amoureuse.
En 2011, créatrice d'une sexothérapie complète pour les éjaculateurs précoces sur vidéo (DVD), (cliquer sur la photo):                                                 

Formatrice accréditée pour sexologues de l'Institut sexo-corporel international Jean-Yves Desjardins: Genève (2006-07), Vienne (2009), Zürich (2011). Conférencière aux Congrès international de sexologie à Montréal (2005), et  Lugano (2007).
Je laisse la parole à Nicole AUDETTE et la remercie de sa présence sur ce blog:  
                                       L’éjaculation précoce – comment s’orienter ?
Il y a une multitude d’approches et de produits qui s’adressent aux éjaculateurs précoces et rapides, souvent même contradictoires et partielles, ou tout le moins, incomplètes. Un éjaculateur précoce qui ressent un besoin urgent de trouver une solution à sa situation doit se méfier de toute cette confusion déroutante.

Même les sexologues qui nient que l’éjaculation précoce est d’origine physiologique et pratiquent des thérapies cognitives, ont tendance à donner des exercices de respiration et à faire appliquer des techniques d’arrêt-départ. C’est une contradiction, mais c’est au moins un début.
Voici un exemple que j’ai vécu récemment lorsqu’un jeune homme de 29 ans est venu me consulter après avoir suivi deux autres thérapies. Trois rencontres lors d’une première tentative, puis dix autres avec une sexologue qui lui affirmait que son problème n’avait rien à voir avec la physiologie et que tout était dans sa tête. Toutefois, après avoir parlé de son enfance, de ses parents, de ses amours, il parlait de sa semaine de travail sans que rien ne change. Il faut dire que ce jeune homme possédait une rare maturité et un grand équilibre émotionnel. Il avait une relation saine avec sa copine et son avenir professionnel était prometteur. Son seul problème était son incapacité à savoir gérer son excitation sexuelle.

A de sa 10e rencontre, sa thérapeute, sans doute à bout de ressource, lui remis un DVD que j’avais créé il y a quelques années. Hors, ce document explique et démontre tout l’impact des réactions physiologiques sur le contrôle éjaculatoire.

La capacité de saisir son point de non retour n’est que le premier pas à franchir pour l’éjaculateur précoce ou rapide qui se demande « par où commencer ? » Mais, la plupart des hommes, lorsqu’ils se masturbent, le font mécaniquement et dans un but de soulagement. Ils franchissent ainsi le seuil qui les fait basculer vers la décharge éjaculatoire. S’ils veulent y parvenir, ils doivent plutôt prendre leur temps et respirer de manière adéquate pour calmer les tensions qui se créent dans le bas de leur ventre quand ils sont excités.

Voilà une des premières habiletés qu’un éjaculateur précoce doit intégrer pour réussir à contrôler son excitation. Mais ce n’est que le début. Car il lui faut apprendre à bouger différemment de manière à influencer le rôle des tensions musculaires, grandes responsables de l’éjaculation précoce. C’est par une démarche sexocorporelle, qui comprend des exercices bien spécifiques, que tout cela s’apprend. J’ai conçu une thérapie complète sur DVD qui démontre toutes les habiletés à développer afin d’influencer et de déjouer les facteurs physiologiques impliqués dans l’éjaculation précoce.

Ce sont donc des apprentissages bien concrets que l’éjaculateur précoce et rapide doit développer. C’est seulement dans ces conditions qu’il parviendra à contrôler son excitation et à maximiser son plaisir avec une femme.

Nicole Audette, sexologue
Spécialiste de l’éjaculation précoce

lundi 7 novembre 2011

Vendre sa maison vite et bien: Les 9 clés essentielles

Bonjour, aujourd’hui je vous présente un site sympa où vous découvrirez que pour vendre une maison, il ne suffit pas de se pencher sur les aspects pratiques. En effet, le développement personnel tient une part importante dans la réussite et la vente. 
Sabine nous explique son approche.


Un nouveau concept à découvrir !                                 

Vous le savez, certaines personnes ont des difficultés lorsqu’elles veulent vendre leur maison. Ce qui signifie, qu’elles éprouvent facilement de l’anxiété, qu’elles ne savent pas comment procéder efficacement. Et on ne vend pas une maison tous les jours ! Le point de mire de ce concept est d’aider ces personnes à passer ce tournant dans leur vie, le plus facilement possible en leur donnant toutes les clés pour réussir.

Ces clés, au nombre de 9, forment la globalité du concept. Un concept d’ailleurs dynamique puisqu’il repose non seulement sur des techniques de développement personnel, mais aussi sur des méthodes d’ordre pratique.
L’objectif est de valoriser sa maison, de connaître les points forts comme les points faibles, de l’optimiser pour la vendre, et aussi de gagner en confiance pour mettre toutes les chances de son côté ; ceci en éliminant les doutes, les craintes, les préjugés inhérents à la vente d’une maison, et il y en a de toutes sortes !

J’ai rencontré beaucoup de particuliers qui vendaient leur maison, et j’ai découvert bon nombre de blocages, de résistances, de manque d’assurance, et j’ai compris ce qui pouvait clocher dans leur démarche.
En me penchant sur ce qui pouvait empêcher ces gens de vendre leur maison rapidement, j’ai obtenu de nombreuses informations, que j’ai analysées. Et grâce à cette analyse, le concept est né, avec une partie pratique dans le but de mettre en valeur la maison, et une partie davantage centré sur le mental, car il tient une place majeure dans la réussite.

Vous pourrez découvrir sur le site un ouvrage complet « vendre sa maison vite et bien, les 9 clés essentielles » qui offre toutes les étapes à mener pour vendre une maison rapidement, et aussi un accompagnement personnalisé, pour être véritablement guidé dans chacune des étapes.
Et prochainement, un programme en ligne verra le jour, un véritable guide pas à pas, avec des exercices, et des suggestions personnalisées. Encore quelques semaines de patience pour peaufiner tous les détails.

Un site à découvrir et partager :

Sabine.

lundi 31 octobre 2011

Ces personnes qui s'identifient à leur souffrance ...

Avant-propos: A l'honneur aujourd'hui, une amie psychothérapeute, Geneviève SCHMIT qui a écrit un superbe article sur l'identification de sa souffrance.   

Vous trouverez en bas de l'article, les liens de son site et blog que je vous invite à visiter afin de mieux appréhender la psychopathologie des manipulateurs pervers narcissiques. Elle anime aussi des groupes de parole à PARIS (dont lien dans la colonne de droite) sur le thème des pervers narcissiques en compagnie d'un intervenant extérieur (Avocat ).     

 

Ces personnes qui s'identifient à leur souffrance ...



Mon expérience de psychothérapeute analyste spécialisée dans l'accompagnement et le soutien des femmes victimes de violence psychologique m'a amené à croiser le chemin d'hommes et de femmes surtout, qui dégagent, sous des apparences de bienveillance, une énergie de violence particulièrement nocive.
Étant régulièrement la cible de ces personnes, et ayant eu le témoignage d'autres professionnels compétents vivant les même expériences que moi, j'ai cherché à comprendre ce qui les motivent.
Pour moi il y avait un non sens car, dans mon monde de Bisounours, il est logique que défendant la même cause nous devions nous unir.
Alors pourquoi ??? Pourquoi tant d'acharnement ?

J'en suis arrivée à la conclusion que ces personnes se sont identifiées à leur cause.
Autrement dit, elles sont devenues cette cause et n'existeraient plus sans cette agitation.
Les professionnels apportant une autre vision que la leur, vision restée sclérosée sur la violence et la haine, deviennent donc un danger pour elles.
Ces personnes n'admettent aucun avis contradictoire et éjectent avec une violence à la hauteur de leur état interne ceux qui, à leur yeux, s'opposent à elles et à leur vérité.
Elles sont mues d'une grande colère qu'elles ne peuvent diriger vers la vraie source et donc, pour soulager cette tension, trouvent un bouc émissaire.
De plus, dégageant cette énergie destructrice, elles vont attirer à elles, tel un trou noir, les « victimes » qui se trouvent à ce stade légitime de colère et vont les y maintenir.
C'est là que ce trouve le plus grand danger.
La colère est une énergie qui est indispensable pour mettre en mouvement le changement dans le cadre de la manipulation perverse. Par contre, si l'on maintient cette énergie puissante en l'état, elle fini inévitablement par se retourner contre les personnes elles-même, engendrant parfois même la maladie.

S'identifier à la souffrance

Mon expérience professionnelle m'a permis de me rendre compte que certaines victimes de manipulateurs pervers en arrivent à s'identifier à leur souffrance.

Je veux dire par là qu'elles « deviennent » cette souffrance. Elles « sont » le symbole de la souffrance de toutes les autres.
Sans l'expression de cette souffrance elles pensent inconsciemment ne plus exister.
Toute leur vie tourne alors autour de ce drame et de ses conséquences. Elles tombent dans ce que l'on pourrait appeler une complaisance victimaire.
Elles se découvrent une énergie (colère – haine) immense qui, ne pouvant être contenue, peut être renvoyée vers l'extérieur (objet de transition).
Elles semblent capables de traîner cette haine et cette violence toute leur vie puisqu'elles sont devenues leur identité. C'est un clivage d'image.

Il faut bien comprendre que si ces personnes en sont là c'est qu'elles n'ont pas trouvé d'autres voies  pour évacuer ce déferlement d’émotions de souffrances ressenties.
Le travail de consolidation de la blessure intérieure n'a pas pu se faire.
Plus la souffrance persiste dans le temps plus l'individu peut acquérir une personnalité qui se nourrit elle même de cette perversion. Ces blessures résonneront alors sur des instances perverties.
Elle pourra vivre des phénomènes dissociatifs qui auront des postures perverses comme celles-là même qu'elles combattent.

Cette énergie de haine, de colère, de souffrance peut alors, soit se retourner contre elle-même (maladie), soit être orientée vers l'extérieur.
Dans ce deuxième cas, deux possibilités encore : Soit elle deviennent perverses à leur tour en manipulant les autres pour leur propre bénéfice, soit elles légitimisent cette capacité acquise et créent une dérivation en intervenant dans des groupes, forums ou autres lieux d'échanges sur le sujet qui fait leur identité propre.
Elles déversent l'énergie de leur colère et haine non gérée pour se libérer de leur tension et provoquent  ainsi des réactions vives abondant dans leur sens et dont elles se nourrissent à leur tour.

Dans la première possibilité, on peut voir émerger des maladies dues à des disrégulations, d’abord neuronales puis hormonales qui provoquent à bas bruit des maladies aiguës dans un premier temps puis chroniques par le suite. On trouvera souvent des maladies auto immunes, des cancers, SEP, fibromyalgies, maladie de Crohn, etc. ...
Nous savons aujourd'hui à quel point le mental influe sur le corps physique !
Il est important de noter que certaines personnes font une forme de déni de leur état de souffrance intérieure, et qu'elles « subissent » alors leur symptômes qui leur sert parfois de faire valoir.

Dans la seconde possibilité elles vont prendre leur revanche sur la vie, prenant pour acquise la croyance que le monde est mauvais, qu'il faut se battre pour se protéger et détruire ce qui les menaces personnellement dans leur identité.
Et dans le dernier cas, elles vont  souvent souhaiter créer, animer des groupes qui vont drainer vers elles d'autres victimes qui sont dans cette étape légitime et normalement temporaire de colère, l'alimentant de la leur et se nourrir de celle des autres.
Ces personnes là sont prompte à détruire tout ce qui peut s'opposer à elles car, comme pour les manipulateurs pervers qu'elles combattent, elles ont besoin d'être reconnues dans cette souffrance.
Elles se « nourrissent » du conflit mais ceux/celles qui s’opposent en mettant en évidence leurs contradictions deviennent des ennemis » car ils sont vécus comme mortifères.
Ceux qui s'opposeront à elles deviendront des boucs émissaires, des personnes à abattre.

C’est ce qui peut arrive avec les perversions ou séquelles de perversions lorsqu'il n'y a pas eu de résilience.

Et si quelqu’un s’oppose à cela, il sera vécu, sincèrement, comme un agent de mort.
Éliminer le sujet du problème, du conflit intérieur revient pour elles à éliminer le problème …
Leur pulsion peut alors être utilisée pour rassembler et utiliser les victimes qui les entourent afin de les soutenir dans leur besoin d'être un bourreau expiatoire.
Ces mécanismes ont pour but de soulager leurs propres tensions.

Que faire pour accompagner ces personnes vers la voie d'une résilience qui les aidera et protégera ceux qui les entourent ?
Cette tâche semble bien difficile car elles ne sont pas demandeuses, et se vivent souvent dans la domination et le contrôle des autres…

Au niveau individuel il serait toute fois important de tenter de mettre en évidence le caractère stérile de la posture mise en place.
Ensuite les ramener à ce qui est positif en elles, ce qu'elles ont construit, revenir aux éléments simple de leur vie actuelle.
Au niveau plus social, il n'y a malheureusement pas grand chose à faire car, comme avec les manipulateurs pervers, tout ce qui pourra être avancé comme argument salvateur, sera déformé et utilisé comme élément destructeur.

Même s'il est bon d'en profiter pour faire une introspection, la personne utilisé comme objet à abattre ne doit jamais se justifier de ce qu'elle est ou de ce qu'elle fait !
En aucun cas contrer car cette attitude a pour capacité d'alimenter leur énergie.
Mais il ne faut pas non plus se laisser externaliser du territoire …
Peut être se dire qu'il y a quelque chose en soi qui les dérange, qu'elles ne peuvent atteindre et donc veulent détruire.

Geneviève SCHMIT
http://cabinet-hypnose.fr
http://pervers-narcissiques.fr

mercredi 26 octobre 2011

REMERCIEMENTS - THANKS - DANKESCHÖN

Vous êtes de plus en plus nombreux au fil des mois à venir me rendre visite et je vous remercie de contribuer au succès grandissant de ce blog.
Chaleureusement

You are more and more numerous in the course of the months to come to visit me and I thank you for contributing to the success growing of this blog
Warmly

Sie werden, im Laufe der kommenden Monate immer zahlreicher, mich zu besuchen und ich bedanke mir bei Ihnen, zum dieses blog wachsenden Erfolg beizutragen
Herzlich

mardi 25 octobre 2011

La Violence des Enfants: Reflet d'une société malade d'elle-même

De plus en plus de faits divers dramatiques ont lieu à l'école qui est une institution républicaine où les enfants logiquement apprennent à lire, écrire, se sociabilisent, s'instruisent et se structurent socialement au sein de la communauté. L'école de mon enfance a bien changé, elle est devenue, non plus un lieu d'apprentissage de la morale et des valeurs, mais un lieu de violences verbales, physiques, humiliations, rackets, viols collectifs, meurtres, suicides. Désormais, l'école publique n'est plus un lieu sécurisé avec un cadre définit et structuré.
Des enfants, de jeunes enfants meurent ou sont agressés sauvagement par leurs camarades et ce de plus en plus jeunes.
Dernier fait divers en date qui me fait réagir aujourd'hui: une fillette de 2ans et demi agressée à l'école maternelle par quatre élèves de grande section l'ont entraînée à l'abri des regards, derrière une petite cabane, pour ensuite la frapper violemment.

Pourquoi une telle violence si jeune, si précoce?
Je ne peux pas concevoir que ces jeunes enfants aient conscience de leurs actes, ils ne font que reproduire des comportements vus ou appris et qu'ils pensent être le comportement adéquat pour être intégré, reconnu dans une société déstructurée et malade ou comme étant la bonne résolution à tous problèmes.
Dans le cas de ce dernier fait divers, il s'agit réellement de violence gratuite et sans fondement justifié, c'est en cela que je la trouve très grave, toujours plus jeune, plus brutale, quotidienne et banalisée.

La violence est en chacun de nous, elle est instinctive:
Il a été démontré par de nombreux chercheurs que la violence est ancrée dans tout le règne animal et nous n'échappons à cette règle, il s'agit d'un instinct de survie naturel pour l'individu et pour l'espèce.
A chaque fois que nous nous sentons menacés dans notre intégrité, nous devenons instinctivement violents même si cette menace n'est pas réelle mais le fruit de notre interprétation ou si on nous fait croire que nous sommes menacés. La violence est liée aussi à l'environnement culturel (TV, informations, films, magazines), sociale(chômage, exclusion,précarité, pauvreté) et à l'éducation (manque de cadre protecteur, de références parentales, de limites) et à la souffrance non résolue des parents que les enfants vont reproduire.
 
Quelle émotion engendre la violence?      
La colère: Non satisfaction de nos besoins: comme un bébé qui va se mettre dans une profonde colère si nous ne répondons pas de suite à son besoin de manger. Et nos besoins que nous confondons avec nos envies sont de plus en plus stimulé par une société de consommation agressive. Le constat de ne pas "avoir" engendre une grande frustration qui va s'exprimer par la colère. Le manque de considération et d'appartenance va générer un sentiment d'injustice ou de rejet, d'exclusion. Des quartiers ghettoïsés, non réhabilités, non rénovés, où règnent le chômage, la pauvreté, la discrimination va accentuer ce sentiment d'exclusion et engendrer la violence. Ce sont les banlieues qui flambent, pas les quartiers riches ou en centre-ville.

La peur:  Elle provient d'un sentiment d'insécurité pour soi, sa famille, pour l'espèce. C'est l'instinct de survie qui se met en place. Imaginez que malgré votre bonne volonté, efforts, vous perdez ou ne trouvez plus de travail... Pas de travail, pas d'argent, vous avez de plus en plus de mal à subvenir non à vos envies mais à vos besoins naturels (manger, se loger, s'habiller) et que quotidiennement, vous êtes assaillis de mauvaises nouvelles: c'est la crise, licenciements, augmentation du chômage, encore et encore plus de sacrifices à faire, et pour certains: stigmatisation, discrimination, racisme. Et en même temps, vous apprenez aussi qu'il n'y a jamais eu autant de millionnaires, de milliardaires en France et dans le monde. Il y a de quoi avoir peur !
Il arrive un moment où le choix est simple: subir et vous laisser mourir ou réagir dans la colère face à un sentiment d'injustice de plus en plus flagrant. Vous avez peur pour votre survie, celle de votre famille et de votre communauté.

L'éducation parentale:  Quand les parents ont perdu leurs repères, cadre de référence qu'il soit personnel (souffrances dans l'enfance, maladie, dépression, suicide), affectif (divorce, séparation), social (chômage, exclusion), que leur vie a perdu son sens face à un sentiment d'isolement et d'un avenir incertain.
Quand les parents sont eux-mêmes déstructurés, la violence s'installe dans le foyer (violences conjugales, drames conjugaux), dans le quartier (révoltes, délinquance), dans la société elle-même.
La violence devient le cadre de référence pour se faire entendre, être considéré, appartenir, pour survivre.

La société et la politique:  Face à une société centrée sur l'individu, à la satisfaction primaire de nos envies, de posséder encore et toujours plus, de faire des profits et non sur l'échange, le partage et le désir d'appartenance à une communauté. La violence s'est installée sournoisement partout et nombreux sont les mouvements de grèves pour dénoncer une violence quotidienne.
Nos politiques sont les premiers à user de violences verbales dans leurs propos (manque de respect vis-à-vis de leurs concitoyens et entre eux), dans leurs actes (affaires qui n'inspirent pas l'honnêteté, les valeurs morales), leurs décisions (accroître les inégalités sociales, stigmatiser des communautés).
Quand vous décidez pour préserver une caste financière minoritaire, d'appauvrir votre peuple encore plus, que vous diminuez pour des raisons budgétaires les aides alimentaires, les aides sociales, les acquis sociaux, la couverture sociale, que vous supprimez des effectifs dans l'éducation nationale, la santé, la police, la justice, que vos décisions provoquent des licenciements, des délocalisations, des fermetures d'entreprises, que tout cela augmente le chômage, la précarité, les inégalités dans votre pays, vous détruisez le cadre de référence de la société dont vous avez la charge. Les individus ne se reconnaissent plus au sein de cette société, ne trouvent pas leur place et il ne faut surtout pas s'étonner que dans un sursaut instinctif, qu'ils deviennent violents vis-à-vis de leurs semblables.

La violence n'est pas une solution, elle engendre elle-même de la violence en réponse. 
Je ne l'excuse pas, je ne la prône pas, je la comprend car elle est l'expression brutale et instinctive d'un profond mal-être individuel et social.
 
Chaleureusement à vous
Christophe GEORGIN       

lundi 17 octobre 2011

La nouvelle image de soi: Facebook, Twitter et consorts

Quelle formidable invention que l'ordinateur, internet et les réseaux sociaux car ces moyens de communication permettent à des personnes qui ne se seraient jamais rencontrées d'un bout du monde à l'autre, de le faire et de communiquer. L'information circule plus vite et d'un clic, nous pouvons nous retrouver virtuellement à n'importe quel endroit du monde, sans quitter sa chaise.
Les plus célèbres d'entre eux: Facebook et Twitter se retrouvent même au centre de l'information comme étant une source plus rapide que les agences de presse. L'information est d'abord annoncée sur un de ses réseaux sociaux puis relayée ensuite par les médias. Des événements sociaux telles les révolutions arabes et mouvement des indignés du monde entier prennent leur source sur le réseau social. Ils deviennent aussi un contre-poids à l'information ou désinformation officielle des médias et gouvernements. Ils se retrouvent aussi parfois au centre de drames et faits divers, les autorités judiciaires consultent le profil Facebook ou Twitter des individus concernés pour y trouver un profil psychologique, des indices, des explications ou des témoignages.
Il se retrouvent aussi comme nouvelle vitrine virtuelle des sociétés, entreprises, associations, artistes en tous genre. Pour celui qui veut communiquer au plus large public, il se doit d'utiliser les réseaux sociaux.
Facebook et Twitter sont donc devenus: une source d'informations et de communication marketing.
Mais pas que cela...


Les réseaux sociaux sont avant tout, utilisés par le quidam pour pouvoir rentrer en relation avec l'autre, faire des connaissances, échanger, partager, se montrer, se dévoiler et donc d'exister (même) virtuellement aux yeux des autres et, c'est cet aspect que je vais explorer.

Avant, quand nous désirions rencontrer une personne, nous allions la voir chez elle ou l'invitions chez nous et nous partagions ensemble visuellement, des émotions, des ressentis. Cela avait l'avantage d'un vrai rapport constructif, authentique.
Maintenant, sur les réseaux, nous communiquons avec des personnes que nous ne voyons pas et aussi que nous ne connaissons pas réellement.
Nous rentrons chez eux (leur mur) quand bon nous semble, sans se préoccuper s'ils sont disposés à nous recevoir et parce qu'ils nous ont accepté en contact (la permission), nous avons le pouvoir intrusif de rentrer dans leur vie en toute sécurité devant notre écran, dire ce que bon nous semble sans être inquiété.     
Cela nous donne un sentiment de "toute puissance" sur l'autre. En étant informé en permanence, de ce qu'elle fait, de ce qu'elle dit et en inter-agissant avec elle sur toutes choses, en laissant des commentaires, des "j'aime" ou pas, nous avons un contrôle sur elle, sa vie.
Qui accepterait cela de ses voisins, collègues, de la boulangère ou du marchand de journaux chez qui nous allons quotidiennement ? ...Personne.
Qui a en "amis", ses voisins, ses collègues, la boulangère, le commerçant du coin ? Beaucoup vont répondre, je n'ai pas envie que des personnes que je croisent soient informées de ma vie privée, cela ne les regarde pas. Et pourtant, combien dans vos contacts sont réellement des ami(e)s que vous rencontrez régulièrement ?
Sur les réseaux sociaux, nous ne rentrons pas en contact physique avec la personne, nous ne voyons pas ses réactions émotionnelles et cela nous rassure, nous protège.
Courant chez les adolescents et jeunes adultes, on n'hésite pas à humilier, insulter, menacer et combien parmi eux le feraient face à la personne incriminée?
Nous sommes donc face au net comme face à un miroir, nous imaginons et projetons sur nos interlocuteurs virtuels, nos sentiments, nos pensées comme étant les leurs.

Autre constatation: Étant protégé, nous restons dans un moi idéal de nous, c'est-à-dire que nous nous montrons tels que nous souhaiterions être et pas vraiment tels que nous sommes puisque nos réactions seront différentes (exagérées ou minimisées) de ce qu'elles peuvent être instantanément dans la vraie vie.
C'est aussi pour cette raison que nous avons tendance à idéaliser la relation avec l'autre (nous ne le connaissons pas, nous l'imaginons), il n'est que la projection de nos sentiments et pensées et devient... fantasme.
Étant positionné dans un moi idéal de soi et de l'autre, nous ne sommes plus dans la réalité, ni dans l'intimité avec l'autre mais avec nous-mêmes et nous ne faisons que de répondre à ce besoin narcissique d'être au centre du monde, d'être tout puissant face à l'autre.

Des internautes racontent leur vie sans pudeur sur leur mur mais refusent de se dévoiler en thérapie, encore plus si c'est une thérapie de groupe. Autre exemple, il est devenu plus facile de parler à des personnes inconnues et idéalisées qu'à des personnes proches comme ses voisins. Pourquoi ?
Parce que notre "ami" virtuel est comme nous le désirons, il ne juge pas nos actes, nos pensées, il est accueillant à n'importe quelle heure et surtout il est prêt à nous aimer, nous admirer en cliquant sur "J'aime" ou en nous envoyant des "pokes".
Des comiques (Gad Elmaleh ou Elie Semoun ), des séries TV (South-Park, les Simpsons) se sont emparés avec humour de nos travers virtuels.

Il y a aussi un côté exhibitionniste que nous n'oserions pas dans la vie réelle, en s'exposant ainsi face à des inconnu(e)s - imaginez que demain tous vos "amis" s'installent chez vous, seriez-vous aussi naturel que sur le réseau ou tout simplement, vous-même? Là encore, nous avons la sensation d'être le centre du monde sans être dérangé dans sa propre intimité.

Le côté narcissique va se retrouver prononcé chez les collectionneurs effrénés d' "amis" à plus de milliers de contacts, baromètre de leur popularité virtuelle, submergés de messages, de notifications jusqu'à en oublier leurs vrais amis réels, et chez ceux qui s'exposent en se photographiant eux-mêmes en gros plans style:
Zazie dans le métro, Zazie dans le jardin, Zazie au salon, Zazie au restaurant, Zazie en bateau...etc...etc...
Il n'y a pas d'échanges autre qu'approuver ou remercier ceux et celles qui les ont flatté à coups de "j'aime" ou de "oh! ah! super! génial! bravo! félicitations! etc..."  Est-cela la vraie vie de la relation à l'autre ?

Les réseaux sociaux nous permettent de vivre dans notre imaginaire et non la réalité, tout en flattant notre égo.
Ils sont un puissant moyen de communication mais nous ne communiquons plus au sens propre du terme, en intimité avec la personne en toute authenticité, sincérité, et "in vivo". 
Nous ne sommes pas vraiment dans la relation à l'autre, nous communiquons avec nous-même avant tout, avec notre moi idéal et sommes dans la relation à soi.

Chaleureusement à vous
Christophe GEORGIN

lundi 10 octobre 2011

Le besoin de reconnaissance

Pour vivre, nous avons des besoins comme l'explique LA PYRAMIDE DE MASLOW:


Accomplissement personnel (morale, créativité, résolution des problèmes…).                                    Estime (confiance, respect des autres et par les autres, estime personnelle)                                   Besoins d’appartenance et affectif (amour, amitié, intimité, famille, sexe).
Besoins de sécurité (du corps, de l’emploi, de la santé, de la propriété…).
Besoins physiologiques (respirer, boire, dormir, manger).

Eric BERNE, père de l'Analyse Transactionnelle a démontré que le besoin de reconnaissance sociale, est pour l’homme (animal social) un besoin aussi important que les besoins physiologiques.

Signes de reconnaissance: Ce sont des stimuli physiques, verbaux ou non verbaux, positifs ou négatifs, conditionnels ou inconditionnels, constructifs ou destructifs qui vont confirmer à l'individu son existence et sa place au sein de la société.
Besoin de reconnaissance: besoin d'être reconnu par les autres.

Imaginez un instant: Vous vous levez de bonne humeur et partez au travail. En chemin, vous croisez votre voisin, vous lui adressez un sourire et lui dites "bonjour", il ne vous regarde pas, ne vous répond pas et continue son chemin comme si vous n'existiez pas. Votre réaction sans doute va être de vous dire " Ah! Il est de mauvaise humeur...".
Vous arrivez à votre travail, en passant dans le hall, vous dites "bonjour" à la standardiste ou hôtesse d'accueil avec qui vous avez l'habitude de blaguer. Elle ne vous répond pas et continue comme si de rien n'était et répond aux appels téléphoniques.Vous allez sans doute vous dire " Décidément, tout le monde fait la gueule aujourd'hui".
A votre bureau, vos collègues ne vous disent pas non plus bonjour, vous ignorent et ne répondent pas à vos blagues ou à vos sollicitations. Là, vous commencez à douter non plus des autres, mais de vous " Mais, qu'est-ce que j'ai fait?". Vous passez la journée sans échanges verbaux ou non verbaux (sourires, tape amicale sur l'épaule) la journée vous paraît une éternité.
Vous rentrez chez vous et décidez de vous confier à vos amis. Vous les appelez, ils ne répondent pas. Alors, vous leur laissez un message sur leur boîte mail, ils ne répondent pas...
Comment vous sentez-vous ? Toujours aussi heureux ?

Plus vous avez de l'estime ou de l'affection vis-à-vis d'une personne, si celle-ci ne répond pas à votre besoin de reconnaissance (positivement ou négativement), plus vous allez vous sentir blessé par un sentiment de rejet ou d'abandon et vous allez naturellement vous culpabiliser sur une attitude que vous auriez peut-être eu, justifiant ce manque de reconnaissance. Votre estime de vous va décroître pour laisser place à la tristesse, la colère.
D'une position initiale JE SUIS OK - LES AUTRES SONT OK (Aller de l'avant avec l'autre), vous passez dans une position JE NE SUIS PAS OK - LES AUTRES SONT OK ( Fuir l'autre).
Si cette situation de manque de reconnaissance perdure, que vos demandes d'explications sur vous, sur l'autre n'obtiennent de réponses,  que vos signes de reconnaissance restent sans réponse de la part de la personne à qui vous les envoyez, votre incompréhension et votre colère vont prendre le dessus.
De la position JE NE SUIS PAS OK - LES AUTRES SONT OK vous passez dans une position JE NE SUIS PAS OK - LES AUTRES NE SONT PAS OK (Etre dans l'impasse).

Vous avez dès lors deux choix possibles:
- Vous êtes convaincu que vous ne valez rien, ni les autres et vous vous enfoncer dans la dépression.
- Vous décidez d'être OK avec vous, de repartir de l'avant et considérant que l'autre N'EST PAS OK, vous vous débarrassez de lui en rompant le lien affectif qui vous lie. JE SUIS OK - LES AUTRES NE SONT PAS OK (Se débarrasser de l'autre).

Votre estime de soi va remonter au fur et à mesure que vous vous sentez OK, et vous pourrez de nouveau passer dans votre position initiale JE SUIS OK - LES AUTRES SONT OK.
   
Prenez n'importe laquelle de vos relations et faites le constat suivant, elle ne peut être saine que dans la position où il y a un échange mutuel de reconnaissance et d'estime.

Vous avez aussi un autre genre de relation:
JE SUIS OK et LES AUTRES SONT OK, je vais de l'avant avec les autres.
Sauf que l'autre est OK avec vous tant que vous lui envoyer des signes de reconnaissance ce qui est normal mais vous vous apercevez que vous n'avez pas de signes de reconnaissance autre que la réponse de ceux que vous lui avez envoyé. Il prend, prend tant que vous l'admirez ou l'aimez. Combien connaissent ce genre de relations?
Je donne et ne reçois rien en retour...Dites vous que s'il n'y a pas un échange naturel de signes de reconnaissance, c'est tout simplement parce que l'autre est dans la position:
JE SUIS OK - LES AUTRES NE SONT PAS OK.
Inutile de perdre votre temps, votre énergie, votre estime de vous avec ce genre de personnes et continuez votre chemin pour vivre des relations sincères où le partage et l'échange existent dans une relation bilatérale et non unilatérale.

Chaleureusement à vous
Christophe GEORGIN

 

jeudi 6 octobre 2011

Si Triste Anne m'était conté ...

Je vais vous raconter une petite histoire de faits divers dont nous en avons été les témoins incrédules cet été.
Je ne fais que colporter les informations et les dires, dont les protagonistes de cette histoire incroyable nous ont abreuvé en cette période estivale où il ne se passe jamais rien...

Il était une fois... une petite fille aux cheveux longs et châtains foncés, frêle et toute menue, au visage pâle et laiteux (symbole d'innocence). Elle portait sur elle pourtant, les stigmates d'un manque d'affection apparent, entre une mère trop accaparée par sa carrière politique et un père administratif, affairiste et de passage...
Deux parents absents qui ont autre chose à faire que de s'occuper de la pauvrette, entre une mère qui ne supporte pas les enfants: « Ça dérange, ça fait du bruit, ça pose des questions, ça demande de l'attention. » et un père plus préoccupé par sa libido que par ses progénitures.
Dans ce contexte, elle ne trouvait pas sa place d'enfant et n'existait pas affectivement aux yeux de ses géniteurs.
Elle portait comme un sceau tatoué sur la peau, le même prénom que sa mère accolé à celui d'une mystérieuse personne... Inconsciemment, il lui était dicté: ne sois pas toi-même, soit pour toujours le prolongement de ta maman, sois aussi cette autre mystérieuse personne, mais ne sois pas toi même, n'est pas d'identité qui te distincte de nous, de moi.
La mère seule, sans aimant mais beaucoup d'amants « plein d'hommes défilent chez ma mère », décide de confier la pauvrette à une nourrice qui s'avérait être une pocharde alcoolique et violente qui martyrisa à plusieurs reprises la jeune enfant. Et de surcroît, cette vilaine à un ami qui tripote la pauvre triste Anne.
Le monde des adultes lui apparut très vite comme un monde dénoué de sentiments, cruel et pervers.
Elle écrit son mal-être sur un petit cahier à carreaux , seul ami confident qui puisse comprendre sa détresse et plus tard en fera un roman autobiographique où elle conte son enfance douloureuse...« J'ai oublié de la tuer »
Bon an, mal an, elle traîne ses guêtres et son fardeau sur les bancs d'écoles et d'université et décide alors d'extirper sa souffrance en la couchant sur du papier. Les adultes n'ont pas eu l'écoute et l'attention dont elle avait besoin car personne ne l'entendait, ne l'écoutait, ne la voyait, ne faisait attention à elle.
Alors, elle prit la ferme résolution qu'un jour enfin, on fera attention à elle, qu'on la lira , qu'on l'adulera, qu'on parlera d'elle. Elle sera une grande romancière et sa mère sera fière d'elle...
Pour commencer, elle décida de rompre ce fardeau ombilical en se débaptisant. Et n'écoutant que son coeur meurtri, elle se prononça pour autre prénom: Triste Anne.  
Éprise de positivité, de joie de vivre, insouciante, elle demanda à sa mère si elle connaissait des personnalités à interviewer pour son tout premier projet au titre bien évocateur: Erreurs avouées.
Pourquoi n'a t-elle pas commencée par interviewer sa propre mère ?
Parce que les femmes ne commettent sans doute jamais d'erreurs, ce sont les hommes dont elle entretient à la fois un manque et une haine refoulée qui les commettent.
Et là, la bonne mère a une idée de génie ! Elle lui conseille d'aller voir sur ses recommandations Père-Grand. De plus Père-Grand a des relations, c'est un homme "extrêmement chaleureux, sympathique et bourré de talents" qui pourrait l'aider, en ces temps difficiles, à se faire une place dans la société.
Elle le connaît bien sa mère, elle sait qui est Père-Grand pour avoir goûté à sa virilité brutale et débridée. Maman sait que Père-grand est " un prédateur qui cherche non pas à plaire, mais à prendre, se comportant avec l'obscénité d'un soudard " un prédateur sexuel, un loup !
Après avoir maintes fois mis en garde la petite sur la perversité des hommes (mais était-ce encore utile après tout ce qu'elle avait subit et vu), et surtout de ne pas parler à des inconnus en chemin, elle lui remet un petit panier d'offrandes pour Père-Grand.
Triste Anne part seule dans cette forêt de béton et de tours pour rendre visite à Père-Grand.
Elle est toute guillerette à la perspective de rencontrer ce Père-Grand.
Arrivée sur place, Triste Anne ne reconnaît pas le bureau de Père-Grand, elle a des doutes mais elle rentre quand même.
Père-Grand reçoit la petite avec la plus grande attention et gentillesse qui soit et se rapproche d'elle...

Triste-Anne: " Oh ! Père-Grand, comme vous avez un grand appartement !"
Père-Grand: " C'est pour mieux te recevoir mon enfant... "
Triste-Anne: " Oh! Père-Grand, comme vous êtes élégant ! "
Père-Grand: " C'est pour mieux vous séduire mon enfant... "
Triste-Anne: " Oh ! Père-Grand, comme vous avez une grande bouche !"
Père-Grand: " C'est pour mieux t'embrasser mon enfant..."
Triste-Anne: (Gênée) " Oh ! Père-Grand, comme vous avez de grosses mains !"
Père-Grand: " C'est pour mieux te caresser mon enfant... "

N'y tenant plus, Père-Grand se jette sur la fillette et tente de la violer !
Elle s'enfuit à toute allure, pleurant toutes les larmes de son corps et va se réfugier chez Maman.
Elle lui conte sa mésaventure (prévisible) et coup de théâtre ! Contre toute attente, Maman dissuade sa fille meurtrie de ne pas appeler le chasseur pour tuer ce loup ! Père-Grand est utile pour sa carrière, c'est un ami et ce n'est pas beau de montrer du doigt et d'accuser ! Ça fait mauvais genre et cela lui attirerait beaucoup d'ennuis...

N'écoutant que sa bonté naturelle, la pauvre se tait malgré le traumatisme vécu...
Elle comble son manque de reconnaissance maternelle, d'affection, dans des crises boulimiques, puis dans des soirées festives où l'alcool coule à flots et le sexe... qui fera l'objet de son deuxième roman " Trapéziste".
A défaut d'être reconnue par Maman, elle cherche a devenir son égal mais sans succès.

Huit ans plus tard...Triste-Anne reconnaît le méchant loup par la petite lucarne et décide, enfin, contre vents et marées, de désobéir: " Je te tiens salaud ! "
Mais voilà, encore une fois, elle est de nouveau "victime" car personne ou presque dans le village ne la croit.
C'est bien connu, les enfants racontent toujours des mensonges, il ne faut pas les écouter, seuls les adultes détiennent la vérité ! Et de nouveau, la voilà petite fille incomprise et frêle, rasant les murs de la cité sous sa capuche.
Après avoir jeté en pâture sa vie privée en public, la voilà sollicitée, interrogée, reconnue de toutes les victimes de l'avilie des hommes " tous des salauds...".
Mais cette victoire à un goût bien amer, cette reconnaissance n'est pas vraiment celle qu'elle aurait souhaité...

Comme l'histoire vécue par sa cousine "le petit chaperon rouge ", je pose la question suivante:
Qui est réellement le pervers dans l'histoire ? 
Le Loup qui n'a pas su résister à l'appel de la chaire fraîche ? A cet appât si gentiment offert sur un plateau ?
La Mère qui a envoyé sa fille seule dans la forêt, au milieu de pervers et de toutes sortes de danger en toute connaissance de cause ?
Triste-Anne qui s'est cachée d'elle-même pendant huit ans, en éternelle victime comme si de rien n'était et attendant... le moment propice pour coincer tout ce petit monde ?

Cette petite histoire est pleine d'enseignements comme tous les contes de fées sur la psychologie humaine où tout le monde à sa propre interprétation, prisme, croyances et se ment à soi-même et par conséquence aux autres.
Quand vous relirez le petit chaperon rouge, vous ne pourrez plus occulter cette sombre histoire...

Bonne nuit à tous
Chaleureusement
Christophe GEORGIN

lundi 3 octobre 2011

LES 5 AXES DU BONHEUR: L' ARGENT (5)

Qui n'a jamais désiré avoir de l'argent à la pelle, de s'acheter une belle et grande villa avec piscine, conduire des voitures de luxe, se dorer sous le soleil des Bahamas, faire le tour du monde, se réveiller un beau matin milliardaire et ne plus rien faire ? Il suffit de voir le nombre de joueurs au loto, au casino et autres jeux de hasard pour se rendre compte que beaucoup s'en remet à la chance, pensant qu'ils seront plus heureux une fois riche.
Et pourtant, la plupart des milliardaires le sont devenus sans avoir joué, ni misé sur la chance.
Alors pourquoi certains sont riches, très riches et d'autres pauvres si ce n'est en fait la cause de notre rapport à l'argent et à nous-même ? et inscrit dans notre scénario de vie que nous nous sommes construits inconsciemment petit enfant ?
Voilà un sujet qui est avec la sexualité, le thème tabou de notre société.
L'argent est à la fois rêvé, adulé, recherché mais aussi décrié, dénigré et méprisé. Il attire et fait peur, on le désire secrètement mais nous avons (pour certains) honte de l'avouer. Comme le sexe, l'argent est objet de fantasmes, de désirs et de besoins.
Tout dépend de notre relation avec l'argent et par delà de notre relation avec nous-même.
L'argent est symbole dans notre imaginaire de pouvoir, de liberté, de plaisirs, de la vie et de l'amour et il n'est autre que le miroir de l'amour de soi que l'on s'autorise ou que l'on se refuse. Il devient le baromètre de notre sentiment de sécurité ou de doute d'être vivant, entier, soi-même.

1) L'avare: Celui qui amasse, qui garde précieusement et jalousement son argent sous son matelas, sur un compte en banque non rémunérateur, qui ne dépense pas, n'en profite pas ni pour lui, ni pour les autres. Celui-ci garde son argent comme une protection pour lui-même (la peur de manquer un jour), et selon les psychanalystes, l'argent sert de remède contre l'angoisse de la mort. Il sait très bien qu'il n'emportera pas son argent avec lui dans sa tombe, qu'il ne pourra plus s'en servir. Alors pourquoi diable, n'en profite t-il pas de son vivant ? Il pense que sa fortune aux vertus magiques va le protéger:  je suis riche = je suis vivant.
Position existentielle: Je suis OK - Les autres ne sont pas OK.

2) Le dilapidateur: A l'inverse, il y a celui qui même en gagnant régulièrement une grosse somme d'argent, se retrouve sans le sou quelques mois ou années plus tard, ou se retrouve constamment à découvert. C'est un grand consommateur, il achète des choses pour le plaisir de posséder et ne s'en sert plus après. Il est très généreux et en fait profiter sa famille, ses amis. Oui, profitons en le temps d'être vivant. De nombreux gagnants du loto n'ont plus rien aujourd'hui car ils n'ont pas su gérer leur fortune. Ces personnes qui dilapident leurs avoirs avec frénésie, comblent un vide affectif et un manque narcissique. Plus je dépense = plus je suis reconnu, admiré, aimé et je me fais plaisir (je m'aime). Ils donnent aussi aux autres afin de se déculpabiliser d'en avoir plus. Position existentielle: Je ne suis pas OK - Les autres sont OK.

3) Le rêveur: Celui qui rêve de gagner beaucoup d'argent sans rien faire, ni efforts, s'en remet aux jeux de hasard et encore une fois: l'argent devient MAGIQUE. Croire aux contes de fées, du prince ou princesse charmante revient à la même chose. Le jour ou j'aurais de l'argent = je serais heureux, vivant, apprécié, reconnu. Cette quête imaginaire symbolise la recherche de l'amour de la mère ou du père dont l'enfant a été ou pense avoir été privé. L'argent remplace le "parent magique", " le parent idéalisé". Dés lors, cela peut devenir une obsession et une addiction (aux jeux de hasard) au même titre que le tabac, l'alcool, le sexe.
Là aussi, il s'agit de combler un vide, un manque affectif. Position existentielle: Je ne suis pas OK - Les autres sont OK.

4) Le pauvre:  C'est le genre de personne qui va travailler dur toute sa vie pour survivre dans un monde qu'il pense être hostile à lui-même. Il va se faire un petit plaisir de temps en temps après avoir payé ses factures, se retrouve dès le 10 du mois à découvert, non parce qu'il dépense trop, mais parce qu'il ne gagne pas assez. Qui l'empêche de gagner plus ? Personne à part lui. Il s'empêche inconsciemment de posséder de l'argent car il considère en être indigne, d'ailleurs il ne tarie pas de négativité sur l'argent: " l'argent c'est sale, ça rend con, l'argent ne fait pas le bonheur, les riches sont tous des pourris etc...". Avec une telle opinion de ce qu'il désire, comment voulez-vous qui l'obtienne un jour ? Il trouvera toutes les excuses possibles pour ne pas en avoir plus. Position existentielle: Je ne suis pas OK - Les autres ne sont pas OK.

Alors, qu'elle est la bonne position a avoir vis-à-vis de l'argent et de soi pour GAGNER PLUS ? ou être RICHE ?

C'est bien entendu d'être dans un rapport JE SUIS OK - LES AUTRES (L'ARGENT) EST OK.
Je suis OK: Je me sens vivant - entier - libre - J'ai (comme les autres) des qualités, des valeurs, des compétences que je peux exploiter. Je suis rémunéré pour ce que j'apporte, transmet, pour ce que je vaux (estime de soi). Je ne suis pas dans une situation de dépendance, ni idéalisée de l'argent
Les autres sont OK:  En échange de ce que je fais et de ce que je vaux, les autres me payent pour le service ou compétences rendues et je reçois cet argent avec bienveillance et amour. J'ai une position Adulte vis-à-vis de l'argent que je reçois. Je ne me sens pas coupable d'en recevoir, c'est normal et logique.


Avez-vous déjà entendu dans les couloirs d'une entreprise, des personnes se plaindre que le collègue Y gagne plus en ayant le même poste, les mêmes responsabilités, la même ancienneté. Pourquoi lui gagne t-il plus que lui ? Parce qu'il a su se vendre (ses compétences, son estime de soi) à sa juste valeur, ni plus ni moins. N'ayez pas peur de vendre vos qualités à votre employeur.
Autre exemple: personne ne discute du prix quand il achète un bien courant (le prix de la baguette de pain par exemple ou les prix des denrées alimentaires), un service (un simple envoi postal ou le garagiste).
Alors, question: Pourquoi les autres auraient-ils le droit de discuter sur le prix de vos services ?
Parce que c'est vous ?
Soyez dans le plaisir d'être vous, d'être vivant, le désir de pouvoir faire telle chose ou d'acheter telle autre chose et non dans le besoin de posséder à tout prix et à n'importe quel prix ou moyen.
" L'argent appelle l'argent " dit on, alors soyez prêts à l'accepter avec joie et bienveillance.

Et vous? Quelle est votre relation à l'argent?
Avec vous conscience de vos projections, de vos croyances?
De votre position existentielle?

En avoir conscience est une très bonne chose, parce qu'après le constat et l'acceptation, vient le désir d'évoluer, de changer les choses pour adopter une position existentielle adéquate.

Je vous recommande vivement en complément de cet article, le programme de Coaching de Laurent Marchand:  http://www.riche-et-heureux.com
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Chaleureusement
Christophe GEORGIN


lundi 26 septembre 2011

LES 5 AXES DU BONHEUR: LA REUSSITE SOCIALE (4)

Certaines personnes pour ne pas dire beaucoup, rêvent dans leurs voeux de bonheur de: la réussite sociale.
C'est à dire avoir une bonne situation professionnelle dans laquelle ils vont s'épanouir et se réaliser, avoir des responsabilités, être reconnu et apprécié pour leurs qualités et compétences, gagner beaucoup d'argent.
Mais voilà, combien de personnes se plaignent de leur emploi quand ils en ont un ?
Pourquoi certains réussissent alors que d'autres pas ou bien vont être en difficulté toute leur vie dans un travail dit alimentaire? A quoi est due la réussite des autres ?
- Parce qu'ils sont nés dans un berceau doré ? Nombreux sont les exemples de réussite exemplaire de personnes issues d'un milieu modeste ou d'une cité où règnent le chômage et la violence.
- Parce qu'ils ont eu de la chance ? Nombreux sont les exemples de personnes qui, a force de persévérance, ont réussi après des années de galère.
- Parce qu'ils ont écrasé les autres pour y arriver ? Nombreux sont les exemples de personnes ayant réussi grâce au talent qu'ils avaient en eux et qu'ils ont développé sans avoir à écraser ou tuer les autres.
La réponse à toutes ses croyances véhiculées par nos parents, notre famille, nos amis ou connaissances est:           NON ! La REUSSITE SE TROUVE EN VOUS ET NE DEPEND QUE DE VOUS !

1) La position existentielle: ( Revoir article du 03 Mai 2011 )
J'ai souvent parlé au cours de différents articles de la position existentielle car à mon sens, elle est le fondement de bien de nos tourments, de ce que va devenir notre vie, notre estime de soi et elle est la carte à travers laquelle nous nous voyons et voyons les autres.
Dans notre toute petite enfance au moment où nous élaborons les grandes lignes de notre scénario de vie, nous avons déjà notre petite idée sur nous-même et les autres, qui vont devenir par la suite des certitudes pour nous, mais aussi des croyances et méconnaissances.
Les positions de vie ou existentielle se résume en quatre positions:

Je suis OK et les autres sont OK = Scénario gagnant. Se considère digne d'amour et digne d'exister, ses parents et les autres sont dignes d'amour et de confiance. Attitude saine - Va de l'avant.
 
Je ne suis pas OK et les autres sont OK = Scénario non gagnant ou perdant. Se place dans des situations d'infériorité par rapport aux autres et construit son scénario autour de thèmes de victimes. Attitude dépressive - Fuit l'autre.
 
Je suis OK et les autres ne sont pas OK = Scénario qui semble être gagnant à première vue mais qui peut être perdant au final, car la personne a l'intime conviction d'être supérieure aux autres qu'elle met en infériorité, au prix parfois d'une lutte incessante. Il finira par être contesté ou rejeté par les autres. Attitude paranoïaque - Se débarrasse de l'autre.  
 
Je ne suis pas OK et les autres ne sont pas OK = Scénario perdant. Convaincu que la vie est sans saveur, futile et désespérante. Se considère comme inférieur et indigne d'être aimé. Personne ne l'aidera car les autres ne sont pas bons non plus. Attitude futile ou suicidaire - Est dans l'impasse.
 
Une fois prise sa position de vie, elle va construire tout le reste de son scénario sur cet axe.
A votre avis, lequel va réussir socialement ?

2) L'héritage familial ou social: ( voir l'article précédent sur la famille)
Si l'enfant a grandi sereinement, qu'il a été aimé, protégé et que ses parents (autonomes et Adultes) ou son environnement social l'ont encouragé dans son apprentissage de l'autonomie afin qu'il développe sa confiance en lui, aux autres, et son estime de soi et des autres, alors épanoui et confiant, il se placera dans une position:
Je suis OK et les autres sont OK.
Par contre, si l'enfant a du régler consciemment ou inconsciemment, le propre problème de ses parents, il n'a pas pu grandir sereinement, en devenant "adulte" avant l'âge. Il se placera alors dans une des trois autres position existentielle en fonction de sa perception sur lui-même et des autres.

3) L'injonction parentale: C'est un message scénarique négatif et restrictif émis par l'état du moi Enfant du parent et réceptionné par l'état du moi Enfant de l'enfant.Ce message peut être verbal ou non verbal, conscient ou inconscient.
Ne réussis pas:  Inconsciemment, les parents sont jaloux de la réussite de leurs enfants parce que eux n'ont pas réussi ou bien l'enfant s'interdit de dépasser son père ou sa mère socialement pour ne pas perdre leur amour. Tes études sont très difficiles...si tu ne travailles pas dur, ou pas bien, tu ne réussiras pas.
Ne fais pas: Les parents ont peur quand l'enfant prend des initiatives ou s'écarte de leur surveillance. Ne fais pas parce que c'est dangereux, tu vas échouer si..., tu vas te casser la figure si...c'est nul ce que tu fais.
Ne sois pas important: Les parents empêchent l'enfant de s'exprimer à table, ou en public. Tais-toi ! C'est n'importe quoi ce que tu dis ! Ou les parents rient dés que l'enfant s'exprime devant les autres. Arrête de faire ton intéressant.
N'appartiens pas: L'enfant est transformé en bouc-émissaire ou ses parents lui répètent constamment qu'il est unique. Dés lors, étant unique, il n'a besoin de personne.
Ne fais pas confiance: (sauf à nous tes parents) Méfie-toi des autres...trop honnête pour être vrai...ne dis pas bonjour aux personnes que tu ne connais pas...n'accepte rien des personnes que tu ne connais pas...il y a anguille sous roche.   

A votre avis, les personnes qui ont reçu ces injonctions, peuvent-elles réussir socialement ?

Nous sommes le propre artisan de notre réussite sociale et non les autres. Ayez confiance en vous, en les autres, soyez vous-même, personne, à part vous, vous empêche de réussir.
Entrez dans des relations: Je suis OK et les autres sont OK, des relations égalitaires, gagnant-gagnant.
Réussir socialement ou être un gagnant, c'est être une PERSONNE AUTHENTIQUE, ETRE SOI-MEME.
Gagner est l'essence de l'authenticité. Un gagnant se livre aux autres, il n'a pas peur de se montrer et de partager avec d'autres ses compétences. Il fait preuve de compétence parce qu'il a confiance en lui, de talent, d'habilité. Il est reconnu et reçoit des autres, une promotion, une récompense, un prix, des encouragements, des félicitations. En recevant ce signe de reconnaissance positif ou cette récompense, il la reçoit avec grand plaisir, il rayonne et s'abandonne à celui qui lui remet cette récompense.
Dès lors, à son tour, celui qui le couronne "rayonne" à son tour.

Je finis en conclusion avec cette publicité géniale des années 80 où étaient contées les mésaventures du petit Guy Degrenne:
http://www.dailymotion.com/video/x9q6f1_pub-tv-guy-degrenne-1984_fun#rel-page-1

A méditer...
Bonne réussite
Chaleureusement
Christophe GEORGIN 

lundi 19 septembre 2011

LES 5 AXES DU BONHEUR: LA FAMILLE (3)

Quand je pose la question: Pour vous, qu'est-ce une famille heureuse ?      
Les réponses sont les suivantes: C'est d'être marié(e) et d'avoir des enfants - Avoir une belle maison et de l'argent - Avoir des loisirs et partir en vacances - Bien éduquer nos enfants ou avoir des enfants sages et polis, respectueux.
Etes-vous sûrs de ces bonnes réponses ? 

Une famille heureuse pour moi, c'est l'union d'un homme et d'une femme autonomes, adultes dans une relation égalitaire avec un ou des enfants épanouis qui évoluent naturellement en fonction de leur âge.
L'homme devient un père et la femme une mère, uniquement vis-à-vis de l'enfant, ils vont former un triangle relationnel. Chaque enfant étant un être unique et différent, et les parents ayant évolué au fur et à mesure des naissances par leur propre expérience de parents, à chaque naissance va se former un nouveau triangle relationnel bien distinct des autres.

Dans des fratries, il n'est pas rare d'entendre un ou une se plaindre d'avoir été délaissé par rapport à son frère ou sa soeur, " Il ou elle était le chouchou de mes parents" , " Mes parents étaient beaucoup plus sévères avec moi qu'avec mon frère ou ma soeur, " et les parents de répondre: " nous vous avons aimé et éduqué de la même manière "
Cela montre bien que pour chaque enfant, la relation est différente ou perçue comme telle par l'enfant, et donc l'existence d'un triangle relationnel propre à chaque enfant.

Qu'est-ce qu'un bon père, une bonne mère? Il n'existe pas d'écoles de parents, de recettes miracles, tout dépend de le relation que chaque parent entretient d'abord avec lui-même.

1) Tout d'abord, l'enfance du parent: Son vécu d'enfant, l'image paternelle et maternelle qu'il ou elle a intégré quand il ou elle était enfant. Ses propres croyances, les injonctions parentales, les contre-injonctions et le programme parental qu'il ou elle a reçu, son scénario de vie. Sa place d'enfant au sein de son triangle parentale.
 2) Ensuite, son accession à la maturité, à l'autonomie, à sa masculinité pour le père et à sa féminité pour la mère.

Le bonheur d'une famille dépend de l'histoire de chaque parent, de l'enfant heureux ou malheureux qu'ils ont été enfants. L'état du moi Enfant du père et de la mère est l'ange gardien ou le démon du parent qu'il va devenir.Par conséquent, c'est l'état du moi Enfant du parent qui va consciemment ou inconsciemment, verbalement ou non , envoyer à l'état du moi Enfant de l'enfant une des injonctions suivantes:
-  N'existe pas; Ne sois pas toi-même ou de ton sexe;  Ne sois pas un enfant; Ne grandis pas; Ne réussis pas; Ne fais pas; Ne sois pas important; N'appartiens pas; Ne sois pas proche; Ne sois pas en bonne santé; Ne pense pas; Ne ressens pas.

Si l'enfant traverse sereinement sa croissance, qu'il a l'âge qu'il doit avoir, qu'il grandit à l'abri de toute culpabilité, qu'il est nourri par l'amour sain de ses parents, sécurisé par une autorité saine et juste, alors il aura beaucoup de chances d'accéder à une autonomie à l'âge adulte.
Par contre, si cela n'est pas le cas, que l'enfant est inconsciemment utilisé pour guérir l'Enfant de ses parents, qu'il devient ce qu'on appelle un "enfant thérapeute", que des injonctions fortes lui ont été adressés, alors il a de grandes chances plus tard d'être lui-même co-dépendant affectivement dans une relation fusionnelle, symbiotique où il cherchera à guérir lui-même son propre enfant à travers l'autre.
Quand l'évolution naturelle n'a pu se faire, l'enfant reste bloqué à un stade psychique de sa croissance, en suspens, en attente d'une solution.
Si l'enfant n'a pu être un enfant mais qu'il a dû guérir ses parents ou s'en occuper, alors il saute son stade d'enfant ou d'adolescent pour se retrouver Adulte ou Parent avant l'âge.
Si l'enfant a sauté son enfance ou son adolescence en raison d'un rejet affectif ou de la mésentente de ses parents ou séparation, divorce, il restera fixé, cloué sur place à son stade psychique et cherchera à régler plus tard son problème vis-à-vis de son conjoint (pour combler les manques).
Le conjoint deviendra alors l'idéal masculin ou féminin (du père ou de la mère que l'Enfant n'a pas eu ou qu'il se représente), un conjoint "thérapeute", un parent "magique".

L'état du moi Enfant de l'enfant se branche profondément et inconsciemment à l'état du moi Enfant du parent et si celui-ci n'est pas guéri, sain, alors il va affecter l'état du moi Enfant de l'enfant.
Exemple : un enfant va être affecté par la maladie physique ou psychologique d'un de ses parents, et inconsciemment va prendre la décision de guérir son parent.

Si la relation est saine: alors elle sera heureuse, portée par le désir d'être ensemble et de partager.
Si la relation est malsaine: alors elle sera perturbée, nocive puisqu'il y aura confusion des rôles, l'enfant deviendra le soignant du parent.

Un bon père ou une bonne mère pour moi est un parent capable de vivre par et pour lui-même, en son nom propre, de façon Adulte, différenciée et autonome. Le bon parent n'a pas besoin de son enfant pour se sentir vivant, bon et utile, aimé et aimant.

Je finirai en vous citant ce texte de Khalil Gibran, Le prophète :

Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ;
Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.
Khalil Gibran, Le prophète.

Chaleureusement
Christophe GEORGIN