jeudi 28 mars 2013

LE PESSIMISME FRANCAIS: C'est pas de ma faute à moi...

Quoi de neuf au Royaume de France sous François II ? A vrai dire, pas grand chose...   





22ème mois consécutif de la hausse du chômage (près de 5 millions de chômeurs si nous comptons les activités réduites), des plans sociaux et des liquidations qui se multiplient (en moyenne 1000 emplois détruits par jour), une insécurité qui ne cesse de grandir (pas un jour sans règlement de compte), un climat politique qui devient de plus en plus violent, une défiance de plus en plus grande à l'égard de l'exécutif, des politiques et des institutions, un record d'impopularité du Président seulement au bout de 10 mois - 68% de mécontents contre 27% de satisfaits, une déprime profondément ancrée (Les Français déclarés champions du monde du pessimisme sur leur situation économique future)
Selon une enquête de Harris Interactive pour LCP publiée en janvier dernier, les actifs sont 60% à penser que leur vie est pire que celle de leurs parents, seuls les retraités et les plus aisés croyant encore majoritairement à un progrès.
Dans une enquête Ipsos publiée par Le Monde en janvier, 61% des Français voyaient la mondialisation comme une menace et 90% constataient le déclin de la puissance économique de leur pays. ( source Agence Reuters )

" Noir c'est noir, chantait Johnny Hallyday, il n'y a plus d'espoirs..." à quoi je réponds, bon s'il n'y a plus rien à faire alors, il est inutile de se plaindre et de pleurer sur notre triste sort car cela ne changera rien mais au contraire, notre immobilisme et pessimisme ne feront qu'aggraver notre situation. 

Prenons le cas de cette PAUVRE FRANCE et traitons la comme une personne.

Je suis malade, je broie du noir, je suis sans le sou. Je suis dans une impasse et je me dirige tout droit vers un mur. Je le vois ce mur mais je n'ai aucune possibilité de prendre un autre chemin car je suis dans une impasse qui se rétrécie comme un entonnoir au fur et à mesure que j'avance. C'EST PAS DE MA FAUTE A MOI, c'est L'AUTRE qui a construit ce mur au bout de la rue.
Que conseillerez-vous à cette personne déprimée ? 

Il y a deux possibilités: La première, la plus simple et la plus économique: PLEURER AVEC ELLE.
Effectivement, elle vit vraiment dans un monde de merde, les autres sont tous des méchants qui lui veulent du mal, elle n'est pas responsable de son malheur, c'est une victime de LA CRISE et des mafieux financiers, de l' €urope, des patrons voyous, de l'immigration, de l'incompétence de ses dirigeants, des médias, etc.

La deuxième possibilité:  La plus compliquée et la plus coûteuse. Sans dénier la réalité du problème auquel elle est confrontée, c'est de lui faire prendre conscience du POURQUOI aujourd'hui, elle se retrouve dans cette impasse et non sur un boulevard. Qui est allé dans cette impasse sinon elle ? 
L'a t-on poussée, forcée ? Comme c'est une impasse, qui l'empêche de faire demi-tour et de prendre un autre chemin ? Qui est responsable de son destin, de sa vie ?, les marchés financiers, l' €urogroupe ?, ou elle ?
N'est-elle pas assez grande et responsable pour faire ses propres choix ? Qui l'empêche d'être responsable et adulte ? Personne !!! D'autres vivent beaucoup mieux qu'elle en dehors de cette impasse, de ce système.
Si elle quitte cette impasse, prend un autre chemin que celui indiqué par les autres, va t-on la tuer ? Lui faire la guerre ? Va t-elle mourir ?  Bien sur que non ! Car toutes ses objections, ses excuses pour rester, malgré sa grande souffrance, dans l'impasse répondent à ses propres croyances et à ses propres peurs.
La preuve ? D'autres ont surmonté leur peur, sont allés de l'avant en faisant de profondes réformes et vivent beaucoup mieux.  

Demain, vous tombez accidentellement dans un puits nauséabonde de purin, que faites vous ?
Vous restez là en vous pinçant le nez et en vous plaignant de l'odeur ? 
Ou bien vous sortez de ce puits, vous prenez une bonne douche et prenez ensuite un autre chemin ?

Vous êtes malade et vous prenez un traitement mais vous êtes encore plus malade qu'avant. D'autres qui ont pris le même traitement que vous sont mourant. Vous continuez quand même à le prendre en espérant une guérison miraculeuse ?, ou bien vous changez de traitement ?  

Alors, qu'est-ce qui l'anime à rester dans cette impasse malgré elle ? Quelle est sa peur ? Sinon la peur de ne plus être aimée des autres et de perdre son pouvoir. Et pourtant, en restant dans cette impasse, elle est de plus en plus mal aimée et perd son pouvoir, seulement elle a la triste satisfaction de se dire " C'est pas de ma faute à moi ". 
Être responsable c'est avoir conscience de son problème et non de celui des autres, être responsable c'est voir les options qui s'offrent à nous pour sortir de notre problème sans se préoccuper des autres,  être responsable c'est de prendre des décisions qui nous semblent bénéfiques pour soi et non pour contenter les autres, être responsable c'est être autonome et non assisté par les autres, être responsable c'est être maître de sa vie, de son destin et non plus victime des autres, enfin être responsable c'est se comporter en Adulte et non en enfant contestataire, rebelle ou soumis.   

La FRANCE, c'est vous, c'est moi, c'est nous. 
A quand la responsabilisation de chacun à commencer dans sa propre vie personnelle ? 
Savez-vous au moins que vous avez LA CHANCE de vivre dans une démocratie ?, dans un pays riche de son passé, de sa culture, de sa diversité ?, un pays aux multiples richesses ?, que vous avez tous un talent, des valeurs à faire valoir, à faire partager ?  Que votre vie actuelle sera la seule ? 
Malgré les circonstances moroses, remerciez la vie, soyez heureux d'être en vie et profitez pleinement de faire quelque chose de votre vie pour vous-mêmes. 
Si vous écoutez les autres, les politiques, les médias, vous ne ferez rien de bon de votre vie et vivrez la vie des autres. Soyez inventifs, créatifs, innovants ! Le monde évolue, les techniques évoluent, évoluez vous-mêmes. 

Je suis consterné de vous voir si nombreux dans les manifestations contre le mariage pour tous pour un sujet qui ne vous concerne pas puisque vous êtes contre et n'êtes pas homosexuels. 
Quelle est votre préoccupation dans la vie ? Votre travail ? Avoir de quoi vivre, à manger, un logement, vous soigner, vivre en sécurité, être heureux ?
Ou bien le mariage de votre voisin avec un autre ? L'innocence ou la culpabilité de votre voisin ? La Ferrari, la maison, le salaire, le compte en banque de votre voisin ? 

L'OPTIMISME ne coûte rien et peut vous rapporter beaucoup car c'est vous qui êtes le moteur de votre propre vie, vous en êtes acteur.
LE PESSIMISME vous coûte beaucoup en énergie négative car se sont les autres qui vous font avancer ou reculer, vous en êtes spectateur.

Chaleureusement à tous
Christophe Georgin

http://www.travaillezheureux.com

lundi 18 mars 2013

Das Auto, das deutsche Gelingen

A tous les salariés de RENAULT, de PSA et GOODYEAR et autres: 
Englués dans des conflits syndicaux et sociaux sans fin, voilà une nouvelle outre-Rhin qui fait l'effet d'une bombe et qui devrait vous faire réfléchir:




BMW: 7 630 € de prime soit 2,5 fois leur salaire mensuel ( 3052 € ) pour les 77 000 salariés.
VOLKSWAGEN: 7 200 € de prime à 100 000 salariés.
MERCEDES: 3 200 € de prime à  130 000 salariés.
AUDI:  8 251 € de prime.
PORSCHE:  7 600 € de prime.

Et vous ?  RENAULT: Sauf erreur de mes sources: 1 000 € versé en 3 fois en Prime de participation + prime d'ancienneté, prime de transport, prime pour incommodités d'horaires, paniers repas, chèques vacances, chèques noël, + congés supplémentaires sur ancienneté,  35h00, RTT,  + 25 j de CP + 11 jours fériés + j'en oublie peut-être encore... Vous touchez en faisant les comptes entre 13 et 14 mois de votre salaire mensuel en temps normal. 

                PSA:  A part des fermetures de sites et plans sociaux... difficile de trouver des infos fiables mais comme chez RENAULT, les mêmes primes et avantages sociaux existent.

Pourquoi n'avons-nous pas en France de telles primes ? Pourquoi nos voitures qui sont pourtant moins chères se vendent-elles moins que les autres ?  Pourquoi nos voitures haut de gamme n'attirent-elles pas la clientèle de luxe ? Pourquoi ça marche de l'autre côté et pas chez nous ?
Il serait temps de vous poser très sérieusement ces questions avant de perdre définitivement vos emplois.

J'entends les syndicats me dire déjà: parce que nos patrons et actionnaires s'en mettent plein les poches
Chez-PSA-Philippe-Varin-a-presque-triple-son-salaire-en-2010-
 Le salaire de Carlos Ghosn
 Le salaire de Philippe Varin  

Si ces deux PDG  sont de ignobles incompétents qui vous ont emmenés droit dans le mur à cause d'une mauvaise gestion financière, d'une mauvaise stratégie commerciale et marketing et qu'ils vous font payer leurs erreurs aujourd'hui, alors pourquoi n'avoir jamais réclamé leur départ (démission ou licenciement) comme principale revendication de vos actions syndicales au lieu de réclamer encore et toujours plus de salaires, de primes, d'avantages sociaux pour vous-mêmes en dénonçant leur propre salaire ?

L'heure de travail en Allemagne représentait en moyenne un coût de 26,30 euros contre 24,40 euros dans l’Hexagone. Quatre ans plus tard, la situation s’était inversée : 27,80 euros en Allemagne contre 28,70 en France.
comment-l-allemagne-s-adapte-a-la-crise. 

La Société Générale compare également la hausse annuelle moyenne des coûts salariaux dans les principaux pays de la zone euro. Les salariés allemands y apparaissent comme les moins bien lotis avec une progression moyenne de 1,5% par an depuis 2000 contre 3,2% en France, 3,5% en Belgique, 3,6% en Grèce et 3,8% au Portugal.
Combien coûte en moyenne un salarié en France ? 34,5 euros de l’heure affirme la Société Générale dans une étude comparative européenne. Un tel salaire (charges patronales et salariales ainsi que les autres coûts salariaux compris) place les Français au deuxième rang dans la zone euro, derrière les Belges (38,80 euros).
les-salaries-francais-et-belges-sont-les-mieux-payes-de-la-zone-euro    

Les Allemands sont moins bien payés (par rapport au taux horaire du salaire), la durée moyenne hebdomadaire de travail y est de 41h00 contre 35h00 en France et ils ont moins d'avantages sociaux mais ils ont des primes conséquentes. Il faut choisir...

Alors, trop de charges salariales et patronales en France ? Trop d'impôts en tous genres ? La réponse est sans aucun doute: OUI ! La France se plaint de son manque de compétitivité (coût horaire du travail, de fabrication) et nous ne trouvons pas d'autres solutions que d'augmenter encore et encore les impôts et charges sur le travail.
Si cela ne s'appelle pas un suicide collectif, je ne sais pas ce que c'est...
Pourquoi avoir voté alors pour un gouvernement anti-entreprise et par voie de conséquence, anti-création d'emploi ?

Mais ce qui me choque par dessus tout, c'est le manque d'implication, d'adhésion des salariés de Renault et PSA pour leur enseigne. Quand j'entends les syndicalistes et grévistes, ils ne défendent pas leur marque, mais leur emploi, leur salaire et pour moi cela fait une grande différence dans l'inconscient des acheteurs.
Comment puis-je acheter une voiture dont ceux qui la fabriquent ne sont pas fiers ?
Comment puis-je faire confiance à un constructeur dont les salariés sont en guerre continuellement contre lui ?
Comment puis-je faire confiance à la qualité et savoir-faire d'une marque qui est constamment en grève ?        
Je préfère payer plus cher et avoir moins de soucis par la suite...

Je prends un autre exemple: je suis allé faire des achats dans un magasin et là, je tombe sur une salariée sympathique mais en colère. En totale confiance, elle me parle de tout ce qui ne va pas dans son entreprise.
Ne travaillant pas dans cette entreprise, je ne peux pas savoir si elle dit vrai ou pas mais je retiens néanmoins une chose: la direction n'est pas sympa du tout et sincèrement je n'ai plus envie moi aussi de leur faire plaisir.
Je repose mes achats et repars sans rien me promettant de ne plus y remettre les pieds.
Je ne vais pas cautionner une mauvaise entreprise qui maltraite ses salariés.
Et bien, pour Renault et PSA, c'est la même chose. 

Beaucoup se sont émus des propos scandaleux du PDG de TITAN à GOODYEAR, si la forme est provocatrice et discutable, le fond est bien la dénonciation d'une entreprise et de ses salariés.
Quand j'ai vu et entendu des syndicalistes et ouvriers, tout sourire faire part de leur contentement d'avoir fait échouer depuis 5 ans tous accords de restructuration, de réorganisation de l'entreprise. De se contenter de 3h00 de travail par jour, par manque de productivité, à cause de leur refus obstiné et idéologique et ce, tout en gardant leurs acquis sociaux , il faudrait effectivement être fou pour reprendre cette entreprise avec de tels salariés.
Et maintenant, ces mêmes syndicalistes crient au scandale sans se rendre compte qu'ils ont tué leur entreprise en véhiculant cette attitude ! 

Vous, salariés, collaborateurs, vous êtes les PREMIERS VECTEURS de l'image DE MARQUE de votre propre ENTREPRISE.
Quelques soient vos raisons, dire du mal de son entreprise à l'extérieur, être constamment en grève à l'intérieur, en représentation syndicale et populaire, affaiblit grandement son image de marque et la confiance de vos clients. En affaiblissant l'image de votre entreprise, vous menacez votre propre emploi. 
Nous ne pouvons pas être fiers de votre marque si vous ne l'êtes pas vous-mêmes.
Au lieu de défendre vôtre seul intérêt contre votre entreprise, défendez l'intérêt de votre entreprise pour votre propre intérêt en acceptant ce que les Allemands ont accepté pour conserver leur emploi et faire croître leur entreprise (flexibilité, mobilité, horaires, salaires, chômage partiel ) et surtout la fierté et l'engagement vis-à-vis de leur marque. 
Ils en sont aujourd'hui reconnaissants envers leurs employeurs et récompensés. En France, vous gueulez et finissez par être licenciés. 
C'est une question de choix et de responsabilité.   
Bonne nouvelle, il me semble que certains syndicats chez RENAULT aient retenu la leçon et compris.    

Cordialement
Christophe Georgin

mercredi 6 mars 2013

LE MANAGEMENT: Nouvel esclavage moderne ?

Après avoir visionné le reportage d'Envoyé spécial de France2 diffusé le 28 février 2013, je suis en droit de me poser la question.  Le management est-il devenu une nouvelle forme de l'esclavage moderne ?
Selon moi, le management est d'aider les autres à aimer leur travail, à les encourager pour qu'ils deviennent encore plus performants. Et tous les exemples cités dans ce reportage, c'est justement le contraire: c'est CE QU'IL NE FAUT PAS FAIRE.



Cela confirme la tendance managériale dont les collaborateurs sont victimes et le mal-être qui en ressort.
Je vous propose en premier de décortiquer le reportage et de voir ensemble à quel point ces méthodes de management sont néfastes pour les collaborateurs et à terme, pour l'entreprise.
Puis dans le prochain article, comment se préserver de cette pression au quotidien et de la détourner de son sens.

Le taux de transformation:  C'est au départ un excellent outil de gestion permettant de suivre la performance de son magasin. Il permet aussi de savoir quelles sont les heures les plus et les moins propices à l'achat et ainsi de mieux gérer son temps. Il permet aussi de savoir quels sont les articles qui se vendent le mieux  et de faire des plans d'actions pour ceux qui se vendent moins facilement. De connaître et de répondre au mieux aux désirs de ses clients.  
Mais voilà,  aucune réflexion de marketing derrière tout cela, c'est la gestion du chiffre d'affaires heure par heure qui prime avant tout. Le sympathique PDG alerte son responsable de région pour une baisse de 9%     du taux de transformation d'un de ces magasins. Ce qui peut être vrai à une certaine heure ne le sera pas forcément l'heure d'après, ni le jour suivant à la même heure. Qu'importe, il faut BOOSTER le moral des troupes et le C.A.
Le PDG est courtois, le ton avenant et le visage souriant, il ne semble pas plus inquiet que cela, normal, c'est un JEU. Un peu la pression ? Oui, un tout petit peu MAIS ses équipes se sont habituées à cette gestion et se prennent elles aussi AU JEU.  Elles ont envie de réussir et cet outil leur sert aussi de moteur à leur motivation. Tout cela est bon enfant. 
                                           
La classification des client(e)s par couleurs:  Petit formation utile afin de mieux cerner la typologie de ses clientes et de répondre au mieux à leur comportement d'achat. C'est un atout non négligeable permettant d'améliorer leurs performances... Mais voilà, ce qui est au départ un atout va devenir vite un inconvénient. 
Il faut rentabiliser la formation:  + 8% par rapport aux objectifs d'avant la formation !!! 
Même si la démarche semble logique, les managers et  vendeuses ne sont pas devenues des psychologues en 2, 3 jours face à la complexité du comportement d'achat et de l'humain. Rien ne vaut l'expérience du terrain de la vendeuse  et cela ne s'acquiert pas en une semaine, en un mois.       

La dérive de la gestion par les chiffres:  Relève du taux toutes les heures. Le but prioritaire n'est plus de prendre plaisir à vendre (comme le premier exemple)  mais d'augmenter coûte que coûte le taux et le C.A . Ce n'est plus de la gestion de clientèle et du personnel, c'est de la gestion de chiffres. 
En période de crise alors que le pouvoir d'achat des Français baissent selon les économistes, et de surcroît dans un secteur très concurrentiel, la direction demande + 12% par rapport à l'année N-1. Si le prix des articles n'ont pas augmenté au moins de 5 à 7 % mais sont restés au même prix, voir pire, ont baissé, cet objectif est tout simplement stupide, difficilement réalisable. Ce qui au départ pouvait servir de moteur à la motivation va devenir celui de la démotivation et du stress. 
Il faut faire à tout prix 600 euros en 30mns , accrocher toutes les clientes, ce n'est plus de la vente-conseil mais du racolage qui dévalorise le rôle de la vendeuse. Tout le contraire de la productivité.  
2500 € à faire en 1 heure (heure de pointe) = c'est une vente moyenne de 25 € par vendeuses et ce toutes les 2 minutes. Sachant qu'en moyenne,  le temps consacré à une cliente acheteuse est 2 à 3 fois supérieur ! C'est grotesque !
Résultat de ce management:  Stress, arrêts maladies, dépressions, démissions et donc turn-over.  Je me demande bien qui va avoir envie de travailler chez eux après le reportage et même d'acheter à cette enseigne.
 

La compétition entre salariés:  Comme le dit si bien un collaborateur de l'entreprise: " c'est fait pour foutre la merde ".  Il est normal qu'en qualité de vendeur ou de commercial, que chacun soit assujetti à un objectif de C.A et qu'il soit rémunéré en conséquence. Qu'il soit comparé et affiché aux yeux de tous, non. 
Une entreprise, c'est un groupe de personnes qui travaille pour la réalisation d'un but, d'un objectif commun: la pérennité et le développement de l'entreprise, pas pour un objectif personnel contre le reste du groupe.
C'est un jeu psychologique qui s'appelle "Battez-vous ! " et comme pour tous jeux psychologiques, il y a un persécuteur (le manager si je peux l'appeler ainsi), des victimes (les vendeurs) et un sauveur (les syndicats et le conseil des prud'hommes). A terme, le bénéfice sera négatif  pour les collaborateurs et l'entreprise = procès, démissions, arrêts maladie, licenciements = turn-over.
                                         
Le manager de CONFORAMA:  Je ne sais pas où il a eu son diplôme ni à quelle université ni quelle est sa formation initiale, mais une chose est sûre, il est tout le contraire d'un manager digne de ce nom. Son langage et son comportement en dit long sur sa personnalité infantile ( consulte son portable ou envoie un sms alors qu'il est censé recevoir un candidat en entretien -il vient sans aucun document sur l'entreprise, ni bloc-notes, la main dans la poche, il est en tourisme.  " putain, merde...j'suis nul - c'est de la compét' - il me met...dans la vue - tant pis " ) et persécutrice (manque de respect  - s'ils en ont honte, c'est qu'ils ont un problème ). Le problème: c'est lui. Aucune règle de vente ni de zone de chalandise, c'est "chacun pour soi et contre tous " , c'est la loi du plus fort. Et ce genre de management, seul un gamin peut trouver cela amusant pour l'instaurer.  ( " si je veux enfoncer quelqu'un, il n'y a aucun problème - je mets des smileys ). Sait-il ce manager, qu'il compromet à lui tout seul, l'image de marque de son entreprise ? 
A priori, d'autres le font en pire en suggérant à ceux qui ne réalisent pas leur C.A de se tirer une balle dans la tête.. donc, dois-je en conclure que c'est la culture de cette entreprise ? A priori oui, puisque ces managers sont toujours en place. Et la stratégie des alliés est appliquée confirmant ainsi qu'à CONFORAMA, ils aiment  faire la "guerre", " soldat à sortir ".

La stratégie des Alliés:  Formation interne à Conforama. J'aimerai bien connaître le nom de l'abruti qui a pondu cette méthode contraire à tous managements.
Effectivement, rien de plus simple que de passer 2/3 de son temps avec des "alliés " et de laisser de côté " les opposants ". Ce sont justement ceux qui sont en difficultés ou en retrait qui ont le plus besoin d'aide et d'être managés. Mais forcément, quand on embauche des gamins avec des méthodes simplistes, la direction ne peut pas leur en demander plus que ce dont ils sont capables de faire eux-mêmes.  Il est tout à fait logique de voir dans la réponse de la direction que de telles méthodes appliquées et dénoncées fassent l'objet d'une sanction immédiate. Les traites doivent être punis.  Nous sommes bien dans un jeu: " Battez-vous ! ".  

Le Benchmark:   C'est une méthode de marketing et non de management. C'est comparer des produits concurrents pour en évaluer les performances. Et voilà, cette méthode est appliquée aux collaborateurs, devenus produits concurrents au sein de la même entreprise. Il n'y a pas mieux pour déshumaniser son entreprise et accroître dangereusement le stress. Le "produit " ou matricule n'est plus évalué selon ses propres performances mais évalué par rapport aux performances de ses produits concurrents. Comme l'atteste l'ancien directeur adjoint régional, non content de considérer ses collaborateurs comme des           produits dont lui-même faisait partie, c'est un harcèlement constant qui était pratiqué sur eux. 
Résultat:  la machine s'enraye - troubles psychologiques, dépression - burn-out, suicide.

Quand le management devient synonyme de mort comme dans d'autres entreprises françaises connues et utilisant d'autres méthodes. Ces méthodes ne sont pas celles d'un management mais celles d'esprits dérangés, épris de pouvoir et de contrôle sur l'autre.             
                                                
RIEN NE JUSTIFIE QUE L'ON SE TUE AU TRAVAIL au sens propre comme au sens figuré. 
Comme beaucoup d'entreprises, il ne sert à rien de se cacher derrière la prévention des risques psychosociaux tout en appliquant ce genre de méthodes contraire à tous respect et humanité.
Que ces entreprises réfléchissent à la détérioration de leur propre image commerciale qu'elles véhiculent. Cela a aussi inévitablement un coût financier supplémentaire non négligeable: 

3500 €uros par an et par salarié pour les cas les moins graves.  
A l'inverse, se préoccuper du mieux-être de ses collaborateurs avec de vraies méthodes dignes du management leur permettrait d'économiser 14 000 € par an et par salarié.

                                          QUE FAIRE FACE A CE GENRE DE MÉTHODES ?
                                          Ce sera l'objet du prochain article.

  Cordialement

  Christophe Georgin.


  http://www.travaillezheureux.com