lundi 29 août 2011

Ne plus être victime de sa santé: Site PHARMASURF

Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous présenter un site vraiment sympa et enrichissant: PHARMASURF.(AGIR pour la santé des femmes) qui est géré par:

Patricia PACAUT Docteur

Experte conseil santé : Prévention santé
30 ans de conseil santé en Pharmacie: Thèse de doctorat sur la ménopause. Conférencière ménopause, nutrition. Auteur de trois ouvrages: ménopause, nutrition, tabac.


30 années de conseil santé en pharmacie, en parapharmacie, au service des internautes en Bilan santé personnalisé par téléphone ou skype : ménopause, maigrir sans régime, stress, sommeil, fatigue... associés à un conseil personnalisé de compléments nutritionnels. La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social ne se caractérisant pas uniquement par l'absence de maladie ou d'infirmité. Tous ces équilibres sont à prendre en compte. Prenez votre santé en main!

Vous trouverez sur ce site outre les bilans santé, un forum gratuit et complet où vous pourrez disserter, converser avec des personnes qui ont le même petit souci que vous sur des sujets divers et vous entraider:
Je laisse la parole à Patricia:



Rendez-lui visite, elle vous réservera un très bon accueil et bon...SURF !

Chaleureusement
Christophe GEORGIN      

mercredi 24 août 2011

L'AFFAIRE DSK RELANCE T-ELLE LA LUTTE FEMINISTE ?

Je ne vais pas m'exprimer sur l'affaire DSK, chacun a son avis sur la question sans avoir jamais eu les éléments d'un dossier complexe et qui ne regarde que la justice. Par contre, cette affaire a permis à de nombreux mouvements féministes de s'exprimer sur la question, parfois avec violence et véhémence sur les rapports Homme/Femme, la place de la Femme dans notre société actuelle et surtout le fait que la Femme est toujours asservie aux pulsions sexuelles de l'homme en étant une sempiternelle "victime".
Je pensais jusqu'à cette affaire médiatique que les temps avaient changés...les femmes ont acquises au fil des siècles, une autonomie sentimentale, sociale, professionnelle, financière et sexuelle.
Nombreux sont les témoignages dont les magazines se font la vitrine: la femme est désormais libre et libérée. Le couple a évolué aussi en même temps et nombreux sont aussi les exemples que les femmes ont développé leur côté masculin (prise de pouvoir au sein du couple ou en entreprise ou postes à responsabilités y compris dans le domaine politique) et que les hommes ont découverts leur côté féminin (congés paternité,  s'investissent dans l'éducation des enfants, attachent de plus en plus d'importance à leur aspect physique et ont découvert une sensibilité qu'ils ne soupçonnaient pas eux-mêmes).
Je pensais naïvement sans doute que les rapports hommes/femmes devenaient de plus en plus égalitaires, dans le respect de l'autre sexe et en toute autonomie psychologique.
A mon grand étonnement, il n'en est rien si j'écoute ses mouvements féministes. Il existe des poches de résistance d'ici et de là, nous expliquant à corps et à cris que la Femme est toujours esclave, soumise, victime et non reconnue dans son statut social.
Et quand j'écoute ses discours virulents, j'ai la sensation de retourner des siècles en arrière.
Quelle désillusion cruelle pour celles qui pensaient être libres et l'égal de l'homme.
En proclamant que: " tous les hommes sont des salauds, avides de sexe, de pouvoir et d'argent.  Qu'ils restent des prédateurs pour la pauvre femme qu'elles sont", ces associations féminines maintiennent les femmes vers le bas, leur rappelant qu'elles sont et resteront des victimes quoiqu'elles fassent.
Au lieu de se servir de la réussite de femmes pour les emmener vers le haut, elles entretiennent les échecs des autres en les amplifiant. Elles n'aident pas les femmes, elles les desservent. Les mots, les moyens qu'elles utilisent sont les mêmes que ceux contre qui elles luttent.
Si vous êtes pour la paix, prenez part à une marche pacifiste. Ne manifestez pas contre la guerre en employant les mêmes mots et moyens car vous n'attirerez à vous...que la guerre.
En s'insurgeant contre la toute puissance de l'homme (qui est une croyance d'enfant), elles ne font que l'alimenter et l'amplifier dans l'inconscient des femmes et les maintiennent dans leur état de "victimisation" sinon, à quoi serviraient ces associations?

Je me pose aussi des questions:
Pourquoi certaines sont elles assujetties à la moquerie, désobligeance, non respect, violence, et plus grave au viol et pourquoi d'autres ne le sont-elles jamais au cours de leur vie?
Pourquoi des femmes réussissent dans leur vie sans avoir eu à renier leur condition féminine et que d'autres échouent ? 
Parce que cela fait partie de leur scénario de vie, de leurs choix inconscients, de leurs croyances sur l'autre sexe, sinon toutes les femmes seraient encore asservies aux hommes.

Eric BERNE (le théoricien père de l'analyse transactionnelle et psychiatre) parle de nombreux jeux psychologiques dont les jeux sexuels. Et l'un d'entre eux se nomme "Au viol" et ce jeu inconscient je précise se joue afin de confirmer ses croyances et son scénario de vie. Je ne parle pas des femmes victimes qui vont malheureusement un jour croiser sur leur route un psychopathe ou un détraqué sexuel mais de celles qui un jour sont importunées ou violentées par un homme qu'elles connaissent ou de leur entourage.
" Au viol" c'est un jeu qui consiste à avoir une attitude séductrice, voir provocante ou une attitude ambiguë, une invitation déguisée, non-dite et au moment où l'autre répond à ce qu'il pense être (à tort) une invitation, celui-ci est repoussé, provoquant pour l'un et l'autre un bénéfice négatif. Pour elle, celui d'être importunée, pour lui celui d'être rejeté. La loi condamne fort heureusement ceux qui ne savent pas se contrôler et ceux qui obligent l'autre à une relation sexuelle non consentie et parfois la loi reconnaît aussi une part de responsabilité de celle qui a joué inconsciemment à un jeu de séduction malsain, mais de cela, la "victime" ne peut le reconnaître puisqu'elle n'a pas pris conscience à aucun moment de sa propre attitude.
Ce jeu grave provoque souvent une réaction très violente des deux protagonistes.
Il arrive parfois, qu'une relation qui au départ est consentie devienne par des mots ou des gestes déplacés, allant à l'encontre de ce que l'autre peut faire, une relation non consentie.
Il arrive aussi qu'une relation consentie ne le soit plus après l'acte pour des raisons propres aux intérêts de la victime. 
Ce jeu est un piège redoutable, combien de célébrités se sont fait piéger ?
Alors, de grâce, laissons la justice faire son travail car ce serait une méconnaissance de ne pas admettre que les femmes au même titre que les hommes, puisqu'elles sont aussi humaines, jouent psychologiquement pour se prouver à elles-mêmes qu'effectivement "tous les hommes sont des salauds".

Nous ne sommes pas victimes par hasard et nous le sommes souvent de nous-mêmes alors posons nous la question: "Pourquoi cela m'arrive-t-il à moi?", "Qu'est-ce qui a provoqué cela?", "Que puis-je faire pour que cela ne recommence jamais?"

Au lieu de ce travail constructif sur soi, certains brandissent le drapeau de la lutte féminine, de la lutte des classes, de la lutte des minorités et ne règlent pas le problème mais attisent les violences, les rancoeurs, les croyances sur soi et sur l'autre.
Elles n'aident pas les victimes à s'en sortir et à guérir de ce profond traumatisme mais les maintiennent dans cet état de victimisation pour mieux les instrumentaliser.

La guerre des sexes n'a plus lieu d'être car la femme est bel et bien devenu l'égal de l'homme dans une relation égalitaire et autonome...le reste est une affaire de justice et de psychologie.

Chaleureusement
Christophe GEORGIN

           

vendredi 19 août 2011

VICTIME DE HARCELEMENT ET/OU D'UN MPN - COMMENT S'EN SORTIR ?

4éme et dernière partie du Portrait psychologique d'un dirigeant MPN:
Comment s'en sortir ?

Avant toute chose, il faut vraiment prendre conscience que si nous avons été victimes de harcèlement ou d'un MPN, que ce n'est pas dû au hasard. Un persécuteur choisit sa "victime " ou "cible" s'il se sent supérieur et tout puissant face à elle (rapport dominant/dominé) et ne s'attaque pas à plus fort (ce qui explique aussi que devant les administrations, la Justice, il va adopter une position de victime des autres).
Cela commence par des petites remarques à tâtons (comme un enfant ) et si la personne "cible" ne réagit pas en se disant intérieurement "...je ne vais pas faire d'histoire pour si peu ou laisse tomber ça lui passera", le PN ayant l'autorisation de continuer face à la passivité de la cible, il va continuer avec des remarques de plus en plus incisives...
Beaucoup encaissent et ne disent rien par peur de perdre leur emploi, de s'engager dans un conflit. Ils vont alors se consumer de l'intérieur (culpabilisation, dépression, perte d'estime de soi, burn-out) et se retrouver en arrêt maladie qui leur sera reproché par la suite et inéluctablement, un jour se retrouveront licencié quand même.      
Le PN se sent "tout puissant" et au-dessus des lois, il n'a pas de limite si nous ne lui en donnons pas dès le départ et si votre résistance ne lui plaît pas, alors oui, ce sera le conflit ouvert. Mais sachez qu'il y a des organismes, l'inspection du travail et des tribunaux compétents où vous pouvez défendre vos droits de salariés et d'être humain. 
Face à un harceleur ou PN: Il n'y a pas de choix possible, d'issue positive, de dialogue constructif. C'est une personne dépourvue d'affects, de sentiments, malheureuse car non reconnue ou appréciée au sein de sa famille, souvent seule, sans ami(e)s et qui a besoin pour exister de vampiriser les autres. Souvent, son seul ami est une personne qui est déjà sous son emprise (cf l'exemple de l'article 3).
Retenez qu'une chose: C'EST LUI OU VOUS !

Les signaux qui doivent vous mettre en alerte:
- Un manque total de transparence sur son cursus professionnel, ses diplômes, sa vie, ses loisirs, ses hobbies.
- Une attitude séductrice vis-à-vis de vous (promotion, louanges, compliments, complicité soudaine)
- Une attitude de froideur face aux autres, face aux difficultés ou souffrance de vos collègues.
- Des excès de violence verbale (accusations, chantage, dévalorisation, critiques acerbes) vis-à-vis des autres.

Ne vous y trompez pas, UN JOUR ce sera VOTRE TOUR !

QUE FAIRE ? :

- Positionnez-vous. Sans agressivité, dites-lui que vous n'êtes pas d'accord avec ses instructions ou remarques et faites-lui part de vos ressentiments.
- Défendez votre position et refusez d'admettre ce dont il vous accuse, ne dites pas "excusez-moi ou vous avez raison, c'est de ma faute".
- Placez le PN face à ses contradictions, à ses dires et face à sa responsabilité de dirigeant.
- Dites ce que vous ressentez émotionnellement, ne gardez rien à l'intérieur de vous.
- Demandez lui face aux difficultés qu'il vous fait, son aide "que me proposez-vous comme solution pour remédier à ces difficultés?". S'il n'en a pas, il reconnaît lui-même que ce qu'il vous demande n'est pas réalisable.
- Prévenez-le des conséquences pour lui s'il continue de vous harceler.
- En cas de rupture, annoncez clairement que vous allez défendre vos droits.
- Faites un dossier complet sur lui (cf article 2), sur l'entreprise. Gardez tout ce qui vous semble utile pour votre défense future, demandez des témoignages de vos collègues.

Un harceleur ou un MPN est un homme ou une femme comme vous et moi, sauf qu'il ou elle, est malade.
Il n'existe pas de SUPER HEROS intouchable, tout puissant, ôtez-vous cette croyance infantile de la tête.
Il ou elle n'est pas votre père ou votre mère ! Votre mari ou votre femme ! Vous ne lui devez RIEN à part le respect dû à sa position hiérarchique.
Toutefois, sachez que le respect doit être dans les deux sens, c'est un devoir mais pas un dû.
Subordination ne veut pas dire SOUMISSION, ni ESCLAVAGE.

Pour finir, la meilleure chose qui puisse vous arriver face à un PN, c'est de partir ou d'être licencié.
Cette période de transition vous permettra de vous RECONSTRUIRE, d'élaborer de nouveaux projets, de vous posez, de réfléchir à ce que vous voulez ou désirez ENFIN de faire de votre vie.
Transformez cet échec apparent en une force positive dans la réussite d'un nouveau projet.
Vous avez des qualités et des valeurs qui vous ont fait apprécier de votre ancien employeur (sinon, vous n'auriez jamais été embauché), conservez-les et exploitez-les, offrez votre talent à un employeur humain qui vous respectera pour ce que vous êtes.
Vous êtes libérés mais lui ou elle est toujours prisonnier(e) de sa pathologie, malade de sa propre folie, et de sa souffrance d'être ainsi mal-aimée et non reconnue.

Chaleureusement
Christophe GEORGIN
  

lundi 15 août 2011

PORTRAIT PSYCHOLOGIQUE D'UN DIRIGEANT MANIPULATEUR PERVERS NARCISSIQUE (3éme partie)

Résumé des points abordés dans la deuxième partie:
" Il a déjà mis en place des parades préparatoires, des pièges qu'il réactive quand il l'estime nécessaire pour lui".
" Mensonges racontés à d'autres sur vous "
" il crée, amplifie, entretient un climat de tension, de peurs autour de sa victime "  
" il crée l'isolement de sa victime et fait barrage à toute communication"

Sous couvert d'une nouvelle organisation pour le mieux-être de l'entreprise, les cadres gênants vont être ou mis au placard ou exilés géographiquement, d'autres nommés à des postes nouvellement crées en attendant de les coincer..., d'autres vont remplir des responsabilités (des employés ou agents de maîtrise) qui ne leur incombent pas pour mieux les piéger après. Le plus frappant va être (c'est un exemple parmi tant d'autres) au sein même du service R.H dirigé par la pervers narcissique. Une employée va diriger des entretiens disciplinaires et des entretiens en vue de licenciements (sans en avoir les compétences requises) et surtout signer les courriers en nom propre notifiant les sanctions décidées par avance par la PN. Il en sera de même pour la plupart des décisions concernant l'entreprise, les courriers sont le plus souvent signés par un autre, une autre ou par la directrice générale. Ainsi, quand ces décisions sont contestées ou crées un préjudice à l'entreprise, ce n'est pas du fait de la PN mais de celui qui a écrit et signé le courrier, le piège s'est refermé et la pauvre employée du service RH va amèrement comme d'autres, en faire les frais.

C'est à chaque fois le même processus:
" le PN vous fait faire des choses que vous n'auriez jamais fait de vous-même"
Idem pour des cadres dont j'ai eu les témoignages, elle fait faire aux autres, donne des ordres et ensuite se retourne contre la personne qui a suivie ses ordres en prétextant non seulement le contraire et en accusant cette même personne "d'insuffisance professionnelle" ou de "faute professionnelle".
" Le mensonge est sa façon de communiquer mais en plus, ce qu'il vous dit à un moment, il le contredit la fois suivante " 

Dès lors, tout est fait pour déstabiliser la "victime" par de fausses accusations, j'ai moi-même demandé à être confronté face à mes pseudo-accusatrices afin de m'expliquer et prouver mon innocence, requête qui ne sera ni entendue ni suivie d'effets...accusations non reprises dans le motif de licenciement. Idem pour des attestations ou témoignages non fournis lors de l'entretien (sauf ceux remis par moi-même suite réclamation de clients face au dysfonctionnement de l'entreprise).

Il y a trois possibilités:
- La personne accusée, insultée doute d'elle-même, perte d'estime de soi et... craque. (la majorité des employées sont des femmes et donc peut-être plus sensibles), c'est la démission et la perte de tous ses droits.
- La personne résiste et menace à son tour (elle a des preuves en sa possession), c'est la négociation. L'accord transactionnel et un chèque contre silence et plus moyen de dénoncer l'accord après.
- La personne se laisse faire (ce qui fût mon cas en apparence seulement, sachant à qui j'avais à faire) c'est le licenciement et la possibilité de défendre ses droits après.

Ne vous y trompez pas ! Un dossier est fait sur vous dès le 1er jour où sont consignés vos courriers, notifiés vos fautes, vos erreurs. Faites de même, ce que j'ai fait. Faites un dossier sur votre entreprise, votre chef hiérarchique, accumulez les témoignages de vos collègues, des clients, courriers internes soulevant les dysfonctionnements de l'entreprise, les tracts syndicaux qui révèlent le malaise au sein de l'entreprise, notez tout ce que le PN vous demande de faire, date, heure, lieu et contenu. Je suis allé même jusqu'à enregistrer avec un dictaphone dissimulé, des réunions et mon propre entretien de licenciement.

Devant chaque contestation, chaque témoignage à la médecine du travail ou l'inspection du travail, au prud'hommes, chaque mouvement syndical ou de protestation collective, le dirigeant pervers narcissique s'érige en "Victime" et va crier à l'infamie, au complot, à l'hystérie collective.

" Un PN inverse le rôle, de bourreau il devient victime de sa victime"   

Il y a tant et tant à dire suite aux nombreux témoignages qui me sont parvenus depuis mais un fait révélateur va me faire froid dans le dos sur la dangerosité de la pervers narcissique.
Comme je l'ai expliqué lors de l'article précédent, la dirigeante PN exerce une emprise psychologique totale sur une directrice générale complètement dépassée par les évènements.
Elle ne comprend pas que ceux et celles qui l'ont soutenue, lors des accusations à son encontre pour harcèlement et discrimination syndicale, disparaissent  (démissions, licenciements, arrêt maladie longue durée pour dépression) ou se retournent contre elle, contre ses décisions, tout le monde semble lui en vouloir.
Et un jour, lors d'une réunion devant ses collaborateurs (trices), excédée, fatiguée, stressée, se mettre à pleurer et menacer ses employés de se défenestrer de son bureau si ça continue ! Incroyable ! C'est affligeant ! Sa seule alliée, la seule qui l'aime envers et contre tout: celle-là même qui la précipite dans sa propre tombe...! L'emprise ! Comment une mère de famille, une femme à priori responsable et équilibrée puisse t-elle en arriver à tenir de tels propos ? Faire part d'un tel chantage face à des employés médusés ?
Sa seule planche de salut face à l'impasse dans laquelle elle s'est engouffrée est de dénoncer les agissements, comportements, décisions et dires de sa propre amie qui l'a vampirisé.

En attendant des mesures draconiennes sont prises pour se protéger de tout complot:
- L'appareil de pointage en face du bureau de la PN.
- Les courriers sont centralisés à côté du bureau de la PN. (bureau en paroie de verre afin de surveiller tout le monde).
- Seuls les chefs de service à la solde de la PN peuvent prendre ce courrier (mais pour combien de temps encore?)
- Surveillance visuelle et informatique. Contrôle des mails entre services ou employés.
- Interdiction formelle de parler dans les couloirs et partie commune de l'entreprise entre collègues.
- Pause cigarette ou pause tout court surveillée et chronométrée afin d'empêcher toute réunion intempestive.
- Impossibilité de s'entretenir seul avec la directrice générale sans la présence de la PN.
- Liquidation des délégués syndicaux contre la direction pour laisser place à des délégués pour la direction.
- Menaces constantes sur la pérennité de l'entreprise et le maintien des salariés. "sans nous, vous êtes chômeurs et vous n'êtes plus rien".
- Position de victime vis-à-vis de l'administration, des politiques, des organismes sociaux, des médias et des services de santé. (Ce sont les employés qui ont des problèmes personnels ou psychologiques, pas la direction).
Bonjour l'ambiance !!!          

Il est temps d'agir pour le bien de cette entreprise et des autres, des salariés dont les droits sont bafoués quotidiennement et de dénoncer ce genre de comportement pathologique et dangereux.

INFORMER ...C'EST PRÉVENIR ET PRÉVENIR C'EST GUÉRIR.






Chaleureusement
Christophe GEORGIN

mercredi 10 août 2011

PORTRAIT PSYCHOLOGIQUE D'UN DIRIGEANT MANIPULATEUR PERVERS NARCISSIQUE (2éme partie)

Premiers points abordés dans l'article précédent concernant sa psychologie:
- " Un PN est une personne qui se pense tout puissant, qui se crée son monde où la seule référence tolérable n'est que lui-même "
- "  Il va au début de la relation, vous mettre sur un piédestal. Vous couvrir de compliments, d’éloges et de flatteries pour mieux vous endormir après. Dans le domaine du travail, vous êtes un collaborateur, un employé modèle, hors pair, idéal."
- " Il a une quantité impressionnante de points communs avec vous."
- "... Pour le PN, une personne est un objet utilitaire "
- " Toute personne qui essaye de sortir de cette emprise totalitaire représente un risque à sa toute puissance, il entre alors en guerre. Son but =  éliminer ce risque "

Toute personne qu'elle soit un simple employé, un agent de maîtrise ou un cadre et qui ne va pas cautionner les décisions du dirigeant PN, ne pas être d'accord avec elle en l'occurrence, va être perçue comme un ennemi à "abattre" et l'issue va toujours être la même: harcèlement moral, discrimination, chantage, puis démission pour les plus faibles, accord transactionnel pour les plus résistants ou licenciement pour les plus malins avec le motif passe partout " INSUFFISANCE PROFESSIONNELLE" alors que le salarié en question travaillait depuis plusieurs années dans cette entreprise. Subitement, le salarié est devenu "incompétent".
J'ai assisté à un véritable acharnement de ce dirigeant vis-à-vis des "plus dangereux", à savoir les délégués syndicaux. Insultes, propos à caractère racial, et mise au "placard".
D'ailleurs, l'entreprise a été condamnée pour "discrimination syndicale", fait l'objet de procès-verbaux émis par l'inspection du travail mais malgré tous les témoignages recueillis par l'inspection du travail, les dossiers qui s'empilent au Tribunal des Prud'hommes, elles sont toutes deux toujours en poste... et continuent leur travail de sape. 

La pratique est simple et limpide:

- Assaillir le salarié visé de tâches à réaliser dans un temps toujours de plus en plus court.
- Émettre des ordres contradictoires alors que la tâche est bientôt finie.
- Lui faire recommencer encore et encore la même tâche.
- Nommer le salarié dans un faux avancement professionnel, à un poste non approprié afin de le déclarer par la suite "incompétent" dans ses fonctions.
- Convaincre le salarié que si il n'y arrive pas, c'est dû à sa mauvaise organisation ou à son incompétence.
- Le discréditer auprès de ses collègues en se moquant de lui ouvertement lors de réunions.
- Consigner la moindre faute du salarié due à une surcharge de travail dans un dossier personnel.
- Convocations pour des mesures disciplinaires (avertissements, mise à pied).
- Contrôle médical en cas d'arrêt maladie pour dépression.
- Démission, départ négocié ou licenciement.

" Il a déjà mis en place des parades préparatoires, des pièges qu'il réactive quand il l'estime nécessaire pour lui". (Dossier personnel du salarié).
" Mensonges racontés à d'autres sur vous " (Fausses accusations ou faux témoignages afin de vous déstabiliser, j'en ai été moi-même victime avec des pseudo-attestations non produites lors de l'entretien de licenciement et ensuite reçues et datées après le licenciement).

Un évènement important va permettre à cette PN d'asseoir définitivement son autorité et son emprise sur l'ensemble des salariés et sur la directrice générale.
La directrice générale va avoir un grave problème de santé l'empêchant pendant quelques jours de pourvoir à ses obligations de dirigeante, l'occasion est trop belle ! Ces propos de la PN me sont confiés un jour dans son bureau par la PN, au temps où j'étais son "allié".
" Ne t'inquiètes surtout pas X, je m'occupe de tout, de l'entreprise et de tes enfants... repose-toi, je suis là"

A partir de ce moment là, non seulement elle prend le contrôle de l'entreprise mais aussi de la vie privée de sa supérieure hiérarchique, elle se place en "sauveur" ! La seule personne sur qui elle peut compter, sa seule amie et je vais assister peu à peu à l'isolement de la directrice générale vis-à-vis de ses employés, elle prend le contrôle sur elle.
La PN prend la parole le plus souvent à la place de la directrice générale lors de réunions et répond à sa place aux questions.
La PN prend les décisions à la place de la directrice.
Elle convainc la directrice que tout le monde est contre elle et devient ainsi son unique allié.  
Elles sont vues ensemble le week-end en ballade familiale. Il n'y a plus de limite entre la relation professionnelle et vie privée. Et peu à peu, elles vont former un couple indissociable au sein de l'entreprise.
Je vais avec effarement les voir toutes les deux se balader dans la rue, bras dessus bras dessous et tête contre tête, c'est pathétique, un vrai petit couple...et je vois là surtout, une relation d'emprise totale sur l'autre et en informe des délégués syndicaux et certains collègues. Je perçois un danger réel sur l'entreprise et sur la directrice générale.

Tout le monde a le droit d'être ami avec ses collègues dans la mesure où la vie professionnelle n'empiète pas sur la vie privée et inversement mais dans ce cas précis, il y a réellement confusion des genres et je vais assister à une véritable mise à l'écart pour tous ceux qui vont entraver cette si belle relation ou se rapprocher trop près de la directrice générale. Un directeur administratif fraîchement nommé en fera les frais à peine un an plus tard, puis ce sera le tour d'autres cadres. A chaque fois qu'une personne va s'interposer entre le couple, il va être éjecté...
" il crée, amplifie, entretient un climat de tension, de peurs autour de sa victime "  
" il crée l'isolement de sa victime et fait barrage à toute communication"

Au mois de Novembre 2009, je remets en mains propres une lettre à la directrice générale lui réïtérant mon projet au sein de l'entreprise et lui fait part des failles au sein du service RH, remettant en cause ainsi l'autorité et l'efficacité de la DRH, je vais alors signer mon arrêté de mort !

Je suis le prochain sur la liste et les faits vont me donner raison...

Prochain article: Lundi 15 Août
Chaleureusement
Christophe GEORGIN

lundi 8 août 2011

PORTRAIT PSYCHOLOGIQUE D'UN DIRIGEANT MANIPULATEUR PERVERS NARCISSIQUE

Il y a tellement de choses à dire sur le portrait d'un Manipulateur Pervers Narcissique au sein d'une entreprise et de ses faits, gestes et paroles, que j'ai pu moi-même constaté pour l'avoir vécu, que ce thème sera composé en plusieurs parties pour plus de fluidité. Pour étayer et démontrer aux plus sceptiques que mes allégations ne sont pas du fait d'un délire paranoïaque ou d'un délire collectif, ci-jointe une vidéo explicite (1ére partie) de l'association entraideAPN:

                                           
Dès mon entretien d'embauche avec une cadre qui était la responsable du service où j'allais prendre mes fonctions, elle me fait part en toute confiance du climat délétère et du harcèlement moral et syndical, qui régnait au sein de l'entreprise, mise en place par la direction nouvellement nommée. Celle-ci faisait le "ménage" dans l'encadrement qui était aux ordres de l'ancienne direction. Nouvel embauché, je n'ai pas prêté attention à ses dires et moins d'une semaine après, j'ai appris avec surprise que cette cadre était en arrêt maladie...
Elle ne reviendra jamais reprendre ses fonctions et environ un mois plus tard, j'apprends avec stupeur qu'elle ne fait plus partie de l'entreprise. Je ne l'ai donc vu qu'une fois, le jour de mon embauche.
C'est la responsable du service DRH qui la remplace et s'auto-proclame responsable aussi de ce service.

Par la suite, la DRH va cumuler les mandats et différentes fonctions au sein de cette entreprise afin de pouvoir tout contrôler et ainsi avoir la main et une emprise sur l'entreprise mais aussi sur la Directrice Générale qui va devenir sa meilleure amie, la seule d'ailleurs. Plus tard, elle chapeaute tous les services, sera présente partout, dans toutes les réunions, prend toutes les décisions, est dans toutes les commissions, y compris celle du CHSCT, et cela au fur et à mesure des licenciements, démissions négociées ou départ forcés des autres cadres de service.

" Un PN est une personne qui se pense tout puissant, qui se crée son monde où la seule référence tolérable n'est que lui-même "

Un mois plus tard, la Direction fait circuler une pétition de soutien relayée par un syndicat afin de soutenir la nouvelle direction qui est accusée d'harcèlement moral et de discrimination syndicale par l'inspection du travail. Ne connaissant pas cette nouvelle direction et me basant sur les dires sincères de la cadre dont je suis subordonné, je signe en faveur de cette Direction mais me dit qu'effectivement le climat n'est pas sain du tout.

Tout se passe bien pour moi, je suis apprécié et reconnu pour mon travail et développe le secteur dont j'ai la charge et je rencontre notre Manipulateur Pervers Narcissique qui n'est autre que la DRH.

Il va au début de la relation, vous mettre sur un piédestal. Vous couvrir de compliments, d’éloges et de flatteries pour mieux vous endormir après. Dans le domaine du travail, vous êtes un collaborateur, un employé modèle, hors pair, idéal."

Je suis couvert de compliments sur mon travail (j'ai aussi signé cette pétition de soutien), mes méthodes. Je suis sur la même longueur d'ondes mais surtout je reconnais non seulement la compétence et l'humanité de cette femme, je reconnais son autorité et les points communs que nous partageons.
Je deviens son allié et suis très heureux d'avoir rencontré ENFIN une direction humaine, respectueuse, reconnaissante, sociable et communiquante.

" Il a une quantité impressionnante de points communs avec vous."

Faisant en même temps des études en Analyse Transactionnelle et me spécialisant dans le champ guidance, je leur fait part d'un projet de guidance psychologique, avec la Direction, pour régler tous problèmes d'ordre psychologique avec les salariés (conflits, situation de stress, dépressions, états de chocs, deuils etc...).
Projet qui bien entendu l'intéresse au plus haut point afin de me garder dans son estime.
J'ai la sensation que je peux demander ce que je veux.
Je suis muté là où je désire exercer grâce à une énième démission malheureuse d'une collègue...et suis embauché en CDI au bout de six mois. Tout va bien dans le meilleur des mondes...

Je reçois la visite régulière de la direction en personne (DRH et Directrice générale) à mon bureau pendant la pause du midi ce qui étonne fortement mes collègues. Le but de ces visites est de parler des petits tracas quotidiens de la fonction de dirigeant. Elles se sentent incomprises et rejetées par la majorité des salariés et parfois se confient comme des amies, me demandant des conseils. J'ai un matin, même le droit suprême de recevoir en notre bureau, la directrice générale qui nous ramène très aimablement des croissants.
Mes deux collègues qui partagent le bureau n'en reviennent pas. Que de bonnes intentions dont je ne suis pas dupe. Elles ont besoin de savoir ce qui se trame en coulisse avec les organisations syndicales et de savoir qui se plaint.
J'ai bien perçu que ma fonction de complice est en fait de leur donner les renseignements dont elles ont besoin pour asseoir leur domination et n'obtiendront pas de ma part la collaboration désirée mais seulement un respect dû à leurs fonctions.

"... Pour le PN, une personne est un objet utilitaire "

Au fur et mesure des plaintes de différents services ou collègues concernant la méthode dictatoriale de la DRH, des convocations répétitives pour entretiens disciplinaires ou en vue d'un licenciement pour des choses aussi futiles qu'un pull-over laissé sur le dossier d'une chaise dans un bureau le vendredi soir (bureau fermé le week-end) ou des papiers, dossiers laissés volontairement sur le bureau pour être traités en priorité le lundi matin. Pour une photo de famille ou une carte postale punaisée sur le mur d'un bureau...
Je vois partir en pleurs de plus en plus de collègues à bout de nerfs ou complètement destructurées avec cette peur viscérale de perdre leur emploi, les arrêts maladies deviennent inquiétants et de plus en plus nombreux...
Des ordres et contre-ordres répétés qui désorganisent les services et donc la structure, de la surcharge de travail de plus en plus constante demandée aux uns et aux autres dans un temps de plus en plus limité...
Je prends conscience que quelque chose ne va pas chez ces femmes et prends de plus en plus de distance avec elles...

Et un jour, je me rapproche de délégués syndicaux pour leur faire part d'un malaise profond au sein des salariés et reconnaît pour la première fois qu'effectivement, il y a problème.

" Toute personne qui essaye de sortir de cette emprise totalitaire représente un risque à sa toute puissance, il entre alors en guerre. Son but =  éliminer ce risque "

D'allié, je vais devenir un ennemi d'autant plus dangereux que j'ai eu droit à certaines confidences privées  pouvant remettre en cause son autorité, mais surtout nuire à sa propre image...car deux événements pas anodins du tout vont survenir...

Suite de l'article: Mercredi 10 Août.

Christophe GEORGIN
 


 

lundi 1 août 2011

LA VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE AU TRAVAIL


Je suis inquiet de la dérive dictatoriale qu'exercent en toute impunité certains employeurs actuels sur leurs salariés avec ce seul leitmotiv: " si vous voulez préserver votre emploi, il va falloir accepter des contraintes, faire des concessions, travailler plus et être encore plus performant. L'esprit de compétitivité face à la concurrence féroce et une conjoncture économique en crise".
Le salarié travaille sous pression constante avec cette épée de Damoclès de tout perdre du jour au lendemain s'il n'est pas "performant". Mais comment peut-il être performant sous la menace ou la contrainte, sous une surcharge de travail de plus en plus constante? Le travail permet d'avoir un lien social, une place dans la société, il est une des composantes psychologiques (avec la famille, et soi-même) pour l'équilibre d'un être humain. Et quand une de ses composantes ne répond plus aux besoins d'épanouissement, de bien-être et de reconnaissance, s'en suit une perte de sens face à ce manque et une perte d'estime de soi.
L'être devient destructuré et tout bascule... Moi-même, j'ai été confronté à ce phénomène de harcélement moral et de violences psychologiques exercées par mon ancien employeur sur d'autres salariés.
Je travaillais dans le secteur social, donc à priori un secteur où les valeurs humaines l'emportent sur les considérations de profit économique et où, le pensais-je, le de dialogue social et le respect sont de mises. 
A mon grand étonnement, les bénéficiaires du service deviennent des clients, les salariés des exécutants, le rendement et les objectifs d'heures facturées un leitmotiv pour exercer une pression psychologique constante sur les salariés. La rentabilité d'un dossier "client" devient plus important que son état de santé lui-même et j'ai pu assister impuissant à des prises en charges inadaptées au service proposé et qui se sont avérées par la suite dangereuses pour la santé physique et psychologique du salarié.
Les salariés diplômés dans le social deviennent des commerciaux et des secrétaires de direction, des exécutants pour une direction avide de bénéfices sous couvert d'une forte concurrence mettant en péril la pérennité de la dite entreprise. Alors que celle-ci fonctionne à 80% des subventions publiques allouées et 20%des contrats de service particuliers ou organismes sociaux (mutuelles, caf, cram).
L'humain est devenu un business... au détriment de la qualité de service.
Le même phénomène est constaté dans le milieu hospitalier où le patient devient avant tout un client qui se doit d'être rentable. On comptabilise le nombre de malades, de lits, d'interventions, le coût des soins (enveloppe budgétaire d'état), le nb du personnel. C'est le système de la Tarification de l'activité et celle de l'organisation des soins et à la certification des établissements de santé couplée à une réforme managériale majeure qui découle sur... la restriction du personnel pour plus de rentabilité... et va à l'encontre de la qualité des soins et des relations humaines. (...la nouvelle gouvernance est une référence managériale majeure qui a été mise au point dans un contexte de fortes contraintes budgétaires avec une atteinte des objectifs financiers, de qualité, de formation et d'évaluation des pratiques professionnelles). 
Je fais aussi un parallèle avec les vaccins de la Grippe A et avec le séisme en Haïti en 2009, l'industrie pharmaceutique et ses scandales, l'important n'est plus de sauver des vies mais d'étudier à l'avance combien cela va nous rapporter au final.
Je tire la sonnette d'alarme, lance un cri sur cette dérive de plus en plus inquiétante où l'humain n'est plus un collaborateur actif de son entreprise mais qu'un simple outil de production au même titre que le sacro-saint logiciel informatique.
Le management par la terreur, les menaces de licenciement, la dévalorisation de soi et la perte du sens du travail, les pressions quotidiennes quand ce n'est pas du harcèlement moral, les arrêts maladies pour dépression, les abandons de postes, les démissions par aveux de faiblesse, engendrent un turn-over de plus en plus constant: tout cela génère un stress permanent pour ceux qui restent en place et joue sur la peur des salariés et entraîne à court terme un dysfonctionnement de l'entreprise elle même. Et si l'entreprise dysfonctionne, bien entendu c'est du fait et de la responsabilité des salariés faibles ou devenus subitement "incompétents" et non de la responsabilité de la politique non gagnante et jusqu'au boutiste de la direction.
Je suis abasourdi de voir à la tête d'une entreprise, une DRH qui n'est pas dans son rôle et à sa place et dont la préoccupation n'est pas le développement de l'entreprise en valorisant et en exploitant les ressources "humaines" de chacun en tenant compte des qualités de chacun, sinon pourquoi ont-ils été embauché ? mais de "casser" du salarié systématiquement lors de réunions, démontrer un manque total de respect vis à vis de ses collaborateurs, de promouvoir les attestations "contre" quand une personne, qui plus est un client, est mécontent du service, et favoriser dans un délire de paranoïa, la délation entre salariés.
L'entreprise ne défend plus son salarié face aux contraintes qu'elle lui a elle-même imposée, et le salarié ne défend plus son entreprise face à la pression constante dont il est victime, c'est le divorce.
La dernière nouveauté en date est désormais la politique de délation ou plutôt devrais-je dire de diffamation pour "sauver sa peau" et la mise en place de fausses accusations afin de déstabiliser les récalcitrant(e)s qui ne veulent pas démissionner.
Tout est fait pour déstructurer le salarié vis à vis de son entreprise et surtout de lui-même.
Une DRH qui n' a pas un échantillon d'humanisme en elle et qui va inconsciemment ou sciemment et inexorablement mener sa petite entreprise droit dans le mur... à cause de salariés incompétents et stressés bien sûr.
Vous me direz, ces entreprises ont encore de beaux jours devant elles quand on sait que la vague de suicides dans certaines entreprises n'ont pas déboulonné les responsables de ce mal-être grandissant et terrifiant:

SE TUER AU TRAVAIL !

Bien sûr, il y a plusieurs interprétations du mot "se tuer". En devenir, ne serait ce que malade est une forme de petite "mort" de soi-même, ne parlons pas des dépressions profondes, des burn-out qui sont la conséquence de la dévalorisation de soi ... par qui ?
Quand le travail devient une forme de souffrance de soi, il y a réellement de quoi se poser des questions, et la meilleure façon de s'en préserver et de partir en négociant son départ.
Devant de telles dérives, il n'y a pas d'issues heureuses, rester c'est souffrir encore plus au détriment de sa santé morale et physique.
Il est temps que CES VOYOUS LÉGAUX soient HORS D'ÉTAT DE NUIRE et que la violence psychologique au travail soit reconnue et condamnée par les tribunaux.

Prochain article: Le portrait psychologique d'un dirigeant manipulateur pervers narcissique dans l'entreprise.

Chaleureusement à vous
Christophe GEORGIN.