lundi 25 juillet 2011

L' ENFER...DE SOI

Je suis actuellement en train de vivre un évenement familial où j'entends des proches se plaindre à tour de rôle de l'autre avec ce leitmotiv: "Je vis un véritable ENFER...". Et cet évenement me renvoit aux discours de femmes "victimes"qui disent vivre un enfer conjugal.
L'enfer...c'est QUOI ? Est-ce qu'une personne a déjà pu témoigner sur terre de son retour de l'enfer qui est une croyance et représentation judéo-chrétienne? Non ! Donc, n'ayant aucune preuve rationnelle de ce qu'est vraiment l'enfer, chacun a ainsi sa propre définition et représentation de l'enfer selon sa croyance.
L'enfer ne sera pas le même pour tout le monde.
Le mot le plus rationnel serait: " souffrance". "Je vis une véritable souffrance intérieure".
Personne n'aime souffrir et c'est donc tout naturellement l'autre qui nous fait souffrir qui est désigné comme étant le SEUL responsable de notre souffrance.
A partir du moment où nous prenons conscience que l'autre nous fait souffrir terriblement, atrocement, quelle est pour vous la bonne attitude à adopter ? Si nous sommes dans un état du moi Adulte qui fait le constat de cette situation douloureuse, nous décidons d'y mettre FIN. Comment? En quittant celui qui nous fait souffrir.
Je ne connais personne qui aime souffrir, prendre des coups et se faire constamment humilier à part peut-être les masochistes au quel cas cela fait partie d'un jeu psychologique "Donne-moi des coups de pieds!".
Que font la plupart des personnes victimes de l'autre? Elles se plaignent, font part de leur désarroi, crient "à l'aide" mais restent avec leur bourreau...pourquoi ? Par peur ! La peur est irrationnelle, c'est une émotion de l'Enfant. Peur de quoi ? "Qu'il me tue si je m'en vais...!" "Ah oui? et en restant avec lui et en prenant des coups de plus en plus violents, qu'est-il en train de faire sinon de vous tuer à petits feux...???".
Si la personne reste malgré le danger que représente l'autre pour sa santé psychique et/ou physique, c'est simplement parce que cela lui convient...Tous les arguments avancés comme "je l'aime...","j'ai peur de me retrouver toute seule" , " je n'arriverai pas à m'en sortir" etc ne sont que des pretextes, des excuses pour cacher sa peur irrationnelle d'enfant (la peur de l'abandon) et son choix de rester.
L'a t-on obligé d'aimer cet homme ? Non ! L'a t-on obligé de se marier et vivre avec cet homme? Non!
C'est elle qui l'a choisi parce qu'il convenait à son scénario de vie et ça cela fait très mal d'admettre que l'on s'est trompé. "Je vis un ENFER, je souffre et je reste quand même avec lui..." Ce n'est pas Adulte, ce n'est pas logique.
La victime est-elle séquestrée chez elle, l'empêche t-on de partir ? Non ! Les enfants, la maison, la situation professionnelle, financière ne sont que des excuses de plus face à un véritable danger qui peut être réél.
Rester malgré le danger est un choix personnel et non une fatalité.
Le pire dans tout cela, c'est que la "victime" finit par retirer sa plainte après qu'elle soit partie, et revient vers son bourreau ensuite pensant que celui-ci s'est transformé d'un coup de baguette magique ! Croyance encore une fois. " Il a compris...", " Il a changé..." sans avoir fait un travail en psychothérapie sur lui-même et les raisons de sa violence. La victime ne fait pas non plus de travail thérapeutique sur les raisons qui lui ont fait accepter toute cette violence et les raisons de son retour...Et le scénario peut reprendre de plus belle...jusqu'à l'issue finale!
Alors l'ENFER, c'est qui ? L'autre ou soi-même ?
J'ai Madame X qui me dit vivre un véritable ENFER avec Monsieur Y qui tient le même discours sur son épouse. Monsieur finit par faire des pieds et des mains, chantage affectif, menaces pour que Madame X revienne vers lui. Il est très malheureux avec elle (et c'est la raison pour laquelle il la frappe, on ne frappe pas quelqu'un avec qui nous sommes heureux à moins d'être sadique ou pervers et c'est un jeu psychologique aussi " Maintenant, je te tiens salaud ou salope" ) ... mais visiblement il aime ça aussi souffrir, puisqu'il la réclame à corps et à cris. Madame céde ou se rend compte avant de connaître une véritable autonomie qu'elle ne peut pas finalement vivre sans lui et revient... Elle aime ça aussi sinon elle ne reviendrait pas.
L'ENFER est donc bien une situation que nous nous créons nous-mêmes et que nous cultivons inconsciemment afin d'EXISTER à travers l'autre en collectionnant des signes de reconnaissance négatifs, et pour soi-même.
Nous sommes seuls responsables de notre propre vie et de ce que nous en faisons et non les autres !
Alors, si vous vivez l' ENFER", partez ! fuyez ! ne vous retournez pas ! Reconstruisez-vous avec l'aide d'un thérapeute et goûtez au vrai bonheur d'être soi-même et autonome.
Chaleureusement
Christophe GEORGIN

lundi 18 juillet 2011

QUAND L'ENFANT DEVIENT UN ENJEU PSYCHOLOGIQUE...

L'aliénation parentale (couper le lien) va devenir une psychopathologie reconnue par le DSM V en 2012.
Le parent aliénant est celui qui coupe le lien de l'enfant avec l'autre parent en le dénigrant systématiquement auprès de l'enfant. Dans 98% des cas, le parent aliénant est la mère parce que c'est elle qui en a la garde.
Au-delà de l'histoire du couple et de l'aspect juridique du divorce, il me semble judicieux de se demander et d'expliquer:                    

                           Pourquoi et comment devient-on un jour un parent aliénant ? 

- Le parent aliénant n'a pas fait le deuil de la séparation et continue à cultiver les ressentiments négatifs à l'égard de l'autre et le véhicule à l'enfant. Sous forme de reproches pour pointer les défauts de l'enfant: 
" Tu es comme ton père..." ou " ah ! on dirait ton père! ".
L'enfant va alors associer l'idée négative de lui-même avec celle du parent absent.
- Le parent aliénant ne reconnaît pas ou plus le statut de père ou de mère de l'autre.
" tu n'es qu'un géniteur..." ou " si tu veux voir ton fils ou ta fille, il faudra payer...".
- L'enfant devient une sécurité pour le parent aliénant face à la peur de l'abandon. L'enfant devient ainsi un enfant thérapeute qui aura pour mission de rassurer le parent aliénant de sa propre peur en dénigrant le parent dont il est coupé sur un plan affectif.
- Cette peur de l'abandon est alimentée par le parent aliénant quand l'enfant va en vacances ou en week-end chez l'autre par des coups de fils ou textos nombreux empêchant ainsi toute relation d'intimité avec l'autre. Elle fait signifier à l'enfant que le parent (aliénant) est malheureux d'être séparé de l'enfant, inquiet de savoir si tout se passe bien avec l'autre et va culpabiliser l'enfant d'avoir abandonné le parent aliénant. " Je rends malheureux ma mère ou mon père qui me garde quand je vais chez l'autre. "
- Face à ce travail de SAP qui a pour but de garder l'enfant à soi pour ne pas être rejeté (peur irrationnelle car l'enfant aime ses deux parents quoiqu'on en pense...), les défauts du parent rejeté vont finir par devenir une vérité pour l'enfant qui le rejettera lui-même.

J'ai été "victime" enfant de cette aliénation parentale en refusant de revoir mon père dès l'âge de 7 ans. Une absence totale de 11 années qui ne fera que confirmer les dires du parent aliénant. Des retrouvailles en pleine crise d'adolescence (pour connaître la vérité sur soi et sur l'autre), et deux hommes (un père et un ado) qui ne se connaissent et ne se reconnaissent pas... Difficile alors de renouer un lien parental quand l'un et l'autre en a été privé pendant de longues années. Le père ou la mère perd sa place de parent et l'enfant perd son sentiment d'affiliation vis-à-vis de l'autre au profit du parent aliénant.

La même histoire vécue 18 ans plus tard mais cette fois-ci en qualité de père. La même souffrance psychologique et les mêmes interrogations de l'enfant adolescent à la recherche de la vérité et de sa propre histoire.

Ce que je peux dire pour les parents "victimes", c'est que la vérité finit toujours par éclater et que l'enfant ou adolescent en quête d'identité et de construction finit par avoir son propre libre arbitre et faire le choix de voir ses deux parents sans distinctions, quand l'adolescent ne se retourne pas face à son parent aliénant en le rendant responsable de tous les maux et de son mal-être . 

Quelque soit la séparation conjugale et les faits qui l'ont causé, il est important de prendre conscience que les deux parents sont responsables de leur séparation (et non l'enfant en le prenant en otage affectif) et qu'il est primordial que les deux parents retrouvent un rôle parental égalitaire et non d'ex-conjoints. Cela demande bien entendu que les deux parents se comportent en Adultes et non en Enfants (abandonné ou victime) et ça, c'est une autre histoire...

Ci-dessous une vidéo du Dr Paul Bensussan - Expert psychiatre spécialiste de l'aliénation parentale:

Chaleureusement         

mercredi 6 juillet 2011

LA PENSEE MAGIQUE DU THERAPEUTE

Extrait du roman "AUREetCHRIS" @MPN.LOVE (Volume 1 p 109):

"
Quand on est dans l'état du moi "Enfant" et non "Adulte"; non seulement on a la «croyance» de pouvoir "sauver le monde", mais en plus, on ressent (et je vais dire "je"), ce que les clients ressentent à l'égard des psychothérapeutes, psychologues etc.… A savoir qu'ils sont investis, comme les " parents magiques " de notre enfance et des contes de fées. Investis d'un super pouvoir, d'une baguette magique qui va transformer les clients d'un seul coup. J'avoue, que j'avais en moi cette croyance: d'avoir le pouvoir de le transformer... Ce que je sais aujourd’hui, c'est qu'on ne peut pas aider une personne qui ne le souhaite pas au fond d'elle- même. Si une personne «change» au prix d’un travail profond sur elle-même, elle ne le doit qu’a elle et non au psy. M'accrochant à cette croyance d’enfant et à ma culpabilité, j’enfourche de nouveau mon beau cheval blanc… et je vais alors, commettre l'irréparable…
dans le sens où tout va s'accélérer par la suite dans le processus. Encore une fois: quand on est dedans, on ne voit rien venir!! "

Derrière cet extrait, c'est la relation entre le client et le thérapeute qui se pose. Il arrive souvent d'entendre des personnes se plaindrent de leur thérapeute parce que la thérapie n'avance pas comme ils le souhaiteraient ou parce qu'un lien "amical" s'est noué avec le thérapeute quand il n'y a pas un rapport de séduction entre le thérapeute et sa cliente.
Le thérapeute est avant tout un homme ou une femme comme les autres avec sa propre problématique, son propre scénario sauf que celui-ci en a parfaitement conscience du fait de ses études, formations, de son travail personnel sur lui-même, alors que le client ignore tout cela puisqu'il vient voir son thérapeute pour travailler sur lui.
Dès lors, quoiqu'on en dise, il s'instaure dans l'inconscient du client une image du parent "magique" vis-à-vis du thérapeute (lui sait tout, comprend tout, il va m'aider, c'est un être extraordinaire etc.) et le thérapeute se voyant renvoyer cette image "magique", il arrive (malheureusement) que celui-ci se sente "tout puissant" vis-à-vis de son client. Dès lors, la thérapie ne peut plus être efficace puisqu'elle n'est pas instaurée dans une relation "égalitaire", protectrice pour le client, et autonome pour le thérapeute. 

Le thérapeute Persécuteur:  Il se situe dans une relation Je suis OK (je suis thérapeute, j'ai des diplômes, beaucoup d'expérience, je sais tout et je détiens la vérité) et vous n'êtes pas OK (vous avez des gros soucis, vous ne comprenez pas et vous ne détenez pas la vérité).
C'est le thérapeute qui va vous parler dans son langage réthorique, qui va vous expliquer sa science et non vous parler dans un langage clair (le jeu: psychiatrie) et de ce que vous ressentez émotionnellement. Il va vous coincer à la première occasion dans un sourire en vous disant " vous voyez, là vous faites...en disant cela, vous..." et vous prouve par A+B que décidemment, vous avez beaucoup, beaucoup de progès à faire si vous voulez un jour être son égal. On appelle ce jeu "Défauts". Il ne se préoccupe pas de son client mais flatte avant tout son égo. C'est aussi le thérapeute qui va vous permettre de rire de vous-même ce qui n'est pas protecteur ni vous faire avancer, encore pire celui qui va rire de vous gentilment. Il se pose effectivement en Parent et non en Adulte vis-à-vis de vous.

Le thérapeute Sauveur:   Sachant que son client le place dans le rôle de Sauveur, le thérapeute le prend. Ainsi il va donner la permission au client de continuer à avancer dans son propre scénario et croyances ce qui n'est pas thérapeutique puisque le but, justement, est de sortir (un tant soit peu) le patient de son scénario. Dès lors, le thérapeute sauveur va faire à la place du client quelque chose qu'il aurait pu faire lui-même avec un profit plus constructif. C'est le thérapeute qui s'érige en "sans moi, tu ne peux pas t'en sortir" ou " j'essaie seulement de vous aider ". Il ne traite pas un patient mais un bébé. Cela va être le thérapeute copain, séduisant, qui va tutoyer, voir ses patients en dehors du cabinet et franchir la sphére de sa propre vie personnelle et celle du client surtout si c'est une cliente...là encore la thérapie est vouèe à l'echec. Il se pose en Enfant ou Parent protecteur et non en Adulte vis-à-vis de vous.

Le thérapeute Victime:   C'est le client persécuteur qui va décharger sa haine, son hostilité sur le thérapeute qui devient alors "victime". Dès lors, il convient au thérapeute de recadrer le patient, de lui dire "stop" au risque de ne plus revoir le client. J'ai moi-même été confronté à ce rôle où des femmes déchargeaient leur colère sur moi, il est important d'entendre et de comprendre leurs souffrances mais aussi de leur faire prendre conscience que le thérapeute n'y est absolument pour rien et qu'elles sont responsables de leurs propres souffrances, ce qui est difficile à accepter pour une "victime". Un thérapeute qui accepte ce rôle de victime pour garder son client se pose en Enfant adapté soumis et non en Adulte vis-à-vis de vous.

Pour finir, la bonne relation entre un thérapeute et son client doit être une relation égalitaire, Adulte à Adulte en connectant l'Adulte de son client dans une relation STRICTEMENT professionnelle et thérapeutique.

Je vous conseille de lire:  MENSONGES SUR LE DIVAN de Irvin D.YALOM qui pose le problème de la déontologie du psychothérapeute, où sont les limites et où s'arrêtent la protection du patient dans un roman vivant où il y a beaucoup d'humour. 

Bonne séance avec votre thérapeute
Chaleureusement à vous

lundi 4 juillet 2011

Les 10 stratégies de manipulation des masses

Bonjour à tous,

C'est les vacances ! Le temps de se retrouver en famille et soi-même sous le soleil, à la plage avec ce sentiment de liberté retrouvée et de repos bien mérité, et d'oublier tous vos petits soucis.
C'est le temps aussi de vous poser et de vous interroger: suis-je libre avec moi-même? suis-je heureux ? ai-je réussi ce que je souhaitais pour ma famille, pour moi ?  est-ce que je fais de ma vie ce que je veux réellement ?  est-ce que le monde dans lequel je vis me correspond ?

Si vos réponses sont en majorité NON, je vous invite à regarder, lire et réflêchir sur cette vidéo qui reprend les 10 stratégies de Manipulation de masses. Il ne s'agit pas de dire que nous vivons dans un monde pourri mais d'éveiller votre conscience Adulte sur ce que nous vivons actuellement.
Vous avez sans doute remarqué que les événements dans le monde (catastrophes, scandales, crise économique, chômage, révoltes sociales, guerres) s'accélérent et que nous sommes des spectateurs impuissants face à ces phénomènes sociaux et géologiques.
Nous sommes abreuvés quotidiennement d'infos en tous genres et le plus souvent volontairement catastrophiques, négatives ou à l'inverse totalement puériles. Tout cela à l'avantage de nous déstabiliser dans nos croyances, de nous anesthésier et de nous culpabiliser sur notre propre malheur.

Ne nous cachons pas, le malheur des uns fait le bonheur des autres, et un marché porteur est né pour tous ceux qui vous promette amour, gloire et beauté, un mieux-être sous l'effet de potions médicamenteuses magiques, ou une rédemption sous le canal de forces divines et universelles.
Il ne peut y avoir de libération, d'envol tant que vous serez prisonniers de vous et des autres ou enfermés dans un systéme.
Je crois sincérement et cela n'engage que moi, en la puissance de notre subconscient (d'autres l'appellent la loi d'attraction) car c'est NOUS qui décidons ce que nous sommes et ce que nous voulons être, et non les autres.
Si je parle avec les outils de l'analyse transactionnelle, il faut pour être heureux et un gagnant, être dans une position existentielle:

Je suis OK avec moi-même et les autres sont OK avec moi.

La première des choses à mon sens pour être OK est de se décontaminer soi-même et cela ne peut se faire sans un travail profond en psychothérapie afin d'ouvrir tous les cadenas que vous avez vous-mêmes mis pour vous protéger. Pour que les autres soient OK, de prendre conscience du monde dans lequel nous vivons et en conscience claire, non de le combattre mais de refuser le systéme et de créer votre propre systéme.

Vous avez les fatalistes qui s'effondrent en se disant que ce n'est pas de leur faute, ils sont victimes.
Vous avez les rebelles qui combattent en se disant que ce n'est pas de leur faute, ils sont persécuteurs.
Vous avez les magiciens de la psycho qui vous disent que nous vivons dans un monde formidable, ils sont sauveurs.
Ne soyez pas un Enfant adapté soumis, ne soyez pas un Enfant rebelle, mais un Enfant libre avec toute la créativité, les émotions, les sentiments et la puissance qui sont en vous, tout en gardant la conscience claire et Adulte.


Merci au site Syti pour ce partage sur les stratégies de manipulation et à Sylvain Timsit qui a rédigé et publié "Les dix stratégies de manipulation de masses". L'auteur énumère et détaille les stratégies et les techniques de la gouvernance pour la manipulation de l'opinion publique et de la société à travers les médias.

Mercredi 8/07:  Un extrait du roman "AUREetCHRIS @ MPN.LOVE " + analyse du passage et des nouvelles du livre qui sera publié et commercialisé en Décembre 2011.   

Bonnes vacances à vous tous !
Chaleureusement