mercredi 21 août 2013

Un Site/ Blog à découvrir: NOMADITY

Je vous recommande vivement de découvrir le site/blog: NOMADITY
et de vous inscrire à sa newsletter  pour des infos très utiles sur une autre façon de vivre.

NOMADITY ou quand le développement personnel est en harmonie avec l'action écologique dans son aspect uniquement positif. Vous ne trouverez pas sur ce site de dénonciation de catastrophes écologiques en tous genres et dont nous sommes déjà informés mais uniquement des solutions, idées, projets écologiques afin de vivre en harmonie avec notre mère TERRE et avec soi.
Je dis souvent que nous vivons dans le monde que nous nous sommes créés. 
C'est à chacun de nous, non de vouloir transformer le monde mais de commencer par vivre soi-même de façon plus équitable et épanouissante en respectant: 

- soi-même par une alimentation saine et équilibrée; prendre soin de soi et de sa santé. 
- la nature et les éléments qui nous accueillent, nous entourent et nous nourrissent. 

Vivre en accord avec la nature n'est pas une utopie, c'est un choix de vie personnel. 
N'oublions jamais que c'est la nature (les 4 éléments: la terre - l'eau - l'air - le feu  ) qui sont à l'origine de la création de l'homme et non l'homme qui a créé la nature.   
Vivre de façon écologique, ce n'est pas une idée politique, c'est une philosophie en soi.
C'est retrouver un art de vivre sain et équilibré en accord avec dame nature et avec ses propres valeurs.

J'entends beaucoup de personnes me dire " Nous vivons dans un monde de débiles et nous détruisons tout ce qui nous entoure " et combien de ces personnes respectent les gestes les plus élémentaires pour enfreindre
le gaspillage quotidien (eau, énergie, alimentation, déplacements, consommation ) ? 

Deuxième aspect du site NOMADITY: , les voyages. Non touristiques, mais des voyages écologiques et citoyens pour aller à la rencontre des initiatives positives, des peuples, de d'autres "art de vivre".
Vous pouvez aussi vous inscrire dans le projet de Cindy THEYS " KISS KISS BANK BANK  " .

Bon voyage et bonne réflexion sur ce blog à découvrir de toute urgence.

Ecologiquement vôtre
Christophe Georgin.



lundi 19 août 2013

LE STRESS AUX VACANCES


Incroyable ! Les Français n'arrivent pas à décrocher du boulot pendant les vacances selon un nouveau sondage. C’est en tous cas ce que semble montrer une étude selon laquelle 45% des salariés français comptent passer des vacances plutôt studieuses.
Toujours selon les mêmes sondages et les divers témoignages recueillis ça et là, les Français font partie des plus stressés au travail et savent s'en plaindre, ils sont pessimistes quant à leur avenir y compris professionnel.
Et quand vient le moment de se retrouver avec femme et enfants, d'évacuer ce stress accumulé, de se détendre, 45% d'entre eux emportent téléphone pro pour rester connecté, dossiers et ordinateur portable.
C'est tout simplement une aberration de l'esprit en complète contradiction avec leur complainte.

Je me pose et leur pose la question: A quoi servent les vacances sinon à ne plus travailler ?
Prennent-ils conscience qu'ils sont responsables de leur propre mal-être et qu'ils l'entretiennent ?
Sérieusement, si la loi accorde des congés payés c'est bien pour permettre aux salariés de déconnecter du travail (qui est souvent subit comme une contrainte). Les vacances permettent de se ressourcer et ne sont qu'une récompense aux efforts fournis pendant l'année mais cette récompense, ils ne se l'accordent pas, pourquoi ?

Plusieurs hypothèses: 1) Ils recherchent l'improbable reconnaissance de leur patron.
                                     2) Ils sont animés par un driver "Fais des efforts " ou " Sois parfait "
                                     3) Ils n'ont aucune confiance en leurs collègues ou remplaçants.
                                     4) Ils ont du retard dans leur travail parce qu'ils ont fait du présentéisme.

1)  Ils recherchent l'improbable reconnaissance de leur patron.    

L'entreprise a vécue avant sans vous et je peux vous garantir qu'elle vivra aussi sans vous.
Nul n'est irremplaçable en ce monde et surtout pas dans le monde de l'entreprise. Votre patron vous rémunère par rapport au travail que vous fournissez en cours d'année et il vous paie aussi pour vous reposer pendant vos vacances, alors pourquoi ne pas lui obéir quand vous êtes en congés ? Sinon, pour obtenir de lui une reconnaissance. Car vous a t-il demandé expressément de travailler pendant vos vacances ? Non.
Pourquoi alors, aller au devant de demandes non verbalisées ? 
Cet excès de zèle est inutile car quand vous rentrerez toujours aussi stressé, fatigué, cela pourrait à juste titre vous être reproché ou plus insidieusement être perçu comme un idiot.
Vacances = Repos.
L'ignorer en travaillant malgré tout, révèle d'une méconnaissance, d'une distorsion de la réalité et d'une omission inconsciente d'une information utile (les vacances) à la résolution d'un problème (évacuer votre stress).
Cherchant cette reconnaissance de l'indispensable collaborateur dont on ne peut se passer (une croyance), dans votre discours intérieur, vous vous pliez à ce que vous croyez être le désir de votre patron et non à l'écoute de vos propres désirs.
- Ah! Ca me met en colère, je peux même pas profiter de mes vacances, je suis obligé de bosser pour traiter les affaires courantes ou traiter ce dossier en urgence... (qui vous l'a demandé ?)
- En travaillant mes dossiers pendant les congés, mon patron va me féliciter et je pourrais être augmenté ou avoir une promotion... (qui vous l'a assuré ? )
- Si je ne bosse pas pendant mes vacances, on va dire de moi que je ne m'implique pas et je risque d'être sur la liste des prochains licenciements... ( qui vous l'a affirmé ? )

Plus votre attente professionnelle en terme de reconnaissance sera grande et déconnectée du principe de réalité, plus profond sera votre stress de courir après ce que vous croyez être comme une réalité, et plus grande sera votre déception face à l'épreuve de réalité.
De plus, au lieu de résoudre votre problème de stress, vous l'accentuez en l'alimentant.
Le seul responsable, ce n'est pas votre patron ou votre job, c'est vous.

2) Ils sont animés par un driver "Fais des efforts " ou " Sois parfait ".

En réaction à un stimulus transactionnel, la personne va se manifester par un ensemble de comportements, de sentiments, gestes, postures, mots, intonations, et croyances. Cet ensemble est généré par ce que Taibi KAHLER appelle un:  driver (Conducteur). Durant un temps qui peut être bref, la personne manifeste ces comportements juste avant de passer dans son scénario et sentiments scénariques.
Qui peut donc décider de travailler pendant ses congés alors qu'il n'y est pas obligé, sinon par lui-même ? 

Un type de personnalité: 
- Un travaillomane ou un persévérant qui ont besoin de reconnaissance pour leur travail uniquement  
" Sois parfait ".   
- Un rebelle qui n'ayant pas fini ses dossiers à temps parce qu'il ne finit que rarement ce qu'il commence ou fait du présentéisme quand il n'a pas envie de travailler, décide afin de surprendre sa hiérarchie, de finir sans contrainte ni ordres au moment où lui le décide, de clôturer les affaires devenues vraiment urgentes. 
" Fais des efforts ".  
Dans les deux cas, ce sont bien eux qui s'imposent à eux-mêmes cette contrainte estivale, répondant ainsi à leurs sentiments scénariques.

Dans les pays scandinaves soucieux du bien-être de leurs collaborateurs, les téléphones portables professionnels, les ordinateurs portables restent au bureau et la boîte e-mail professionnelle du collaborateur reste inaccessible le temps de ses congés. 

3) Ils n'ont aucune confiance en leurs collègues ou remplaçants    

Penser qu'il n'y a que vous qui faîtes bien votre travail est une croyance. Si vos collègues sont eux aussi embauchés c'est bien parce qu'ils ont eux aussi des qualités et des valeurs répondant aux besoins de l'entreprise. Si votre collègue a été désigné pour vous remplacer pendant vos congés, c'est bien parce que l'entreprise estime qu'il en a les capacités. Une entreprise, c'est avant tout un groupe d'individus travaillant pour un même but commun. Alors, pourquoi stresser inutilement durant votre absence ?
Penser à tort que les autres ne sont pas OK dans leur travail, que vous seul est compétent, va vous isoler à terme du reste du groupe. Si par malheur, votre collègue commet une faute en votre absence, en quoi seriez-vous tenu comme responsable de cette faute ? 

4) Ils ont du retard dans leur travail parce qu'ils ont fait du présentéisme.

Il y a un temps pour tout et si le temps de travail n'a pas été efficacement utilisé pour être à jour avant votre départ, c'est bien vous qui en êtes responsable. 
Déjà, j'entends des voix s'élever pour me dire que le surcroît de travail, toujours plus important ne permet pas d'être à jour.
Il est vrai que personne n'a réussi jusqu'à maintenant à mettre 3 litres d'eau dans une bouteille d'un litre, alors pourquoi ne pas l'avoir signalé avant votre départ à votre hiérarchie ?
Je ne connais personne de sensé ni responsable qui ne puisse admettre ce qui n'est pas réalisable, acceptable. Si malheureusement, votre "responsable" ne l'est pas dans le bon sens du terme et de mauvaise foi, cela justifie pleinement que vous ayez besoin de vacances et de déconnecter.
Finir sur la plage, un travail que vous n'auriez jamais pu finir en son temps avec la meilleure volonté du monde, c'est tout simplement lui donner raison de votre inefficacité puisque vous vous sentez responsable de votre retard et que vous admettez que l'irréalisable est possible.

Alors, ne stressez plus et profitez pleinement de vos vacances. Un employeur préfèrera toujours observer la mine réjouie et reposée d'un collaborateur ayant fait le plein d'énergie que le visage déconfit d'un collaborateur fatigué et stressé d'avoir été absent et de n'avoir pas su profiter de ses congés.

Cordialement
Christophe Georgin       
 

jeudi 28 mars 2013

LE PESSIMISME FRANCAIS: C'est pas de ma faute à moi...

Quoi de neuf au Royaume de France sous François II ? A vrai dire, pas grand chose...   





22ème mois consécutif de la hausse du chômage (près de 5 millions de chômeurs si nous comptons les activités réduites), des plans sociaux et des liquidations qui se multiplient (en moyenne 1000 emplois détruits par jour), une insécurité qui ne cesse de grandir (pas un jour sans règlement de compte), un climat politique qui devient de plus en plus violent, une défiance de plus en plus grande à l'égard de l'exécutif, des politiques et des institutions, un record d'impopularité du Président seulement au bout de 10 mois - 68% de mécontents contre 27% de satisfaits, une déprime profondément ancrée (Les Français déclarés champions du monde du pessimisme sur leur situation économique future)
Selon une enquête de Harris Interactive pour LCP publiée en janvier dernier, les actifs sont 60% à penser que leur vie est pire que celle de leurs parents, seuls les retraités et les plus aisés croyant encore majoritairement à un progrès.
Dans une enquête Ipsos publiée par Le Monde en janvier, 61% des Français voyaient la mondialisation comme une menace et 90% constataient le déclin de la puissance économique de leur pays. ( source Agence Reuters )

" Noir c'est noir, chantait Johnny Hallyday, il n'y a plus d'espoirs..." à quoi je réponds, bon s'il n'y a plus rien à faire alors, il est inutile de se plaindre et de pleurer sur notre triste sort car cela ne changera rien mais au contraire, notre immobilisme et pessimisme ne feront qu'aggraver notre situation. 

Prenons le cas de cette PAUVRE FRANCE et traitons la comme une personne.

Je suis malade, je broie du noir, je suis sans le sou. Je suis dans une impasse et je me dirige tout droit vers un mur. Je le vois ce mur mais je n'ai aucune possibilité de prendre un autre chemin car je suis dans une impasse qui se rétrécie comme un entonnoir au fur et à mesure que j'avance. C'EST PAS DE MA FAUTE A MOI, c'est L'AUTRE qui a construit ce mur au bout de la rue.
Que conseillerez-vous à cette personne déprimée ? 

Il y a deux possibilités: La première, la plus simple et la plus économique: PLEURER AVEC ELLE.
Effectivement, elle vit vraiment dans un monde de merde, les autres sont tous des méchants qui lui veulent du mal, elle n'est pas responsable de son malheur, c'est une victime de LA CRISE et des mafieux financiers, de l' €urope, des patrons voyous, de l'immigration, de l'incompétence de ses dirigeants, des médias, etc.

La deuxième possibilité:  La plus compliquée et la plus coûteuse. Sans dénier la réalité du problème auquel elle est confrontée, c'est de lui faire prendre conscience du POURQUOI aujourd'hui, elle se retrouve dans cette impasse et non sur un boulevard. Qui est allé dans cette impasse sinon elle ? 
L'a t-on poussée, forcée ? Comme c'est une impasse, qui l'empêche de faire demi-tour et de prendre un autre chemin ? Qui est responsable de son destin, de sa vie ?, les marchés financiers, l' €urogroupe ?, ou elle ?
N'est-elle pas assez grande et responsable pour faire ses propres choix ? Qui l'empêche d'être responsable et adulte ? Personne !!! D'autres vivent beaucoup mieux qu'elle en dehors de cette impasse, de ce système.
Si elle quitte cette impasse, prend un autre chemin que celui indiqué par les autres, va t-on la tuer ? Lui faire la guerre ? Va t-elle mourir ?  Bien sur que non ! Car toutes ses objections, ses excuses pour rester, malgré sa grande souffrance, dans l'impasse répondent à ses propres croyances et à ses propres peurs.
La preuve ? D'autres ont surmonté leur peur, sont allés de l'avant en faisant de profondes réformes et vivent beaucoup mieux.  

Demain, vous tombez accidentellement dans un puits nauséabonde de purin, que faites vous ?
Vous restez là en vous pinçant le nez et en vous plaignant de l'odeur ? 
Ou bien vous sortez de ce puits, vous prenez une bonne douche et prenez ensuite un autre chemin ?

Vous êtes malade et vous prenez un traitement mais vous êtes encore plus malade qu'avant. D'autres qui ont pris le même traitement que vous sont mourant. Vous continuez quand même à le prendre en espérant une guérison miraculeuse ?, ou bien vous changez de traitement ?  

Alors, qu'est-ce qui l'anime à rester dans cette impasse malgré elle ? Quelle est sa peur ? Sinon la peur de ne plus être aimée des autres et de perdre son pouvoir. Et pourtant, en restant dans cette impasse, elle est de plus en plus mal aimée et perd son pouvoir, seulement elle a la triste satisfaction de se dire " C'est pas de ma faute à moi ". 
Être responsable c'est avoir conscience de son problème et non de celui des autres, être responsable c'est voir les options qui s'offrent à nous pour sortir de notre problème sans se préoccuper des autres,  être responsable c'est de prendre des décisions qui nous semblent bénéfiques pour soi et non pour contenter les autres, être responsable c'est être autonome et non assisté par les autres, être responsable c'est être maître de sa vie, de son destin et non plus victime des autres, enfin être responsable c'est se comporter en Adulte et non en enfant contestataire, rebelle ou soumis.   

La FRANCE, c'est vous, c'est moi, c'est nous. 
A quand la responsabilisation de chacun à commencer dans sa propre vie personnelle ? 
Savez-vous au moins que vous avez LA CHANCE de vivre dans une démocratie ?, dans un pays riche de son passé, de sa culture, de sa diversité ?, un pays aux multiples richesses ?, que vous avez tous un talent, des valeurs à faire valoir, à faire partager ?  Que votre vie actuelle sera la seule ? 
Malgré les circonstances moroses, remerciez la vie, soyez heureux d'être en vie et profitez pleinement de faire quelque chose de votre vie pour vous-mêmes. 
Si vous écoutez les autres, les politiques, les médias, vous ne ferez rien de bon de votre vie et vivrez la vie des autres. Soyez inventifs, créatifs, innovants ! Le monde évolue, les techniques évoluent, évoluez vous-mêmes. 

Je suis consterné de vous voir si nombreux dans les manifestations contre le mariage pour tous pour un sujet qui ne vous concerne pas puisque vous êtes contre et n'êtes pas homosexuels. 
Quelle est votre préoccupation dans la vie ? Votre travail ? Avoir de quoi vivre, à manger, un logement, vous soigner, vivre en sécurité, être heureux ?
Ou bien le mariage de votre voisin avec un autre ? L'innocence ou la culpabilité de votre voisin ? La Ferrari, la maison, le salaire, le compte en banque de votre voisin ? 

L'OPTIMISME ne coûte rien et peut vous rapporter beaucoup car c'est vous qui êtes le moteur de votre propre vie, vous en êtes acteur.
LE PESSIMISME vous coûte beaucoup en énergie négative car se sont les autres qui vous font avancer ou reculer, vous en êtes spectateur.

Chaleureusement à tous
Christophe Georgin

http://www.travaillezheureux.com

lundi 18 mars 2013

Das Auto, das deutsche Gelingen

A tous les salariés de RENAULT, de PSA et GOODYEAR et autres: 
Englués dans des conflits syndicaux et sociaux sans fin, voilà une nouvelle outre-Rhin qui fait l'effet d'une bombe et qui devrait vous faire réfléchir:




BMW: 7 630 € de prime soit 2,5 fois leur salaire mensuel ( 3052 € ) pour les 77 000 salariés.
VOLKSWAGEN: 7 200 € de prime à 100 000 salariés.
MERCEDES: 3 200 € de prime à  130 000 salariés.
AUDI:  8 251 € de prime.
PORSCHE:  7 600 € de prime.

Et vous ?  RENAULT: Sauf erreur de mes sources: 1 000 € versé en 3 fois en Prime de participation + prime d'ancienneté, prime de transport, prime pour incommodités d'horaires, paniers repas, chèques vacances, chèques noël, + congés supplémentaires sur ancienneté,  35h00, RTT,  + 25 j de CP + 11 jours fériés + j'en oublie peut-être encore... Vous touchez en faisant les comptes entre 13 et 14 mois de votre salaire mensuel en temps normal. 

                PSA:  A part des fermetures de sites et plans sociaux... difficile de trouver des infos fiables mais comme chez RENAULT, les mêmes primes et avantages sociaux existent.

Pourquoi n'avons-nous pas en France de telles primes ? Pourquoi nos voitures qui sont pourtant moins chères se vendent-elles moins que les autres ?  Pourquoi nos voitures haut de gamme n'attirent-elles pas la clientèle de luxe ? Pourquoi ça marche de l'autre côté et pas chez nous ?
Il serait temps de vous poser très sérieusement ces questions avant de perdre définitivement vos emplois.

J'entends les syndicats me dire déjà: parce que nos patrons et actionnaires s'en mettent plein les poches
Chez-PSA-Philippe-Varin-a-presque-triple-son-salaire-en-2010-
 Le salaire de Carlos Ghosn
 Le salaire de Philippe Varin  

Si ces deux PDG  sont de ignobles incompétents qui vous ont emmenés droit dans le mur à cause d'une mauvaise gestion financière, d'une mauvaise stratégie commerciale et marketing et qu'ils vous font payer leurs erreurs aujourd'hui, alors pourquoi n'avoir jamais réclamé leur départ (démission ou licenciement) comme principale revendication de vos actions syndicales au lieu de réclamer encore et toujours plus de salaires, de primes, d'avantages sociaux pour vous-mêmes en dénonçant leur propre salaire ?

L'heure de travail en Allemagne représentait en moyenne un coût de 26,30 euros contre 24,40 euros dans l’Hexagone. Quatre ans plus tard, la situation s’était inversée : 27,80 euros en Allemagne contre 28,70 en France.
comment-l-allemagne-s-adapte-a-la-crise. 

La Société Générale compare également la hausse annuelle moyenne des coûts salariaux dans les principaux pays de la zone euro. Les salariés allemands y apparaissent comme les moins bien lotis avec une progression moyenne de 1,5% par an depuis 2000 contre 3,2% en France, 3,5% en Belgique, 3,6% en Grèce et 3,8% au Portugal.
Combien coûte en moyenne un salarié en France ? 34,5 euros de l’heure affirme la Société Générale dans une étude comparative européenne. Un tel salaire (charges patronales et salariales ainsi que les autres coûts salariaux compris) place les Français au deuxième rang dans la zone euro, derrière les Belges (38,80 euros).
les-salaries-francais-et-belges-sont-les-mieux-payes-de-la-zone-euro    

Les Allemands sont moins bien payés (par rapport au taux horaire du salaire), la durée moyenne hebdomadaire de travail y est de 41h00 contre 35h00 en France et ils ont moins d'avantages sociaux mais ils ont des primes conséquentes. Il faut choisir...

Alors, trop de charges salariales et patronales en France ? Trop d'impôts en tous genres ? La réponse est sans aucun doute: OUI ! La France se plaint de son manque de compétitivité (coût horaire du travail, de fabrication) et nous ne trouvons pas d'autres solutions que d'augmenter encore et encore les impôts et charges sur le travail.
Si cela ne s'appelle pas un suicide collectif, je ne sais pas ce que c'est...
Pourquoi avoir voté alors pour un gouvernement anti-entreprise et par voie de conséquence, anti-création d'emploi ?

Mais ce qui me choque par dessus tout, c'est le manque d'implication, d'adhésion des salariés de Renault et PSA pour leur enseigne. Quand j'entends les syndicalistes et grévistes, ils ne défendent pas leur marque, mais leur emploi, leur salaire et pour moi cela fait une grande différence dans l'inconscient des acheteurs.
Comment puis-je acheter une voiture dont ceux qui la fabriquent ne sont pas fiers ?
Comment puis-je faire confiance à un constructeur dont les salariés sont en guerre continuellement contre lui ?
Comment puis-je faire confiance à la qualité et savoir-faire d'une marque qui est constamment en grève ?        
Je préfère payer plus cher et avoir moins de soucis par la suite...

Je prends un autre exemple: je suis allé faire des achats dans un magasin et là, je tombe sur une salariée sympathique mais en colère. En totale confiance, elle me parle de tout ce qui ne va pas dans son entreprise.
Ne travaillant pas dans cette entreprise, je ne peux pas savoir si elle dit vrai ou pas mais je retiens néanmoins une chose: la direction n'est pas sympa du tout et sincèrement je n'ai plus envie moi aussi de leur faire plaisir.
Je repose mes achats et repars sans rien me promettant de ne plus y remettre les pieds.
Je ne vais pas cautionner une mauvaise entreprise qui maltraite ses salariés.
Et bien, pour Renault et PSA, c'est la même chose. 

Beaucoup se sont émus des propos scandaleux du PDG de TITAN à GOODYEAR, si la forme est provocatrice et discutable, le fond est bien la dénonciation d'une entreprise et de ses salariés.
Quand j'ai vu et entendu des syndicalistes et ouvriers, tout sourire faire part de leur contentement d'avoir fait échouer depuis 5 ans tous accords de restructuration, de réorganisation de l'entreprise. De se contenter de 3h00 de travail par jour, par manque de productivité, à cause de leur refus obstiné et idéologique et ce, tout en gardant leurs acquis sociaux , il faudrait effectivement être fou pour reprendre cette entreprise avec de tels salariés.
Et maintenant, ces mêmes syndicalistes crient au scandale sans se rendre compte qu'ils ont tué leur entreprise en véhiculant cette attitude ! 

Vous, salariés, collaborateurs, vous êtes les PREMIERS VECTEURS de l'image DE MARQUE de votre propre ENTREPRISE.
Quelques soient vos raisons, dire du mal de son entreprise à l'extérieur, être constamment en grève à l'intérieur, en représentation syndicale et populaire, affaiblit grandement son image de marque et la confiance de vos clients. En affaiblissant l'image de votre entreprise, vous menacez votre propre emploi. 
Nous ne pouvons pas être fiers de votre marque si vous ne l'êtes pas vous-mêmes.
Au lieu de défendre vôtre seul intérêt contre votre entreprise, défendez l'intérêt de votre entreprise pour votre propre intérêt en acceptant ce que les Allemands ont accepté pour conserver leur emploi et faire croître leur entreprise (flexibilité, mobilité, horaires, salaires, chômage partiel ) et surtout la fierté et l'engagement vis-à-vis de leur marque. 
Ils en sont aujourd'hui reconnaissants envers leurs employeurs et récompensés. En France, vous gueulez et finissez par être licenciés. 
C'est une question de choix et de responsabilité.   
Bonne nouvelle, il me semble que certains syndicats chez RENAULT aient retenu la leçon et compris.    

Cordialement
Christophe Georgin

mercredi 6 mars 2013

LE MANAGEMENT: Nouvel esclavage moderne ?

Après avoir visionné le reportage d'Envoyé spécial de France2 diffusé le 28 février 2013, je suis en droit de me poser la question.  Le management est-il devenu une nouvelle forme de l'esclavage moderne ?
Selon moi, le management est d'aider les autres à aimer leur travail, à les encourager pour qu'ils deviennent encore plus performants. Et tous les exemples cités dans ce reportage, c'est justement le contraire: c'est CE QU'IL NE FAUT PAS FAIRE.



Cela confirme la tendance managériale dont les collaborateurs sont victimes et le mal-être qui en ressort.
Je vous propose en premier de décortiquer le reportage et de voir ensemble à quel point ces méthodes de management sont néfastes pour les collaborateurs et à terme, pour l'entreprise.
Puis dans le prochain article, comment se préserver de cette pression au quotidien et de la détourner de son sens.

Le taux de transformation:  C'est au départ un excellent outil de gestion permettant de suivre la performance de son magasin. Il permet aussi de savoir quelles sont les heures les plus et les moins propices à l'achat et ainsi de mieux gérer son temps. Il permet aussi de savoir quels sont les articles qui se vendent le mieux  et de faire des plans d'actions pour ceux qui se vendent moins facilement. De connaître et de répondre au mieux aux désirs de ses clients.  
Mais voilà,  aucune réflexion de marketing derrière tout cela, c'est la gestion du chiffre d'affaires heure par heure qui prime avant tout. Le sympathique PDG alerte son responsable de région pour une baisse de 9%     du taux de transformation d'un de ces magasins. Ce qui peut être vrai à une certaine heure ne le sera pas forcément l'heure d'après, ni le jour suivant à la même heure. Qu'importe, il faut BOOSTER le moral des troupes et le C.A.
Le PDG est courtois, le ton avenant et le visage souriant, il ne semble pas plus inquiet que cela, normal, c'est un JEU. Un peu la pression ? Oui, un tout petit peu MAIS ses équipes se sont habituées à cette gestion et se prennent elles aussi AU JEU.  Elles ont envie de réussir et cet outil leur sert aussi de moteur à leur motivation. Tout cela est bon enfant. 
                                           
La classification des client(e)s par couleurs:  Petit formation utile afin de mieux cerner la typologie de ses clientes et de répondre au mieux à leur comportement d'achat. C'est un atout non négligeable permettant d'améliorer leurs performances... Mais voilà, ce qui est au départ un atout va devenir vite un inconvénient. 
Il faut rentabiliser la formation:  + 8% par rapport aux objectifs d'avant la formation !!! 
Même si la démarche semble logique, les managers et  vendeuses ne sont pas devenues des psychologues en 2, 3 jours face à la complexité du comportement d'achat et de l'humain. Rien ne vaut l'expérience du terrain de la vendeuse  et cela ne s'acquiert pas en une semaine, en un mois.       

La dérive de la gestion par les chiffres:  Relève du taux toutes les heures. Le but prioritaire n'est plus de prendre plaisir à vendre (comme le premier exemple)  mais d'augmenter coûte que coûte le taux et le C.A . Ce n'est plus de la gestion de clientèle et du personnel, c'est de la gestion de chiffres. 
En période de crise alors que le pouvoir d'achat des Français baissent selon les économistes, et de surcroît dans un secteur très concurrentiel, la direction demande + 12% par rapport à l'année N-1. Si le prix des articles n'ont pas augmenté au moins de 5 à 7 % mais sont restés au même prix, voir pire, ont baissé, cet objectif est tout simplement stupide, difficilement réalisable. Ce qui au départ pouvait servir de moteur à la motivation va devenir celui de la démotivation et du stress. 
Il faut faire à tout prix 600 euros en 30mns , accrocher toutes les clientes, ce n'est plus de la vente-conseil mais du racolage qui dévalorise le rôle de la vendeuse. Tout le contraire de la productivité.  
2500 € à faire en 1 heure (heure de pointe) = c'est une vente moyenne de 25 € par vendeuses et ce toutes les 2 minutes. Sachant qu'en moyenne,  le temps consacré à une cliente acheteuse est 2 à 3 fois supérieur ! C'est grotesque !
Résultat de ce management:  Stress, arrêts maladies, dépressions, démissions et donc turn-over.  Je me demande bien qui va avoir envie de travailler chez eux après le reportage et même d'acheter à cette enseigne.
 

La compétition entre salariés:  Comme le dit si bien un collaborateur de l'entreprise: " c'est fait pour foutre la merde ".  Il est normal qu'en qualité de vendeur ou de commercial, que chacun soit assujetti à un objectif de C.A et qu'il soit rémunéré en conséquence. Qu'il soit comparé et affiché aux yeux de tous, non. 
Une entreprise, c'est un groupe de personnes qui travaille pour la réalisation d'un but, d'un objectif commun: la pérennité et le développement de l'entreprise, pas pour un objectif personnel contre le reste du groupe.
C'est un jeu psychologique qui s'appelle "Battez-vous ! " et comme pour tous jeux psychologiques, il y a un persécuteur (le manager si je peux l'appeler ainsi), des victimes (les vendeurs) et un sauveur (les syndicats et le conseil des prud'hommes). A terme, le bénéfice sera négatif  pour les collaborateurs et l'entreprise = procès, démissions, arrêts maladie, licenciements = turn-over.
                                         
Le manager de CONFORAMA:  Je ne sais pas où il a eu son diplôme ni à quelle université ni quelle est sa formation initiale, mais une chose est sûre, il est tout le contraire d'un manager digne de ce nom. Son langage et son comportement en dit long sur sa personnalité infantile ( consulte son portable ou envoie un sms alors qu'il est censé recevoir un candidat en entretien -il vient sans aucun document sur l'entreprise, ni bloc-notes, la main dans la poche, il est en tourisme.  " putain, merde...j'suis nul - c'est de la compét' - il me met...dans la vue - tant pis " ) et persécutrice (manque de respect  - s'ils en ont honte, c'est qu'ils ont un problème ). Le problème: c'est lui. Aucune règle de vente ni de zone de chalandise, c'est "chacun pour soi et contre tous " , c'est la loi du plus fort. Et ce genre de management, seul un gamin peut trouver cela amusant pour l'instaurer.  ( " si je veux enfoncer quelqu'un, il n'y a aucun problème - je mets des smileys ). Sait-il ce manager, qu'il compromet à lui tout seul, l'image de marque de son entreprise ? 
A priori, d'autres le font en pire en suggérant à ceux qui ne réalisent pas leur C.A de se tirer une balle dans la tête.. donc, dois-je en conclure que c'est la culture de cette entreprise ? A priori oui, puisque ces managers sont toujours en place. Et la stratégie des alliés est appliquée confirmant ainsi qu'à CONFORAMA, ils aiment  faire la "guerre", " soldat à sortir ".

La stratégie des Alliés:  Formation interne à Conforama. J'aimerai bien connaître le nom de l'abruti qui a pondu cette méthode contraire à tous managements.
Effectivement, rien de plus simple que de passer 2/3 de son temps avec des "alliés " et de laisser de côté " les opposants ". Ce sont justement ceux qui sont en difficultés ou en retrait qui ont le plus besoin d'aide et d'être managés. Mais forcément, quand on embauche des gamins avec des méthodes simplistes, la direction ne peut pas leur en demander plus que ce dont ils sont capables de faire eux-mêmes.  Il est tout à fait logique de voir dans la réponse de la direction que de telles méthodes appliquées et dénoncées fassent l'objet d'une sanction immédiate. Les traites doivent être punis.  Nous sommes bien dans un jeu: " Battez-vous ! ".  

Le Benchmark:   C'est une méthode de marketing et non de management. C'est comparer des produits concurrents pour en évaluer les performances. Et voilà, cette méthode est appliquée aux collaborateurs, devenus produits concurrents au sein de la même entreprise. Il n'y a pas mieux pour déshumaniser son entreprise et accroître dangereusement le stress. Le "produit " ou matricule n'est plus évalué selon ses propres performances mais évalué par rapport aux performances de ses produits concurrents. Comme l'atteste l'ancien directeur adjoint régional, non content de considérer ses collaborateurs comme des           produits dont lui-même faisait partie, c'est un harcèlement constant qui était pratiqué sur eux. 
Résultat:  la machine s'enraye - troubles psychologiques, dépression - burn-out, suicide.

Quand le management devient synonyme de mort comme dans d'autres entreprises françaises connues et utilisant d'autres méthodes. Ces méthodes ne sont pas celles d'un management mais celles d'esprits dérangés, épris de pouvoir et de contrôle sur l'autre.             
                                                
RIEN NE JUSTIFIE QUE L'ON SE TUE AU TRAVAIL au sens propre comme au sens figuré. 
Comme beaucoup d'entreprises, il ne sert à rien de se cacher derrière la prévention des risques psychosociaux tout en appliquant ce genre de méthodes contraire à tous respect et humanité.
Que ces entreprises réfléchissent à la détérioration de leur propre image commerciale qu'elles véhiculent. Cela a aussi inévitablement un coût financier supplémentaire non négligeable: 

3500 €uros par an et par salarié pour les cas les moins graves.  
A l'inverse, se préoccuper du mieux-être de ses collaborateurs avec de vraies méthodes dignes du management leur permettrait d'économiser 14 000 € par an et par salarié.

                                          QUE FAIRE FACE A CE GENRE DE MÉTHODES ?
                                          Ce sera l'objet du prochain article.

  Cordialement

  Christophe Georgin.


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lundi 18 février 2013

PSYCHODRAME SOCIAL EN FRANCE

Lors de mes précédents articles, je parlais déjà du mal-être grandissant dans la société Française, de sa déprime constante et de sa défiance à l'égard des politiques, des entreprises, de la société dans laquelle ils vivent :

Les Français champions du monde du pessimisme                                        
Humeur: La crise de confiance
Alors, que fait-on maintenant ?
La société de défiance de Yann Algan  

Je reviens malheureusement sur ce sujet car j'observe de plus en plus depuis quelques mois à une accélération de phénomènes inquiétants et fortement relayés par les médias.
Parfois, ils sont individuels, comme le suicide d'un homme par immolation devant une caisse d'allocations familiales où ses droits avaient été suspendus. Il y a quelques jours, le même acte désespéré d'un autre homme devant une agence de Pôle emploi pour les mêmes raisons, aujourd'hui un lycéen de 16 ans a tenté de faire le même acte insensé pour d'autres raisons, et pendant que j'écris cet article, un autre chômeur en fin de droits a tenté lui aussi de s'immoler par le feu à Saint-Ouen, le soir même, un autre en Savoie a tenté lui aussi de s'immoler devant son magasin de sport. Il y a quelques mois, c'était une enseignante dans un lycée professionnel...

Alors, est ce vraiment le signe d'un profond malaise individuel dans une société en pleine crise ou bien un phénomène de société mis en lumière par les journalistes et ce, depuis la médiatisation de l'immolation de ce vendeur tunisien, symbole de la révolution Tunisienne, par qui tout a commencé ?
Des suicides, il y en a toujours eu sauf qu'aujourd'hui nous en parlons aux informations de 20h00 quand ils sont liés indirectement à la situation sociale ou professionnelle de la victime. Ces actes sont rendus et perçus symboliques pour dénoncer une politique, une situation économique, un malaise social, de mauvaises conditions de travail et c'est en cela que je trouve le phénomène inquiétant.
Cet effet de loupe médiatique sur des actes isolés démontre aux pessimistes qu'ils vivent bien dans une société de merde, qu'il n'y a plus d'espoirs et alimente encore un peu plus ce malaise dépressif des Français.

Par contre, silence médiatique sur la création d'un collectif  L'appel des 44  depuis 2 ans et qui milite pour un observatoire concernant la prévention des suicides. Les suicides sont en forte progression: 2 fois plus de morts que sur la route et pourtant, rien n'est fait.
http://www.atlantico.fr/decryptage/750-suicides-supplementaires-en-4-ans-medecine-travail-doit-elle-aussi-occuper-chomeurs-michel-debout-478033.html

Les pouvoirs publics et nos politiques ne s'en inquiètent outre mesure... ils déplorent ces drames,  adressent leurs condoléances aux familles, profondes douleurs et bla,bla,bla ... ils ne semblent pas prendre conscience du message subliminal qui leur est adressé et du danger qui les menace, puisque aucune mesure n'est prise pour enrayer ces suicides médiatisés. Je trouve cela encore plus inquiétant de constater un immobilisme politique face à ces petites bombes humaines qui explosent et brûlent en pleine rue.

Parfois, ils sont collectifs comme les mouvements de grève, manifestations et répression violente des forces de l'ordre, dégradations volontaires des entreprises par des syndicalistes et ouvriers en colère, plans sociaux, licenciements, fermetures d'usine, menaces pour certains de faire sauter leur outil de production. 
A chaque fois en arrière plan, le message subliminal est adressé: c'est une des conséquences de la politique du gouvernement et des patrons voyous, des méchants financiers...etc.

Le Ministre de l'intérieur, Monsieur Manuel Valls s'inquiète, à juste titre de possibles explosions sociales. 
Les titres des journaux, hebdomadaires, à ce sujet sont chocs pour être plus vendeurs mais aussi valide dans l'inconscient collectif, un mal-être social grandissant... "ça va péter...", s'en inquiéter c'est déjà en accepter le principe et le fondement.
La seule réponse envisagée pour le moment serait de mettre de l'huile sur le feu en réprimant tous mouvements de contestations, mêmes pacifiques, avant même qu'ils n'aient lieu, désignant ainsi à demi-mots les syndicalistes comme de potentiels terroristes sociaux. Ce n'est pas ce que j'appelle vraiment un apaisement, un dialogue social qui va dans le bon sens, mais une mise en garde sévère sous forme de défi: 
"Allez, chiche, essaye-un peu pour voir ". 

A quoi joue t-on ? 

Selon moi, le summum est atteint dans le psychodrame social avec l'affaire SPANGHERO  et de la viande de cheval. Cette affaire résume à elle seule la dérive à laquelle j'assiste. Au-delà de l'enquête et de ses conclusions, il y a bien eu fraude avérée pour des raisons financières puisque c'est bien du cheval (moins cher) qui a été retrouvé à la place de boeuf. Quelqu'un a donc bien vendu cette viande en toute connaissance de cause, conditionné cette viande, bien mis ses produits dans les barquettes, changé les étiquettes, non ? 
La fraude est découverte et voilà que j'entends le directeur commercial de Spanghero clamer haut et fort:
" Le gouvernement condamne à mort 300 personnes et leurs familles sans parler de tous les partenaires..."
Condamne à mort ! C'est fort comme message... Vite ! Préparons les cercueils ! Et des employés suppliant " nous ne sommes que de petits ouvriers, si l'entreprise ferme, on va mourir ! "
Je ne savais pas que la peine de mort avait été rétablie en France...
Ces discours sont complètement déconnectés de la réalité, y a t-il eu ses derniers temps 3 Millions de mort en France ? Ce qui m'inquiète, c'est que ces cris d'alarme sous forme de chantage affectif ont trouvé un large écho dans la conscience populaire et sont servis à toutes les sauces.
Là encore, le responsable de la supercherie n'est plus l'entrepreneur fraudeur mais le pouvoir politique qui a dénoncé publiquement la supercherie. Le coupable a semble t-il changé de camp, perdre son travail à cause d'un patron voyou ou de sa mauvaise gestion ou stratégie commerciale et ce sont les gouvernants qui sont responsables et donc... coupables de la précarité sociale.
Et de cela, le pouvoir politique devrait s'en inquiéter quand une partie de sa société ne se sent plus responsable d'elle-même mais victime d'un pouvoir, d'un système, de patrons, de la crise, de l' Europe, en résumé: victime des autres.

A quand un ministère psychothérapeutique ou du bien-être ? 
Pour un pays qui, il me semble, en a bien besoin...

Cordialement
Christophe Georgin

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jeudi 7 février 2013

S' INTEGRER DANS UN GROUPE

Commençons par le début de toute histoire:                                 

Vous venez d'être embauché dans une nouvelle entreprise, vous commencez une nouvelle activité au sein d'une association, d'un club sportif ou votre ami(e) vous présente à un nouveau groupe d'amis.
Vous êtes LE nouveau au sein d'un groupe que vous ne connaissez pas.

Dès lors, deux questions vous préoccupent l'esprit:
1) Comment vais-je être accueilli et vont-ils m'accepter ?
2) Vais-je réussir à m'intégrer dans le groupe ?

Quel que soit le contexte, si vous arrivez dans un nouveau groupe, que vous y êtes présenté c'est bien parce que la personne qui a pris la décision (donc la responsabilité) de vous intégrer, estime que vous avez les capacités, les qualités requises, la personnalité adéquate pour faire partie de ce groupe et participer à ses activités.
La personne qui vous a intégré adopte vis-à-vis de vous une position " Je suis OK - Vous êtes OK ".
Il n'est effectivement pas logique de présenter aux autres une personne que nous n'apprécions pas ou qui n'a pas les qualités requises pour faire partie d'un groupe. 
Alors, pourquoi avoir peur de l'intégration et acceptation de votre présence par le groupe en adoptant une position comme si vous n'étiez pas OK ? 

La timidité, la peur de décevoir, la peur de ne pas y arriver, de ne pas comprendre de suite le fonctionnement du groupe, d'en accepter ses règles, tout ce qui vous freine à cette intégration fait partie intégrante de vous, de vos propres croyances ou injonctions et ne peut être de la responsabilité des autres.
Si vous avez accepté d'intégrer ce groupe, c'est bien parce que vous estimez vous-même que vous êtes capable d'y participer, que vous en acceptez les règles et le fonctionnement, sinon à quoi bon rejoindre un groupe que vous n'apprécieriez pas ou auquel vous ne voudriez pas adhérer ?
Cela démontre bien que si vous éprouvez des difficultés à vous intégrer, que c'est en grande partie à cause de votre perception de vous-même (Je ne suis pas OK - les autres sont OK).
Il est dès lors conseillé de faire un travail sur vous pour retrouver une confiance et estime de soi.
 
Toutefois, il est normal et compréhensible pour un nouveau membre d'avoir un certain temps d'adaptation ( autre méthode, organisation, culture, personnes, mission) et c'est une erreur que de croire le contraire.
Vous ne pouvez pas, même avec la meilleure volonté, avoir autant ou sinon plus d'expérience au sein du groupe que la personne qui en fait déjà partie depuis des années. 
Souvent, les nouveaux n'osent pas, par peur du jugement ou d'être dévalorisés, de demander des explications claires quand ils ne comprennent pas ou d'appeler une aide quand il n'arrive pas à effectuer une tâche.
Ce refus intime de collaborer avec les autres est la meilleure manière de faire les erreurs que nous redoutons si fort. Le temps de cette adaptation, il est normal de se renseigner, de se former, vous allez réapprendre à devenir au fur et à mesure autonome et prendre ainsi votre place au sein du groupe. Il ne sert à rien de vouloir se précipiter tête basse dans le guidon au risque de rater un virage et de vous conduire tout droit à l'échec.

Dans une entreprise, la période d'essai est faite pour vous permettre d'avoir ce temps nécessaire à votre adaptation au sein du groupe pour y être autonome et performant. Contrairement à beaucoup d'idées reçues, elle est faite pour vous aider et valider votre adhésion au sein du groupe, non pour scruter la moindre erreur de votre part et vous virer à la première occasion, sinon pourquoi vous avoir embauché ou admis au sein du groupe ? Si tel était le cas, vous n'auriez absolument pas à regretter de devoir quitter cette entreprise.
Vous-même, vous pratiquez aussi des périodes d'essai dans votre vie personnelle, avant d'être ami avec une personne ou de vous engager en couple avec une autre, vous avez besoin de temps pour mieux la connaître et lui accorder votre totale confiance. C'est la même chose pour une entreprise et les membres du groupe.
En cas d'échec pour une raison ou une autre, que ce soit vous ou le groupe qui ait pris la décision de ne pas poursuivre, ce n'est pas un drame: Tout le monde peut et à le droit de se tromper. Dites-vous qu'il vaut mieux une séparation en bons termes maintenant  plutôt qu'un mauvais divorce dans quelques années. 

A l'inverse, certains sont boostés par une confiance retrouvée et, pour se donner de l'assurance, s'imposer au groupe, ils abordent une attitude arrogante à l'égard du groupe, du type " Je suis le meilleur, vous allez voir ce dont je suis capable ". En se positionnant ainsi " Je suis OK, vous n'êtes pas OK ", ils ne collaborent pas non plus efficacement avec les autres membres, étant dans une attitude individualiste visant à dévaloriser les autres. Ils vont à terme s'attirer les foudres des autres et être rejetés au sein du groupe car ils auront brisé la cohésion d'équipe.

S'intégrer dans un groupe, c'est avant tout accepter les autres et se faire accepter tout en adoptant les règles, l'organisation et la culture du groupe. C'est être dans une position " Je suis OK, vous êtes OK ". Le groupe a vécu avant vous et sans vous, c'est donc à vous de faire l'effort de vous intégrer et aux autres de vous accepter.  

Malgré votre attitude positive et constructive avec les autres, vous vous apercevez que le courant ne passe pas avec certains et qu'ils ont des difficultés à vous intégrer.
Cela peut répondre à des peurs imaginaires puisqu'ils ne vous connaissent pas. La plus répandue, c'est la peur que vous preniez sa place au sein du groupe. Rassurez-le en lui demandant franchement ce qui ne va pas à votre égard, de quoi a t-il peur ? Une autre peur plus infantile est celle que vous soyez le nouveau sous-marin, l'oeil de Moscou, le chouchou du leader puisque nouvel arrivant. Là encore, c'est de par votre attitude et votre franchise que vous les rassurerez.

Dés votre entrée au sein d'un groupe, d'autres personnes viennent à vous spontanément en "sauveur" pour vous mettre en garde vis-à-vis d'un tel et de tel autre et ainsi vous protéger... " Méfie-toi de x, parce qu'il ou elle...", " Tu sais, il ou elle a dit que..." , " Tu sais, il ou elle a fait...". Ne prêtez aucun crédit à ces dires, vous êtes assez grand(e) pour faire votre observation et opinion vous-même. Faites-le savoir gentiment et avec tact à la personne qui vous invite dans ce jeu psychologique qui s'appelle: " Battez-vous ". Il est le jeu le plus pratiqué au sein des entreprises où les rivalités sont nombreuses dues à un esprit de compétition malsaine ou un manque de cohésion du groupe.
D'autres vont être aux petits soins avec vous mais avec insistance et démesure, c'est-à-dire qu'ils vont vous chaperonner et vous aider en toutes circonstances sans que vous sollicitiez leur aide. Ce que vous prenez comme une aide amicale va vous desservir par la suite. En vous pouponnant ainsi, il ou elle vous hôte de votre propre responsabilité et autonomie au sein du groupe, vous enlève la possibilité de prendre votre place. Il convient alors de rééquilibrer la relation en les remerciant pour leur serviabilité et que vous pouvez aussi le faire seul comme il ou elle a su le faire en son temps.

Une bonne intégration au sein d'un groupe se fait avec:
- Une présentation de l'entreprise ou du groupe (livret, fascicule ou simple entretien) expliquant l'organisation, la culture, l'objectif commun du groupe.
- Une présentation du nouvel arrivant par le leader aux autres membres du groupe.
- Le choix de membres volontaires du groupe, de type "parrain" et qui vont à tour de rôle, former le nouveau aux différentes méthodes du groupe.
- D'un débriefing régulier avec le leader, le temps de la formation et de l'adaptation pour recueillir les sentiments d'intégration du nouvel arrivant au sein du groupe, ses réussites, ses progrès et ses difficultés.
- La réussite de l'intégration du nouveau renforcera le groupe et contribuera à la réalisation de son objectif.
 
Ces notions sont élémentaires, simples à mettre en application et pourtant peu appliquées.

Bonne intégration à vous...

http://www.travaillezheureux.com

Cordialement
Christophe Georgin                


     
       

vendredi 1 février 2013

TRAVAILLEZ HEUREUX, c'est possible

Je donne rendez-vous à toutes les bonnes volontés, Dirigeants, Entrepreneurs, DRH, Managers, Consultants, Collaboratrices et Collaborateurs qui sont HEUREUX dans leur entreprise à venir me rejoindre:


Le nouveau siteTravaillez heureux, travaillez mieux   propose un nouveau concept du monde de l'entreprise et du travail sous un regard novateur et optimiste. Il donne des clefs et propose des solutions pour un mieux-être en entreprise et l'amélioration des R.H.
Il a aussi pour vocation de mettre en avant les ENTREPRISES où il fait bon travailler et qui ne connaissent pas la crise. Changeons ENSEMBLE les mentalités et les méthodes d'un autre temps.   

A l'heure où tout le monde vous parle de crise financière et économique, chômage, licenciements, plans sociaux, redressements judiciaires, suicides au travail, burn-out, stress, mal-être etc.  Le monde de l'entreprise, du travail apparaît aujourd'hui comme une jungle impitoyable et la principale cause de mal-être pour ceux qui ont la CHANCE de travailler.

Et pourtant, il existe des ENTREPRISES où il fait bon vivre et d'y travailler. Ces entreprises comme par  magie se développent et prospèrent dans leurs activités pendant que leurs confrères croulent sous les difficultés.  Ces entreprises ne connaissent pas la crise et sont  compétitives. Elles ont un secret...

Et pourtant, il existe des ENTREPRENEURS, CHEFS D'ENTREPRISE heureux qui sont appréciés de leurs collaborateurs. Reconnaissants eux-mêmes de leurs équipes, de leur savoir-faire et savoir-être, de leur adhésion et engagement. Ils ne changeraient  pour rien au monde de collaborateurs. Ils ont un secret... 

Et pourtant, il existe des D.R.H, services R.H et MANAGERS innovants, précurseurs en leur domaine qui avec de nouvelles méthodes de management obtiennent des résultats surprenants. Appréciés de leur direction et des collaborateurs, ils ne changeraient pas d'entreprise malgré les offres alléchantes de la concurrence et des chasseurs de tête. Ils ont un secret...  

Et pourtant, il existe des COLLABORATEURS (salariés) qui sont heureux d'aller travailler. Ils s'accomplissent personnellement et au sein de l'entreprise. Ils sont les plus performants et ce n'est pas un hasard. Ils aiment leur job, leur entreprise, leur leader et leurs collègues. Ils sont appréciés de tous.              Ils ont un secret...


Au plaisir de vous faire découvrir ... 
que le travail peut rimer aussi avec bonheur.  

Au plaisir de vous accueillir.



Cordialement
Christophe Georgin 


mercredi 30 janvier 2013

Chères collaboratrices, chers collaborateurs... ou comment placer l'humain au coeur de l'entreprise

A l'heure où tout le monde vous parle de crise financière et économique, chômage, licenciements, plans sociaux, redressements judiciaires, suicides au travail, burn-out, stress, mal-être etc. Le monde de l'entreprise, du travail apparaît comme une jungle impitoyable et la principale cause de mal-être pour ceux qui ont la CHANCE de travailler.

Et pourtant, il existe des entreprises où il fait bon vivre et d'y travailler. Ces entreprises comme par magie se développent et prospèrent dans leurs activités pendant que leurs confrères croulent sous les difficultés.  
Ces entreprises ne connaissent pas la crise et sont compétitives. Elles ont un secret...

Parmi les nombreuses initiatives qui rendent les collaborateurs heureux, il y en a une toute simple, élémentaire et fondamentale:  
LA RECONNAISSANCE et placer l'humain au coeur de l'entreprise.
Chaque personne a parmi ses besoins vitaux, celui du besoin de reconnaissance (voir l'article Le besoin de reconnaissance du 10/10/2011) et la période des fêtes de fin d'année et des voeux est l'occasion unique pour certaines entreprises de faire part de leur reconnaissance vis-à-vis de leurs collaborateurs.

Il y a d'abord la forme:
Ce n'est pas un simple " Meilleurs voeux, bonne année " lâché dans le couloir à toutes celles et ceux que le dirigeant va croiser ou bien des voeux adressés à toute l'assemblée à l'occasion d'un apéritif.
Un apéritif dînatoire où les cadres supérieurs sont au premier rang pour écouter le long discours du PDG expliquant par des chiffres, des pourcentages, des schémas, la croissance et le résultat annuel de l'entreprise. Et de simples salariés au fond de la salle, bayant aux corneilles en attendant que se finisse cet interminable discours chiffré auquel ils ne comprennent rien et surtout dans lequel ils ne se reconnaissent pas.
Le dirigeant ne parle pas d'eux, il parle rentabilité, croissance, chiffres, résultat net...

Non, il s'agit de l'envoi au domicile de chaque collaborateur d'une carte de Meilleurs Voeux ce qui témoigne d'une reconnaissance personnelle pour chaque destinataire. Cette carte est en qualité supérieur et papier glacé, format A4 plié en deux, personnalisée avec le logo discret de l'entreprise dans un coin de la carte, ce qui témoigne du besoin d'appartenance pour chaque destinataire.

Puis, il y a les mots que le dirigeant adresse à chaque destinataire et qui vont témoigner de cette reconnaissance.  (Extrait d'une vraie carte de voeux d'une entreprise Suisse)
Chères collaboratrices, chers collaborateurs,
L'entreprise ne s'adresse pas à eux avec une formule de politesse rituelle du genre " chère Madame, cher Monsieur " ou pire " Chers salariés " qui réduit la personne à un salaire, à sa propre condition professionnelle et sociale ou bien le summum de la goujaterie " chers employés" réduisant la personne à son emploi, au service de...
Le terme de collaborateur est employé ici naturellement et en toutes occasions, pas seulement pour la période de voeux,  il fait bien partie du langage quotidien et de la culture de l'entreprise. Collaborateur, une personne qui travaille avec d'autres et au même titre que les autres sans distinction de statut, à une oeuvre (en l'occurrence à l'entreprise), qui travaille au sein d'un groupe de personnes pour une entreprise, qui associe la personne sur un plan égalitaire aux autres et à l'entreprise, renforçant ainsi son besoin d'appartenance mais aussi son implication, son engagement personnel à l'entreprise.

" Pour un développement réussi, un employeur a besoin de collaborateurs aussi compétents que vous l'êtes..." , reconnaissance du dirigeant pour le collaborateur, si l'entreprise se développe, c'est grâce à vos compétences et j'ai besoin de vous comme vous de moi. " vous qui vous investissez de tout coeur avec les clients et pour l'entreprise." reconnaissance de l'adhésion et de l'engagement de la personne pour elle-même (de tout coeur), pour les clients et bien sûr pour l'entreprise et il est bon de le souligner. " Le groupe a continué à grandir avec vous l'année passée. C'est pourquoi, nous souhaitons associer à nos voeux de fin d'année ", le terme grandir inclus aussi la notion de croissance personnelle, de maturité, d'autonomie et non un terme se référant à une considération financière, et avec vous c'est-à-dire ensemble. Vous grandissez en même temps que l'entreprise. Nous profitons des voeux de fin d'année pour vous dire quelque chose de plus important... " un grand merci pour votre engagement, pour votre confiance, et votre précieuse collaboration."     
Sont-ils nombreux les dirigeants qui remercient ? Rappel de l'engagement, de l'adhésion sans quoi il n'y aurait pas de confiance mutuelle car vous êtes précieux à l'entreprise.
" En 2012, le groupe a fixé une nouvelle orientation..." Rappel de l'objectif commun "...Depuis l'introduction des nouvelles méthodes, le groupe a connu une période importante de grands changements. La modification en profondeur des... a mis le groupe, et vous par cette même occasion, face à de nouveaux défis. Ensemble, nous avons pu faire face à cette nouvelle situation en faisant preuve d'une grande capacité d'adaptation ". Reconnaissance des capacités de chacun en ayant contribué à la réussite des défis, des objectifs. Ensemble, rapport égalitaire et lien d'appartenance. Ce n'est pas l'entreprise qui a réussi seule mais c'est ensemble, avec vous. Il n'y a pas un seul chiffre, de connotation financière, seulement des considérations psychologiques." ... Dans tout ce que nous avons accompli, nous avons été mus par une exigence continue de qualité. " La réussite, l'accomplissement, la qualité est commune.

" En cette fin d'année, nous vous souhaitons, à vous et à votre famille, de bonnes Fêtes de Noël, de grands succès et une bonne santé pour l'année à venir. Nous nous réjouissons à l'idée de continuer à construire le futur de l'entreprise avec vous en 2013. "  Après la formule des voeux, (vos succès personnels et votre santé seront aussi les nôtres), petite touche finale en forme de demande symbiotique, nous sommes heureux de travailler avec vous...et vous ?

" Cordiales salutations." 

La carte de remerciements et de voeux est signée par les principaux leaders de l'entreprise.

Ça, c'est de la RECONNAISSANCE.
L'affirmation d'un lien et d'un engagement commun tout en rappelant subtilement les objectifs et les attentes du groupe.
Comment ne pas adhérer à une réussite commune où tout le monde a y gagner ?

Pour la petite histoire, l'entreprise invitera en ce début d'année 2013, comme chaque année, toutes ses collaboratrices et collaborateurs à venir faire la Fête lors d'un repas dansant et costumé dans un lieu prestigieux, sans discours des dirigeants ni protocole pompeux, histoire de renforcer encore un peu plus les liens entre chaque collaborateur.
Sans parler de repas, car chacun fait en fonction de ses moyens, beaucoup d'entreprises devraient s'inspirer de l'envoi élémentaire de remerciements à ses collaborateurs à l'occasion des Fêtes de fin d'année.

Cordialement

Christophe Georgin


mercredi 2 janvier 2013

Bonne et heureuse Année 2013 - Good and Happy New Year 2013

Ne parlons plus de 2012, c'est derrière nous et ce qui a été fait est passé et a vécu.
Il est de tradition en ce jour de chaque nouvelle année de croire que nous repartons de zéro ou presque avec un coeur remplit d'espoirs d'un nouvel opus qui n'en sera que meilleur.
Vous êtes l'auteur prolifique et merveilleux de votre vie et 2013 en est le nouveau chapitre dans la continuité de votre histoire, de votre scénario de vie.
" L'homme devient ce qu'il veut devenir " (Sören Kierkegaard)
et Victor Cousin disait " Il vaut mieux avoir de l'avenir que du passé "
Alors, soyez inspirés dans la réalisation de vos aspirations et voeux les plus chers et pour l'écriture de ce nouveau chapitre.
Mettez-y tout votre amour, votre confiance, votre talent, votre humour.
Je vous souhaite à tous une bonne et heureuse année 2013

carte de voeux 2013


 Cliquez sur la photo pour voir  l'animation










Chaleureusement

Christophe Georgin