dimanche 30 septembre 2012

RASSEMBLEMENT POUR LES ENFANTS DE LA SEPARATION


  • PARIS

  • Lorsqu'une séparation familiale intervient, l'enfant est la première victime souvent pris au cœur d'un conflit parental.

    Face à toutes ces histoires dramatiques, la justice aux affaires familiales semble souvent bien peu armée pour protéger les enfants et guider les parents.

    Ainsi l’objectif du rassemblement des victimes de la séparation est triple :

    - partager un moment festif et familial avec les enfants, les parents, les grands-parents et tous ceux qui nous soutiennent,
    - informer le public des histoires dramatiques, des dysfonctionnements judiciaires, des limites des services sociaux,
    - préparer une mobilisation grandissante autour de la cause des enfants.

    Depuis le lancement de cette initiative, de nombreux parents, grands-parents et associations ont rejoint le mouvement.

    Ensemble, rassemblons-nous pour défendre l'avenir de nos enfants !

    Le Rassemblement des Enfants de la Séparation aura lieu le 7 octobre, réservez la date dans votre agenda !

    N'oubliez-pas de vous inscrire sur le site du rassemblement en précisant les villes ou vous souhaiteriez éventuellement participer.

    http://www.rassemblement-separation.com/user/register/2
     
    Chaleureusement
    Christophe Georgin

lundi 24 septembre 2012

LES DRIVERS EN ENTREPRISE

Chaque personne est différente en fonction de sa personnalité bien-sûr ( sa position de vie , son scénario de vie, son driver, ses injonctions, ses croyances sur elle-même et les autres, ses sentiments ) et réagit donc aux stimulus de manière différente.
Afin d'établir une communication constructive et authentique avec son interlocuteur, il convient d'utiliser le bon canal de communication. En effet, vous ne pouvez pas aborder de la même manière avec la même efficacité une personne qui est sensible et une personne énergique.
Souvent, nous avons l'impression de ne pas avoir été entendu et compris par notre interlocuteur parce que nous n'avons pas utilisé le bon canal. "Ça lui passe au-dessus " ou " Ça rentre par une oreille et ressort par l'autre ".
En entreprise, le sens du travail, la motivation, le besoin de reconnaissance sera différent selon les personnes.

Taibi KHALER, docteur en psychologie, conseillant les entreprises américaines, a établi que dans la communication, c'est plus la manière de dire les choses que le contenu lui-même qui est le plus souvent à l'origine des conflits, des incompréhensions, des mésententes, ou des blocages.
Étudiant alors l'analyse transactionnelle et les théories d'Eric Berne, Taibi KHALER a identifié, à partir de ses propres observations et travaux cliniques, 5 groupes comportementaux appelés " DRIVERS " et 5+1 TYPE DE PERSONNALITÉ (dans le prochain article).

En réaction à un stimulus transactionnel, la personne va se manifester par un ensemble de comportements, de sentiments, gestes, postures, mots, intonations, et croyances. Cet ensemble est généré par ce que Taibi KHALER appelle un: 

                                                                       DRIVER (Conducteur) 

Les attitudes décrites ci-dessous sont des tendances, des généralités, chaque individu peut avoir un ou deux drivers en fonction du stimulus rencontré.

SOIS PARFAIT:  Visage sérieux ou sévère, attitude physique tendue, droite et équilibrée, posture Adulte. Habillé classique et sans défaut.  Cette personne a tendance à pontifier son discours, énumère des différents points en comptant sur ses doigts. Elle s'arrête souvent dans ses phrases, en mettant des parenthèses, des nuances, des insertions qualifiantes, pour revenir ensuite à la suite de sa phrase. Les mains sont actives pour ponctuer le discours, main sur le menton tel un penseur, ou bout des doigts joints en faisant un V renversé.
Avec ce comportement, elle donne l'illusion qu'elle fonctionne avec son état du moi Adulte et cherche à cacher ses erreurs, ses défauts ou imperfections. Besoin de reconnaissance pour son travail et de structuration du temps.
Beaucoup de politiciens possèdent cette attitude.
 
FAIS PLAISIR:   Visage souriant, accueillant, attitude séductrice et attentionnée. Gestes bienveillants, d'ouverture, posture légèrement courbée en avant. Cette personne utilise souvent un discours au début positif puis ensuite négatif. Il y a toujours un  "MAIS". " Ce film est vraiment formidable mais c'est dommage qu'il soit un peu long, hein ?  " Elle introduit souvent des mots interrogatifs "d'accord ? ", " hein ? " , "ça vous va ? ", "non ? ", " n'est-ce pas ? "  et termine ses phrases en interrogation cherchant ainsi une approbation, un accord. Les mains sont ouvertes, tendues vers l'avant. Elle hoche la tête en faisant "oui" en écoutant son interlocuteur, lâchant des "hum, hum ". Sourire forcé et visage légèrement incliné vers le bas, elle doit lever les yeux pour vous regarder. Avec ce comportement, cette personne est en recherche de signes de reconnaissance en tant que personne, à être aimé.

FAIS DES EFFORTS:   Visage souvent tendu, plissé, froncé, concentré, attitude d'écoute attentive, penchée en avant, ramassée. Mains sur les genoux ou une main sur la tempe (je réfléchis) ou près de son oreille (j'écoute). Cette personne pose plusieurs questions à la suite sans attendre les réponses ou repose la même question à laquelle elle a déjà eu la réponse ou ne répondra pas aux questions posées. Elle s'arrête souvent en cours de phrase pour la recommencer, bégaie ou ponctue son discours de nombreux "euh...euh..."  Voix étouffée ou étranglée. "J'essaie, je fais de mon mieux, c'est pas facile, je ne sais pas, je ne peux pas etc.".
Cette personne a besoin de reconnaissance pour son travail, pour le devoir accomplit, pour ses convictions.

SOIS FORT:  Visage inexpressif, immobile, froid, attitude de fermeture avec les bras croisés, les jambes croisées ou en noeud ou un pied posé sur l'autre genou. La posture est rigide, les mains fermées ou agrippées au fauteuil. Absence de geste. Cette personne ne parle d'elle qu'avec des mots qui ne l'implique pas personnellement " on , vous, les gens, il, ça, cela ", elle n'emploie pas le "je". Ses sentiments et ses actes ne lui sont pas imputables mais à cause de ou du fait de ... " Tu me stresses ", " Ce film m'attriste ", " Son attitude m'a obligé à ..." , " ça me fait du bien", " il m'est arrivé... ", " il faut ", " il m'a fait ". Sa voix est sans émotion, affection, monotone, neutre.
Cette personne a besoin de travailler seule pour être efficace.

DÉPÊCHE-TOI: L'attitude générale est celle de l'agitation dans des gestes d'impatience et de précipitation. Bouge rapidement, toujours pressé, arpente les pièces de long en large, tapote du pied ou l'agite, pianote avec ses doigts, se tortille sur sa chaise, regarde constamment sa montre. Cette personne change fréquemment de direction du regard, toujours à l'affût, yeux actifs. Elle coupe souvent la parole, termine les phrases des autres, pense avoir compris avant la fin d'une explication et tire des conclusions hâtives.
Sa voix est rapide, hachée, les mots s'emmêlent comme certains de nos artistes comiques.
Cette personne a besoin de contact, de travailler en groupe, de créativité et d'être stimulée.   

Dans un cadre professionnel, ses drivers peuvent avoir des effets bénéfiques pour l'entreprise en développant les aspects positifs du Driver en fonction du poste de la personne et des qualités recherchées pour le poste.

Sois parfait        =          Sens de l'organisation et des responsabilités
Fais plaisir         =          Facultés d'adaptation et flexibilité
Fais des efforts  =          Facultés de stabilité,créativité
Sois fort            =          Facultés de ténacité et résistant
Dépêche-toi      =          Sens de l'efficacité et réactivité

A l'inverse, les drivers sont générateurs de STRESS pour l'individu quand ils deviennent trop contraignant, répétitifs ou à haute dose. Il convient alors de donner ou de se donner la PERMISSION de contrer ce driver en remettant l'état du moi Adulte au contrôle de l'individu.

Chaque driver se retrouve dans un type de personnalité bien défini que j'expliquerai dans le prochain article:
LES TYPES DE PERSONNALITÉ EN ENTREPRISE.

Cordialement
Christophe Georgin

Site: ne-plus-etre-victime.com
  
       


            

jeudi 13 septembre 2012

CE QUE VOUS VIVEZ AU TRAVAIL SE RESSENT AUSSI AILLEURS





                                                     
  • En France, 53% des personnes interrogées avouent s’absenter en raison du stress et du besoin d’un jour de repos. Le présentéisme, absence de cœur à l’ouvrage, représenterait 61% des coûts totaux relatifs à la santé d’une entreprise. Le mal-être au travail génère donc des coûts cachés. 
    Le coût de l’absentéisme dû au mal-être au travail est de 3500 € par salarié et par an, soit 7% de la masse salariale en France
     

  • 33% des salariés estiment que leur travail peut provoquer de graves problèmes psychologiques, et une majorité d’entre eux (54%) ne saurait pas vers qui se tourner pour avoir de l’aide 

    LE STRESS SERAIT A L'ORIGINE DE 50% à 60% DE L'ABSENTEISME
     
      A quand une campagne de sensibilisation en France ?
     Une solution ? : Le mieux-être en entreprise 

    Chaleureusement
    Christophe Georgin

mercredi 12 septembre 2012

Humeur: LA LIBERTE DE LA PRESSE A BON DOS



















Je suis choqué par la UNE des journaux et magazines depuis un long moment déjà et selon moi, LIBERATION et CHARLIE HEBDO vont trop loin sous couvert de la sacro-sainte liberté de la presse.
Traiter un homme de " Riche Con " ou " de Pute de luxe " est indigne de journalistes même humoristiques qui se respectent. Personnellement, la UNE CHOC pour VENDRE ne me fait pas rire mais me donne la nausée. Peut-on tout dire y compris s'attaquer à l'intégrité morale et privée d'un homme sous prétexte que dans les milieux autorisés comme disait Coluche, on se pense, on se croit intouchable ?
Les journalistes se pensent être les pourvoyeurs de la conscience de la société, le porte-voix du peuple à qui ils proposent leurs papiers, certains pensent détenir la vérité universelle et surtout pensent à la place de leur nouvelle cible en tirant des conclusions qui n'appartiennent qu'à eux et non à leur victime. 

Qu'est-ce qui pousse les journalistes à s'attaquer systématiquement et à détruire l'image des personnalités publiques ?  A s'attaquer à leur intégrité ?
Aimeraient-ils que nous les insultions de la sorte ? Que nous menions une enquête très privée sur leur vie privée, sur leurs relations, leurs pratiques sexuelles, leurs comptes en banque ? Ils l'ont fait pour d'autres...  
Les exemples sont si nombreux dans l'acharnement... Bernard Tapie en son temps, toute la classe politique de droite comme de gauche, Liliane Bettencourt, DSK, les Présidents qui se succèdent et maintenant l'acharnement sur PSA, Bernard Arnault qui entre nous gère 20 000 emplois en France et qui est une des images de la valeur de la France à l'étranger.
Combien de journalistes sont prêts à planquer leur pognon ailleurs si ce n'est déjà fait ou à s'exiler aussi ?
Le même acharnement sur certains sportifs et des vedettes du show-business.
Les journalistes aiment le scandale et l'opprobre, mettre au pilori Pierre, Paul, Jacques, ça fait vendre !!!
Ils veulent se faire le chantre de la morale publique et n'en ont aucune dans leur comportement et leurs commentaires acerbes et insultants. Ce n'est plus de l'information, mais de la délation et de la diffamation systématique.
" Le peuple réclame du sang et veut semble-t-il des têtes "  pensent-ils, et dans un but strictement commercial et donc financier, ils donnent au peuple ce qu'il réclame.
Si le peuple pensait réellement comme les journalistes, Jean-Luc Mélenchon et  Marine Le Pen auraient été au deuxième tour de la présidentielle et il n'en a rien été.
Les journalistes n'aiment pas ceux qui réussissent semble-t-il, et comme chantait Florent Pagny " ce sont des artistes ratés, ils sont nés frustrés ".
Comment peut-on en toute honnêteté intellectuelle avoir craché son venin sur Nicolas Sarkozy pendant cinq années alors qu'ils l'avaient eux-mêmes encensé avant son élection et ensuite titrer maintenant qu'il n'est plus: " Et si Sarko avait raison ? " et se demander si le nouveau Président est " Sont-ils si nuls ? ".
Ne sont-ils pas tout simplement le reflet d'une société devenue irrespectueuse et violente, voyeuriste et qui a perdu le sens des valeurs et du travail ?
Ceux-là même qui accusaient Nicolas Sarkozy de diviser les Français entre eux font exactement la même chose en désignant d'un doigt accusateur " les sales cons de riches " et " les politiques d'incompétents et de gros nullards ".
Que feraient ces journalistes à leur place ? Pourquoi ne se lancent-ils pas dans la politique ? Pourquoi ne créaient-ils pas une société au lieu de rester de simples lampistes salariés ? Pourquoi ne se lancent-ils pas dans le sport de haut niveau ? dans le cinéma, la chanson ? C'est très facile et aisé de critiquer à tout va quand on a pas le talent de faire aussi bien.

A quoi jouent-ils ? Où veulent-ils en venir ?

Les UNE des journaux me font penser aux pamphlets contre le Roi, les nobles et l'église avant la révolution, elles entretiennent un climat social très malsain et attisent la haine des uns contre les autres dans des propos violents, accusateurs. Nous avons le droit de dire ce que l'on pense, de ne pas être d'accord sur tel ou tel sujet d'actualité et nous pouvons le faire en toute intelligence sans insulter, vilipender autrui et laisser aux autres (les lecteurs) le choix de leur pensée en toute conscience, c'est ça l'information.
La liberté de la presse a bon dos quand on se comporte en voyou en voulant donner des leçons de moral (qu'ils n'ont pas) aux autres.
Si vous souhaitez que nous respections votre profession, commencez par respecter les autres.

Cordialement

Christophe Georgin  
                                

lundi 3 septembre 2012

L'ENTREPRISE (7) Les Jeux Psychologiques

Avant d'explorer les jeux psychologiques les plus joués au sein d'une entreprise, petit rappel sur la définition des jeux psychologiques:
C'est une série de transactions entre 2 ou plusieurs personnes avec un appât (c'est un stimulus qui émet au niveau psychologique, une invitation à jouer)  
exemple- Joueur 1: Tu as envie de gagner de l'argent facilement ? ,
un point faible ( c'est la réponse qui montre au niveau psychologique que la personne a accepté l'invitation à jouer) exemple: Joueur 2: Ah oui ! Si seulement ça pouvait m'arriver, tu as un tuyau ?.  
Un coup de théâtre: étape du jeu où chacun joue son rôle (persécuteur, victime ou sauveur) afin de récolter son bénéfice.
Le joueur 1: C'est facile, il suffit que tu investisses 200 euros dans un concept révolutionnaire et innovant et qui va te rapporter 10 fois plus et ce, en 3 mois seulement, ensuite au fur et à mesure que tu vendras le concept à  d'autres personnes, tu seras rémunéré de 20% sur leur propre chiffre d'affaires, ainsi sans rien faire tu peux facilement gagner jusqu'à 50 000 euros  en 1 An ! 
Le joueur 2: Ah oui, quand même mais il faut d'abord que je dépense 200 euros...
Le joueur 1: Tu veux être un gagnant ou un looser ?
Le joueur 2:  Tu es marrant toi, qui me prouve que ce n'est pas de l'arnaque ton truc ?   
Un moment de confusion:  éprouvé par les joueurs après le coup de théâtre.  Celui qui repousse la proposition ressent un malaise car il passe pour un perdant, et celui qui a fait la proposition est déçu de ne pas faire affaire avec lui et de passer pour un arnaqueur.

Les jeux psychologiques se jouent à plusieurs degrés:
1er degré: Comme l'exemple donné, il ne prête pas à conséquences pour les joueurs et peut être évoqué comme une mésaventure. Dans le milieu de l'entreprise, cela peut être une réflexion désagréable, une réprimande ou un avertissement oral.
2éme degré:  Il prête à conséquence pour celui qui a accepter le jeu et il est suffisamment grave pour ne pas être évoqué dans une conversation sociale: avertissement - licenciement - maladie ou dépression.
3éme degré: Les conséquences sont très graves pour celui qui accepté le jeu ou pour le joueur.
Procès au tribunal - dépression profonde - burn-out - maladie grave - meurtre ou suicide.  

Les jeux psychologiques en entreprise impliquent une régression de l'imago au stade adaptatif et une dominante de compétition malsaine entre les salariés et avec leur direction.
Ce comportement peut s'expliquer par des pressions internes ou externes causées par une évolution de la demande de l'environnement de l'entreprise sans que des mesures adéquats aient été prises pour y répondre favorablement. Par exemple, dans une meilleure répartition des tâches des responsables et celles des décisions ou bien un responsable ou un salarié ayant fait le tour de sa fonction ne sait pas comment se prendre en charge pour gérer sa propre évolution de carrière.
Exemple: Un responsable R.H. qui va cumuler les fonctions et les responsabilités au sein de la même entreprise en accusant les autres responsables cadres d'incompétents, d'insuffisance professionnelle, en leur tendant des "peaux de banane ", en leur confiant des responsabilités non adaptées ou sur lesquelles ils n'ont pas reçus de formation initiale, ou bien en les submergeant par un accroissement volontaire de travail et/ou de stress par des pressions quotidiennes. 
Ainsi, en éliminant les uns et les autres en pointant leur inaptitude ou incompétence, il prend leur place et devient petit à petit N° 4, puis 3, puis 2, puis N°1 de l'entreprise. Cela au prix d'un bénéfice négatif pour l'entreprise: licenciements - démissions - dépressions - maladies - turn-over important - nombreux procès prud'homal perdus - tensions quotidiennes dans un climat malsain.

Les jeux sont en partie motivés par le secret espoir d'obtenir plus de travail, de reconnaissance, de responsabilité, une augmentation de salaire, une promotion et pense que la structure de l'entreprise est suffisamment floue pour en profiter et ses collègues suffisamment stupides pour ne pas y prétendre eux-mêmes. Nous sommes dès lors dans une compétition malsaine entre les membres et qui peut s'avérer dangereuses pour les protagonistes. La personne joue donc à des jeux psychologiques pour obtenir ce à quoi elle aspire.

Différents jeux:   

- Refuser systématiquement toute nouvelle méthode, procédure dans l'exécution des tâches. (jeu "Stupide")
- Critiquer de façon non fondée et systématique tout ce qui vient de la hiérarchie (jeu "Défauts" )
- Exagérer un handicap personnel comme alibi pour refuser un nouveau travail (jeu "jambe de bois" )
- Rendre les autres responsables de ce qui lui arrive (jeu " Sans toi" )
- Refuser de prendre une responsabilité sous prétexte que l'on est tous dans le même bateau, je ne fais rien   tant que les autres ne bougent pas (jeu " C'est toi qui m'a entraîné là-dedans )
- Créer une situation entre les autres personnes visant un conflit entre elles (jeu " Battez-vous " )
- Se mêler de vouloir arranger les choses qui ne la concernent pas (jeu " j'essaie seulement de vous aider )
- Déléguer exagérément en invitant l'autre à faire des erreurs ou en le submergeant de travail pour qu'il commet des erreurs (jeu " Maintenant, je te tiens salaud " ou  " peaux de bananes " )
- Se faire remarquer par des maladresses inhabituelles en vue de provoquer l'attention des autres ( jeu " Schlemiel ) 
- Se plaindre auprès des autres d'une autre personne sans demander d'explications à la personne concernée ou se lamenter sur son sort (jeux " Pauvre de moi " )
- Laisser entendre que sans les patrons ou responsables de service, tout serait plus facile ( jeu " Sans eux " )
- Ne pas répondre à des brimades, reproches, avertissements ou à un harcèlement, se laisser faire, subir et ensuite porter plainte auprès d'un tribunal ou contester un licenciement abusif  (jeu " Maintenant, je te tiens salaud )
     
Ne pas tomber dans le piège:   
La règle d'or face à une invitation à "jouer " est de se positionner en adulte vis-à-vis du joueur. 
- Pourquoi me demandez-vous cela ? Pourquoi me dites-vous cela ? Où voulez-vous en venir ? 
- Je ne comprends pas le sens de votre démarche ou de votre demande, vous pouvez me donner plus d'explications ?  
- Demandez des explications claires ou des précisions quand la demande est floue.
- Si vous faites face à une réaction émotionnelle, demandez à la personne pourquoi elle se met dans cet état là ? De quoi a-elle peur ? Qu'est-ce qui la met en colère ? Qu'est-ce qui la rend si triste ? Qu'est-ce qui la fait rire ? 
Chaque émotion est une expression d'une demande à un besoin et attend une réponse ou une réparation. 
- Soyez authentique envers l'autre et faites part de vos sentiments, de vos émotions sans exagérer ni en minimisant ce que vous ressentez.
- Si vous faites face à une demande irréalisable selon vous, dites-le et dites pourquoi. Demandez que l'on vous démontre ou que l'on vous explique comment faire. Si c'est irréalisable, la personne qui vous le demande sera placée face à son incohérence.
- Vous êtes responsables de vous-même, alors prenez vos responsabilités, faites vos choix en toute conscience et assumez-les. Il n'y a rien de pire que de se dire "...si j'avais su...j'aurai du... j'aurai pu "  car si vous êtes dans un jeu et "joué" avec l'autre, le bénéfice final sera de toute manière négatif pour vous. 
Alors, autant vous épargnez tous désagréments futurs, de mettre fin au jeu, de refuser de "jouer" avec l'autre, prendre les devants et vous réserver des options ou une porte de sortie face à une situation qui ne vous convient pas ou plus.
- En étant authentique, franc, direct,  honnête envers vous, vous le serez envers les autres et les autres vous respecteront.

Cordialement

Christophe Georgin 
http://www.travaillezheureux.com

     
    
       

samedi 1 septembre 2012

HUMEUR : LA CRISE DE CONFIANCE

Et bien voilà ! Ce que j'annonçais le 02 Avril 2012 dans l'article " C'est Miracle " ! se confirme, ces humains sont vraiment incorrigibles.
Ils ont voté pour un Roi pensant qu'il allait par je ne sais quelle potion magique, effacer d'un coup la crise existentielle des chevaliers noirs du Comté CAC40 qui ne savent plus comment gagner encore plus d'argent qu'ils ont déjà, et en moins de 100 jours effacé les maux de ses sujets accaparés par la misère...
Il est vrai que le temps presse car ça gronde sourd dans les campagnes. 
Comme prévu, voilà le pauvre François IV, Duc de Tulle et de Corrèze sur son beau cheval blanc parti à la reconquête de la belle Marianne délaissée par son ancien courtisant qui préférait la Dolce Vita, les fastes de la Cour Piémontaise et Bavaroise, les réunions occultes de l'Ordre du G20, et la Loge du G7.
Bref, la pauvre Marianne telle Cendrillon est en guenilles, vêtue avec des frusques récupérés chez le Père Emmaüs, mal lotie, mal nourrie, sans le sou et menacée par une nouvelle épidémie fulgurante: le chômage.
Et comme chante le Ménestrel Goldman, elle attend... elle attend... désespéremment, son nouvel aimant.

Les pauvres manants ont choisi François IV pour les libérer de l'opprobe et à peine acclamé, encensé par son couronnement que le voilà critiqué, vilipandé comme son prédécesseur par de vilains colporteurs.
Ce qu'on lui reproche, c'est de ne pas avoir la potion magique tant promise mais de la poudre de Perlimpimpin, n'est pas Merlin l'enchanteur qui veut .Ah ! Jamais contents ces gueux !

Laissez le temps au temps, Rome ne s'est pas construite en 100 jours, cessez de croire au miracle et au pouvoir magique d'un seul homme, nous ne sommes pas dans le Royaume d'OZ ou au pays des merveilles mais au Royaume de la Gaulle où tout le monde a pris pour habitude de "gauller" (gueuler).
Marianne a tellement été trompée par des Princes narcissiques et ambitieux, soucieux avant tout de leur image et de l'amour que pouvait lui porter ses sujets, que Marianne ne croit plus en l'amour et en ces vaines promesses, elle veut maintenant des preuves d'affection, d'écoute, de justice, de l'attention à ses suppliques, de l'amour. Il est vrai qu'elle est devenue très impatiente, soucieuse et méfiante mais un coeur ne se conquière pas comme ça, il faut le séduire, acquérir sa confiance et panser ses blessures, tout est question de patience et de persévérance.

Le chemin s'annonce long, périlleux et ardu pour ce valeureux chevalier et qu'importe le chemin qu'il emprunte, l'important est d'arriver à bon port et de gagner son coeur.

Paroles d'Autruchette.

Christophe Georgin