jeudi 6 janvier 2011

NE PLUS ETRE VICTIME

NE PLUS ÊTRE « VICTIME » (1 ère Partie)                            

Définition de l’état de victimisation: Processus psychique insidieux qui réduit les capacités de défense psychologique de la personne face à une situation ou un traumatisme.

Si vous les aviez rencontré à cette époque:
Aurélie vous aurait dit qu’elle a été victime de son mari puis de son amant, un prince charmant…
Chris vous aurait dit qu’il a été victime de sa femme et de cet amant, un pervers narcissique.
Arthur, le petit de 4 ans, aurait pu vous dire qu’il a été victime de ses deux parents et d’un homme, le copain de maman.
« N » vous aurait certainement dit qu’il est l’innocente « victime » de la machination d’un couple.

Chacun avait de très bonnes raisons de se considérer avant tout : « victime de l’autre ».

Extrait de: AUREetCHRIS@mpn.love
Fin du Chapitre 1, on lit ceci:

« Cette histoire de séparation de couple somme toute banale en apparence, ne l’est pas pour nous trois –Aurélie – Arthur et moi car c’est NOTRE histoire. Nous en avons souffert tous autant les uns que les autres et en garderons à jamais des séquelles, comme une blessure cicatrisée certes, mais toujours présente : Comme un tatouage.
Nous avons été victimes de ce qu’on appelle: un Manipulateur Pervers Narcissique… »                                     

Et quelques …510 pages plus tard, à la dernière ligne du dernier chapitre, on peut lire ceci:

«  N  (…..Texte caché……..) et nous le remercions aussi (……Texte caché……………..) de nous avoir fait prendre conscience que nous avions avant tout été victimes de nous-même, et non de lui ».
                                                                                                                                
                                                                                                                                  
Que s’est-il donc bien passé entre ces deux affirmations ?  Ils sont sortis de leur état de « victimisation » et ont pu ainsi « faire le deuil » de cette souffrance, de cette histoire et se reconstruire afin qu’elle ne puisse plus se renouveler.

J’entends déjà ça et là de vives réactions: « Jamais, je ne pourrais oublier, pardonner ! »,     « Je ne suis pas responsable ! », « Je n’ai jamais voulu cela ! », « Je ne m’en sortirais jamais ! », « J’aimerais bien, mais il ne me laissera jamais tranquille ! », « C’est lui qui veut la guerre, pas moi ! », « C’est la meilleure celle-là !! Alors c’est moi le coupable ? Le responsable ? » pour les avoir déjà entendues encore et…encore et…toujours.

Vous avez été victime, OUI ! , de l’autre bien entendu et personne ne le conteste.  
Vous avez été ou vous êtes entendue, reconnue, protégée, aidée dans ce statut de « victime », mais vous êtes aussi victime de vous-même si vous restez à l’état de « victimisation ».

On peut s’en sortir, on peut se reconstruire, on peut en grandir, on peut devenir heureux avec soi, pour commencer, et avec un autre ou une autre. Aurélie et Chris en sont la preuve comme tant d’autres, avant eux, qui sont passé(e) s par le même chemin que vous.

Que faire pour sortir de cette léthargie psychique ? De cet état ? Quel en est le processus ?   Où je me situe dans le processus ? Suis-je sûr de ne jamais retomber dans le piège ?
En attendant la suite…

http://www.facebook.com/home.php#!/pages/AUREetCHRISmpnlove/169667636400684

Ne désarmez pas ! N’abandonnez pas !
Vous êtes seul(e) responsable de votre propre vie, et non l’autre.

Chaleureusement à vous.

http://www.copyrightfrance.com/certificat-depot-copyright-france-LEG51AB.htm                    

2 commentaires:

  1. Je vous lis avec beaucoup d'intérêt. Mais sans doute suis-je "prête" à comprendre tout cela.
    Le constat (dramatique à mon sens) est que la plupart des victimes, tant qu'elles n'ont pas été reconnues comme telles (et même parfois au delà), veulent le rester.
    Ce n'est qu'en réussissant à faire une pause dans sa vie et en se regardant agir qu'on parvient à comprendre qu'il faut en effet sortir de cet état.
    Difficile processus.
    D'autant plus que l'état de victime est lié à une fragilité extrême qui ne permet justement pas de se battre pour sortir de tout cela.
    Emma

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  2. Merci Emma pour l'intérêt que vous portez au blog. Votre analyse est juste concernant le statut de victime et il existe pour les personnes "victimes" diverses associations et des cellules d'aide psychologique pour les aider ainsi que des thérapeutes pour les guérir de cet état.
    Cordialement

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