lundi 18 juillet 2011

QUAND L'ENFANT DEVIENT UN ENJEU PSYCHOLOGIQUE...

L'aliénation parentale (couper le lien) va devenir une psychopathologie reconnue par le DSM V en 2012.
Le parent aliénant est celui qui coupe le lien de l'enfant avec l'autre parent en le dénigrant systématiquement auprès de l'enfant. Dans 98% des cas, le parent aliénant est la mère parce que c'est elle qui en a la garde.
Au-delà de l'histoire du couple et de l'aspect juridique du divorce, il me semble judicieux de se demander et d'expliquer:                    

                           Pourquoi et comment devient-on un jour un parent aliénant ? 

- Le parent aliénant n'a pas fait le deuil de la séparation et continue à cultiver les ressentiments négatifs à l'égard de l'autre et le véhicule à l'enfant. Sous forme de reproches pour pointer les défauts de l'enfant: 
" Tu es comme ton père..." ou " ah ! on dirait ton père! ".
L'enfant va alors associer l'idée négative de lui-même avec celle du parent absent.
- Le parent aliénant ne reconnaît pas ou plus le statut de père ou de mère de l'autre.
" tu n'es qu'un géniteur..." ou " si tu veux voir ton fils ou ta fille, il faudra payer...".
- L'enfant devient une sécurité pour le parent aliénant face à la peur de l'abandon. L'enfant devient ainsi un enfant thérapeute qui aura pour mission de rassurer le parent aliénant de sa propre peur en dénigrant le parent dont il est coupé sur un plan affectif.
- Cette peur de l'abandon est alimentée par le parent aliénant quand l'enfant va en vacances ou en week-end chez l'autre par des coups de fils ou textos nombreux empêchant ainsi toute relation d'intimité avec l'autre. Elle fait signifier à l'enfant que le parent (aliénant) est malheureux d'être séparé de l'enfant, inquiet de savoir si tout se passe bien avec l'autre et va culpabiliser l'enfant d'avoir abandonné le parent aliénant. " Je rends malheureux ma mère ou mon père qui me garde quand je vais chez l'autre. "
- Face à ce travail de SAP qui a pour but de garder l'enfant à soi pour ne pas être rejeté (peur irrationnelle car l'enfant aime ses deux parents quoiqu'on en pense...), les défauts du parent rejeté vont finir par devenir une vérité pour l'enfant qui le rejettera lui-même.

J'ai été "victime" enfant de cette aliénation parentale en refusant de revoir mon père dès l'âge de 7 ans. Une absence totale de 11 années qui ne fera que confirmer les dires du parent aliénant. Des retrouvailles en pleine crise d'adolescence (pour connaître la vérité sur soi et sur l'autre), et deux hommes (un père et un ado) qui ne se connaissent et ne se reconnaissent pas... Difficile alors de renouer un lien parental quand l'un et l'autre en a été privé pendant de longues années. Le père ou la mère perd sa place de parent et l'enfant perd son sentiment d'affiliation vis-à-vis de l'autre au profit du parent aliénant.

La même histoire vécue 18 ans plus tard mais cette fois-ci en qualité de père. La même souffrance psychologique et les mêmes interrogations de l'enfant adolescent à la recherche de la vérité et de sa propre histoire.

Ce que je peux dire pour les parents "victimes", c'est que la vérité finit toujours par éclater et que l'enfant ou adolescent en quête d'identité et de construction finit par avoir son propre libre arbitre et faire le choix de voir ses deux parents sans distinctions, quand l'adolescent ne se retourne pas face à son parent aliénant en le rendant responsable de tous les maux et de son mal-être . 

Quelque soit la séparation conjugale et les faits qui l'ont causé, il est important de prendre conscience que les deux parents sont responsables de leur séparation (et non l'enfant en le prenant en otage affectif) et qu'il est primordial que les deux parents retrouvent un rôle parental égalitaire et non d'ex-conjoints. Cela demande bien entendu que les deux parents se comportent en Adultes et non en Enfants (abandonné ou victime) et ça, c'est une autre histoire...

Ci-dessous une vidéo du Dr Paul Bensussan - Expert psychiatre spécialiste de l'aliénation parentale:

Chaleureusement         

45 commentaires:

  1. Grave erreur, ce n'est pas le parent gardien qui instaure le SAP, c'est le parent pervers qui s'y attaque! L'enfant , même devenu adulte, n'a plus son libre arbitre dans les cas les plus sévères!

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    1. totalement vrai. Même si le parent gardien essaie de sauver l'image de l'autre parent. Le parent PN qui prend relativement peu l'enfant peut exercer son travail de sape. Facile quand c'est le parent gardien qui doit imposer les devoirs d'école, etc. Enfin ce qui fait le rôle basique d'un éducateur ou éducatrice.

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  2. Bien, je vous invite à regarder la vidéo de cet expert psychiatre. Au-delà de cette vidéo, je vous remercie de nous expliquer comment le parent isolé (et pas forcément pervers) peut aliéner un enfant en étant absent ou privé de son éducation au quotidien. La parent aliénant dixit le Dr Paul Bensussan est dans 98% des cas, le parent qui en a la garde (homme ou femme).
    Cordialement
    Christophe

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    1. Il reste les 2 pourcents de cas qui sont peut-être plus nombreux aujourd'hui.... où effectivement, le parent aliénant, qui peut avoir perdu la garde des enfants, continue son travail d'aliénation sur les week-end et les vacances.... C'est plus diffus et tout aussi pénible et péjorant à l'épanouissement des enfants.

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  3. Désolée Christophe, le lavage de cerveau peut se faire en un rien de temps ! Les adultes se font avoir en un éclair par le pervers! Alors .....

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  4. Si les adultes se font avoir en un éclair c'est parce qu'ils ne sont pas Adultes eux-mêmes mais dans un état du moi Enfant.
    Si vous parlez des juges: Parfois il est interéssant de voir ce qui se passe de l'autre côté du miroir. Forcément, dans le cas d'un parent PN qui obtient la garde de l'enfant, celui-ci est d'autant plus aliénant pour l'enfant, c'est malheureusement d'une logique implaccable. J'ai rencontré lors d'un débat que j'ai co-animé à Montpellier des femmes et aussi des hommes privés de leurs enfants par une justice( injuste) et force est de reconnaître que se sont le plus souvent les pères qui en sont privés (accusés de choses horribles sans preuves). Et je peux vous assurer que voyant le profil psychologique du parent isolé, on se demande qui est vraiment le PN.
    Un parent qui voulant légitiment protéger son enfant et qui va se comporter de façon vindicative ou hystérique en accusant l'autre de tous les maux va attirer l'attention du JAF mais dans l'autre sens. L'accusé va alors devenir la victime de l'autre et finalement la garde de l'enfant lui sera confié. Voilà, à mon sens, pourquoi des femmes ou des hommes n'obtiennent pas la garde de leur enfant face à celui qui est aliénant. C'est comportemental. En conclusion: Je signe et persiste ceci: Tant que les 2 parents ne se comporteront pas en Adulte responsables, le drame sera non pour un des parents lésé mais avant tout pour l'enfant. Et surtout, quelques soient les circonstances, les faits, et la pathologie supposée de l'autre, seul un comportement Adulte permettra à la justice de donner raison au plus sein d'esprit.
    Il faut arrêter de croire que nous sommes tous victimes de l'autre ou des autres.
    Christophe

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  5. Boonsoir Christophe. Votre article m'a beaucoup intéressé, ainsi que les échanges avec Mme BAYLE, mais je ne suis pas très familiarisé avec les notions de Moi, Ca..etc... J'aimerais avoir votre avis sur une question que je me pose relative à l'attitude d'un parent opposé à l'autre, considéré comme PN, face aux juges : le PN, d'après ce que j'ai pu en apprendre, présentera une attitude digne, posée, expliquant calmement au juge pourquoi c'est lui la victime du parent "aliénant". En face, nous avons un parent désespéré, mal à l'aise car il estime être incompris malgré ce qu'il expose des relations difficiles qu'il entretient avec le parent PN et du risque qu'il estime faire prendre à son enfant. Le juge ne risque-t-il pas de fonder sa décision sur de seules apparences ? Effectivement, entre un parent calme, décidé, "propre sur lui" et un parent à l'apparence tourmentée n'inspirant pas spontanément confiance (car effrayé de l'importance du jugement), je crains que la décision puisse ne pas être à l'avantage de la vérité. Merci de vos éclaircissements.
    Pierre.

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    1. Bonsoir Pierre,
      Vos mots me parlent et me bouleversent. Je suis dans cette situation. L'année dernière, épuisée par les conflits quotidiens avec mes 2 garçons de 7 et 11 ans, j'ai pris un avocat pour saisir le JAF. Ma demande consistait à demander plus d'aide de la part de leur père qui de plus montait les enfants contre moi. Je voulais lui imposer la garde alternée (j'étais même prête à déménager). Depuis, je vis un cauchemar : il a déménagé tres loin et je ne pouvais donc plus me rapprocher. Le JAF a donc décidé de lui attribuer la garfe exclusive en attendant le rapport de l'expert psy (le Dr Bensussan). Le rapport indiquait qu'effectivement j'étais épuisée et que c'était une bonne chose que le père prenne le relais. Il a cependant précisé que la décision devait être provisoire et qu'il serait bien que je récupère les enfants au bout d'un an ou deux. Nous sommes passés à nouveau devant le juge en décembre et là, le père ne veux plus que je les récupère. Je sais que c'est uniquement pour des raisons financières mais devant le juge, il s' est produit exactement ce que vous avez décrit. Il s' est placé en tant que victime, le regard baissé, très calme. Moi, je e suis emportée car le juge n'a même pas daigné regarder tout le dossier que j'avais préparé et à juste dit que c'était dur pour un père d'élever seul ses enfants et qu'il fallait lui laisser du temps pour qu'il s' organise. Il était convenu que nous passerions devant un médiateur. Or je viens de recevoir le délibéré et il est indiqué que la résidence est maintenue chez leur père!!!! Je suis révoltée. On parle de justice mais la décision est tellement injuste... On se rend compte que tout dépend d'une seule personne, un juge, qui prend une décision en fonction de ses préjugés et autres...

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  6. Bonjour Pierre,
    En fait vous apportez vous-même la réponse à votre question.A moins d'une expertise psychiatrique (ce qui est très difficile à déceler dans le cas d'un PN),effectivement le juge qui est avant tout un homme ou une femme comme les autres va se baser sur sa propre perception de la situation et donc sur la conduite des deux époux( à moins de faits graves prouvés). Le sentiment profond d'injustice et la peur de l'abandon peut faire perdre, comme vous dites, la tête au parent "sain" face à l'attitude calme et posée du parent " PN ou aliénant" et perdre la garde de l'enfant ce qui est malheureusement souvent le cas.
    Cordialement
    Christophe

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  7. Bonjour Christophe.
    Absent quelques jours, je n'ai pu répondre.
    En conclusion de cet échange, une dernière réflexion : il me semble que face à un PN -ou supposé tel par le parent en garde de l'enfant- et en l'absence d'expertise psychiatrique, le moi-Adulte intervient relativement peu puisqu'on est dans le domaine des apparences et que "le paraître" l'importe sur le "être".
    Cordialement,
    Pierre.

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  8. Bonjour
    Et comment faire quand le JAF rend un jugement dans lequel est exliqué très clairement que l'ado vit dans un climat malsain chez sa mère, subissant l'influence néfaste de celle-ci mais également de sa soeur ainée, majeure qui rejette son père, qu'elle vit dans le mensonge et le dénigrement constant de son père, Quand le JAF met la mère face à ses responsabilités, lui rappelant qu'elle n'a pas l'autorité parentale seule, mais qu'en même temps elle garde la résidence habituelle de l'ado ? Le JAF a bien ordonné une médiation mais celle-ci sera-t-elle la solution pour une ado de 15 ans qui a besoin de sortir de là au plus vite ?
    Quelle solution pour le père qui voit sa fille cadette prendre la même direction que sa soeur aînée ?
    Le jugement remet les choses en places sur le papier mais pas dans les faits.
    Alors que peut faire le père avec un tel jugement ?
    Avez-vous une solution ?

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  9. Bonjour Pierre,

    Oui, en l'absence d'expertise psychiatrique à l'encontre de l'autre (mais est-ce vraiment une preuve plutôt qu'un témoignage supposant la possibilité d'une psychopathologie), effectivement c'est une supposition du parent qui a la garde provisoire de l'enfant à l'encontre du parent "isolé". Et comme vous dites, le moi adulte intervient peu si la mère ou le père réagissent, ce qui est plus souvent le cas, avec leurs émotions et ressentis (moi Enfant). Ce n'est pas parce qu'on est accusé par l'autre d'ête aliénant ou PN qu'on l'est rééllement, d'où l'appréciation du JAF qui doit se débrouiller avec tout cela, seul face à sa décision.
    Cordialement
    Christophe

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  10. Bonjour,

    En réponse au post du 08 Août (Anonyme): La médiation familiale me semble être déjà un bon début de solution pour l'adolescente. Ensuite, si vous n'arrivez pas à exercer votre autorité parentale (conjointe avec la mère)correctement, le mieux est de le signaler et de voir avec votre avocat. Là, nous sommes dans un domaine juridique qui m'est complétement inconnu.
    Cordialement
    Christophe

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  11. Merci à Christophe pour sa réponse.
    Pour la médiation je n'y crois pas trop car il y a déjà 4 ans j'ai essayé de passer par là mais sans succès. Il est vrai qu'à l'époque le JAF ne m'avait pas cru quand j'avais expliqué le problème qui existait déjà. Aujourd'hui la situation est différente, le JAF reconnait qu'il y a un grave dysfonctionnement, elle pense qu'une médiation serait le remède. Mon avocate également le pense, qu'il n'y a rien d'autre à faire. Donc j'y retourne. Seulement j'ai bien peur que rien ne change d'ici les 18 ans de ma fille et que tout se passe comme avec l'ainée, sa mère lui ayant dit qu'à 18 ans elle n'était plus obligée de voir son père.
    Donc tout est bien puisque le JAF remet les pendules à l'heure mais rien ne change car je n'ai pratiquement aucune chance d'aider ma fille.
    Je cherche desespérément des infos pour savoir quoi faire si la médiation ne change rien.

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  12. En lisant votre réponse, je ne vois que de la négativité (j'y crois pas, j'ai essayé, j'ai bien peur, je n'ai pratiquement aucune chance...). Pourant le JAF et votre avocate vous disent que c'est une solution. Ce que je puis vous dire, c'est de par votre attitude "Adulte",protectrice et aimante, en restant vous-même(vous avez vous aussi des qualités et des valeurs comme tout le monde) que vous convaincrez avec le temps que vous n'êtes pas comme votre ex-femme semble le dire à vos filles. C'est une question de temps et de patience et je puis vous garantir qu'un jour, vos filles voudront connaître leur VRAI PERE. Bon courage à vous.
    Cordialement
    Christophe

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  13. Bonsoir Christophe,

    Le fait de se comporter en adulte est effectivement la meilleure solution pour une issue positive pour l'enfant.
    Le juge pourtant, face à un PN qui se fait passer pour la victime, a tendance à donner raison à celui ci. (larmoiements, mine déconfite, yeux de chiens battus, le parfait caliméro)
    alors qu'un comportement de "victime" n'est pas un comportement "adulte" !
    Alors ? que penser ?

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  14. Bonjour,

    C'est bien là tout le probléme...Les JAF ont fait des études de droit pas de psycho. Une sensibilisation doit être faite auprès des services de police, des avocats, des magistrats sous forme de formation concernant cette psychopathologie. Je sais que Me HINCKER (Avocat) et l'AVIP (Association d'aide aux victimes)en font. Je me suis rapproché d'une ancienne Avocate qui serait intéressée pour en faire à ses ex-collégues. A suivre donc...
    Chaleureusement
    Christophe

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  15. Bonjour,
    Me revoilà après mon post du 9 août. Ce que je craignais arrive...refus de la mmère pour "une vraie" médiation. Selon elle la médiation est pour lui donner ce que lui a refusé le JAF. Même la médiatrice est pessimiste et m'a prévenu qu'avec ce genre de personne il est rarement possible de trouver un accord. Alors quand je lis : "C'est une question de temps et de patience et je puis vous garantir qu'un jour, vos filles voudront connaître leur VRAI PERE." moi je dis que c'est maintenant que je dois faire quelque chose pour ma fille. Le temps perdu ne se rattrape jamais...

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  16. Bonjour,
    Elle refuse toute médiation, donc prenez acte auprès de votre avocat (je ne suis pas spécialiste en droits) et voyez avec lui ce qu'il y a lieu de faire. Si elle refuse que vous rencontriez vos filles ou ayez un contact avec elles, faites-le constater par un huissier. Ne vous laissez pas abattre et surtout ne tombez pas dans le piège de la colére ou violence qui se retourneraient contre vous. Ayez confiance en vous et en votre bon droit. Oui, le temps perdu est perdu et ne se rattrape pas et n'oubliez jamais que la vérité finie toujours par triompher un jour ou l'autre.
    Chaleureusement à vous et bon courage
    Christophe

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  17. Bonjour à tous, quand un enfant se sent l'instrument de la vengeance d'un des parents contre l'autre, ce sentiment lui donne de la force et il lui semble lui donner plus d'importance aux yeux du parent qu'il considère comme "victime"... malgré tous les discours les explications comme quoi s'il y a une victime dans ces conflits c'est uniquement et toujours l'enfant lui même... il semble ne pas accepter , volontairement ou pas, de se priver de cette "mission"... l'adolescent en quête de lui même a en permanence besoin de trouver des preuves de l'affection qu'on lui porte... et malgré la detresse que l'on ressent en tant que parent accusé et détruit... il n'y a qu'un constat évident... ce sont des blessures qui détruisent tous les membres d'une famille... bien d'avantage que le divorce à lui seul, décision sensé être prise entre deux adultes... la médiation n'est possible qu'en cas de volonté commune d'avancer vers l'avenir ensemble le mieu possible, malheureusement c'est rarement le cas...

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  18. Merci pour votre témoignage que je partage aussi. Il est incohérent aussi de demander à un enfant ou adolescent en pleine construction d'être l'Adulte de ses parents en crise qui ne le sont pas eux,Adultes.

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  19. Nous sommes tous d'avis que la vraie victime,c'est l'enfant.
    Mais,il ne faut pas perdre de vue qu'il existe une gradation dans la PN et que récemment divers infanticides trouvent leur origine dans une blessure ou une punition infligée à l'ex-conjoint.Comment ne pas s'inquiéter d'une violence croissante envers un enfant lorsque l'on est conscient de l'extreme violence dont peuvent faire preuve certains PN(vampires)? Toute théorie ne peut malheureusement totalement se vérifier dans la pratique et chaque cas a ses particularités. Thierry

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  20. Bonjour Thierry,

    Oui, comme pour toute maladie ou virus, tout dépend du degré de contagion. Concernant l'extrême violence de certains (meurtres, infanticides) cela relève d'une psychopathologie. Il serait intéressant de se pencher sur les causes internes qui font réveiller cette violence. Quand nous constatons qu'elle commence dès la socialisation et en maternelle...ça fait peur.
    Les responsables à mon sens, c'est la société elle-même dans laquelle nous (sur)vivons:
    - exposition de l'égo, image de soi sur Internet et réseaux sociaux à la recherche de signes de reconnaissance et pour se parfaire un "moi" idéalisé.
    - Société de consommation extrême ou l'"avoir" est devenu plus important que l"être".
    - Perte de sens où tout va trop vite. Je veux=je possède.
    - la violence des séries TV, des informations, des jeux virtuels où chaque meurtrier devient un "héros" même si punit ou tué après.
    et les parents par un manque de disponibilité, d'amour, d'éducation, de valeurs et de cadre.

    Nous fabriquons les PN de demain.

    Cordialement
    Christophe

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  21. Bonjour,

    Juste une petite précision, le parent alliénant peut-être le parent qui n'a pas la garde de l'enfant.

    En lisant votre acticle, je ne suis pas d'accord sur le fait que vous dîtes : que la mère est toujours le parent alliénant.

    La victime n'est pas forcément le père.

    Il ne faut surtout pas oublié l'enfant dans tout cela.

    Merci








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    1. bonjour, je confirme votre précision ; en effet , le parent aliénant n'est PAS toujours celui qui a la garde. Je subis,en tant que maman, des reactions de violence verbale (insultes, arrogance.. ) et physique ( colères disproportionnées, gestes violents physiques ..) qui m'obligent à me protéger. j ai une mesure éducat. absolument inefficace, ( psy. qui prend des notes sur feuille, éduc. qui est venu au dom. 1fois en 6mois- mon fils ado rejette ses appels et décline les rv posés lui-meme !) le pére défaillant, les cherche pr restaus , cinés.. SANS me prevenir, les ados NON PLUS,il décline les rv fixés par l ASE en prétextant qu'il travaille ; O Lorsque je le préviens des problèmes des fils envers moi il répond :" c' est chez toi que ça arrive, je n 'ai pas de soucis avec eux" .. -je précise qu"il ne les accueille PAS chez lui, disant - ils n'ont plus l age de venir chez moi !!! ; O Je travaille aussi et assure quotidiennement mes obligations parentales.. je prévois de saisir JAF et JDE car la médiation, d après mon avocat " donnera l occasion au père de me flouter encore plus.. ". le lien avec mes fils est teinté de méfiance, de confiance blessée et je m'efforce de ne pas entrer dans leur jeu de provocateurs, je me dis qu'un jour ils feront la part des choses. ..

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  22. Bonjour Anonyme,

    Je ne connais pas votre histoire personnelle ni si vous êtes un parent ou un enfant victime du SAP et ne peux donc vous répondre efficacement. Par contre, je vous invite à regarder la vidéo de cet expert psychiatre spécialisé dans le syndrome d'A.P dont lien ci-dessous:
    http://www.youtube.com/watch?v=dyOeGLmkLWc

    Au-delà de cette vidéo, je vous remercie de nous expliquer comment le parent isolé (et pas forcément pervers) peut aliéner un enfant en étant absent ou privé de son éducation au quotidien. La parent aliénant dixit le Dr Paul Bensussan est dans 98% des cas, le parent qui en a la garde (homme ou femme).
    Cordialement
    Christophe

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  23. C'est aberrant de dire que le parent qui a la garde et n'est pas pervers, provoquerait le SAP. Le pervers narcissique on peut le quitter, mais il ne vous quitte pas ! il ne s'aime même pas lui-même,il en est bien incapable.. Donc après l'avoir quitté, lui qui ne s'intéressait pas à son enfant le moins du monde, ni à sa femme d'ailleurs, n'aura de cesse de vous l'enlever même adulte et c'est le parent qui a fait de son mieux qui se retrouve victime une deuxième fois ! Et en bien plus grave. Son enfant qu'elle/il voulait protéger, obéit au pervers et démolit celle/ celui qui l'aime et continue à le manifester. C'est ingérable et une véritable torture... je n'ai jamais lu cela .. c'est celui qui en est privé de l'enfant et qui ne supporte pas cette atteinte narcissique qui va continuer à démolir les deux : enfant et parent aimant. Je ne vous souhaite pas pareil descente aux envers. J'ai eu 15 ans de divorce. Il a convaincu mon fils de partir chez lui en se faisant plaindre et moi je n'en peux plus d'être la mauvaise pour un enfant qui a été gentil jusqu'à ses 15 ans... c'est une torture dont vous n'avez aucune idée. Lui ne fait rien et est aimé et l'enfant que vous aimez et continuez à aider adulte, vous traite de la même façon que le pervers. la Justice s'en fou... tout le monde s'en fou... c'est une descente aux enfers pour le parent aimant. de quoi parlez vous donc ? Pas d'expérience en tous cas. Et les sectes alors ? On ne voit pas des gens sains d'esprits ne jamais en revenir. c'est pareil. les deux sont perdus. l'enfant adulte (toujours pas marié) et le parent aimant au delà de toutes les bassesses que vous ne ne pouvez même pas imaginer

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    1. tout à fait vrai, c'est ce que je vis en ce moment. Que faut il faire ? je vois mes enfants se détourner de moi peu à peu, sous emprise paternelle. En cours de procédure, que puis-je faire ? il est encore temps mais à qui s'adresser pour enfin reconnaître que mes fils sont sous emprise

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    2. Adressez vous à un Avocat si vous avez des preuves de manipulation. Toutefois, le Justice se base que sur des textes de lois et des faits, et non sur la psychologie et l'obligation aux enfants d'aimer leur parent. Par la suite, à vos enfants de faire la part des choses. Si vous êtes une belle personne (ce que je ne doute pas) et que l'autre parent est aliénant, ils reviendront naturellement vers vous plus tard. Restez vous-même, ne forcez pas les choses et faites-vous confiance.
      Cordialement
      Christophe

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    3. Bonjour aberrant de lire que le parent alienant est le parent chez qui il vit ...je suis actuellement dans une situation trés douloureuse mon fils est devenu violent je ne souhaites a personne de vivre le rejet de son enfant....oui je confirme bien que devant un magistrat faut garder son sang froid ça joue maintenant je comprends mieus mais cet homme m'as privé de mon fils pendant longtemps là il grandit ais je sens l'emprise mon fils ne me fais plus confiance il doute si j'affirme quelque chose meme de banal ça fait mal on raccomode le lien ....,le petit de 14 ans cherche la reconnaissance de son pere ,ce pére l'as delaissé jusqu'a ces 3 ans le Pervers créé un manque s'en occuppe pas l'enfant à l'adolescence est en recherche de la figure parentale et c'est là que ça devient un cauchemard l'enfant avec qui ont avait de bons rapport vous rejette vous parle mal devient trés violent ....cela fait 15 ans que je vis ça meme à distance séparé de lui il se sert de la justice et instrumentalise les enfant j'en suis a la 8 procédures (.desolé pour les fautes) envie de tout quitter et de partir loin

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  24. Et vous dites dans votre article que les deux parents sont reponsables. et moi je dis non. Je n'ai pas vu clair, là s'arrête pas responsabilité. J'ai toujours tout assumé, pas médit et je suis quand même dépouillée... Comment un pervers pourrait-il au nom du ciel se comporter normalement.. c'est décourageant de lire des choses pareilles... Un pervers est par définition pervers... il ne deviendra jamais équilibre. Dans un couple normal chacun a sa part de responsabilité... Dans un couple où il y a un pervers il y un gagnant et des victimes adultes et enfant(s). triste de lire qu'on est co-responsable. il n'a pas même payé sa venue au monde... !

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  25. Bonjour Madame,

    Nous voyons le monde, les personnes par notre propre prisme (nos croyances, nos injonctions, notre scénario de vie) et nous nous efforçons INCONSCIEMMENT à ce que ce monde corresponde au notre. Ainsi, nous allons toujours juger des situations auxquelles nous sommes confrontés par ce que nous croyons être la réalité afin d'être en adéquation avec notre pensée, nos actes, nous-mêmes.
    J'entends votre colère et votre souffrance et je pense qu'il est nécessaire que vous preniez du recul avec ce que vous avez vécu et vivez actuellement.

    Concernant le sap, comment aliéner un enfant si le parent pervers n'est pas présent au quotidien à ses côtés, ne s'occupe pas de son éducation mais qu'il se trouve absent de la sphère familiale ?
    Cela ne veut pas dire que tous les parents qui ont la garde de l'enfant sont des pervers, loin de là, seulement que quand il y a un travail de sap vis-à-vis de l'enfant, et ça reste un cas isolé parmi les couples divorcés, seulement quand il y a un sap, dans 98% des cas, c'est le parent qui en a la garde qui l'effectue.
    Votre cas en vous lisant, se réalise malheureusement dans les 2 autres %, du à une relation avec un pervers narcissique qui cherche (il a réussi semble t-il) à vous atteindre par l'intermédiaire de l' enfant.
    Votre enfant avait 15 ans et je suppose qu'en pleine crise d'ado et existentielle, votre ex-mari a sans doute profité de cette instabilité psychologique pour le retourner contre vous à l'époque.

    Plus vous allez combattre le PN qui n'attend que cela (cela lui donne une légitimité, de l'importance), plus vous alimenter le "jeu" que le PN veut vous faire jouer. Pour faire la guerre, il faut être au moins deux. De par son attitude, ses actions, ses réflexions sur vous, il provoque en vous les réactions attendues (c'est ça la manipulation) vous faisant devenir ce que nous n'êtes pas, vous mettant en porte à faux vis-à-vis de votre enfant et de la justice " Vous voyez sa réaction, son attitude ? Comment elle est ? " et le tour est joué. La justice ne vous connaît pas, a peu de temps nécessaire pour étudier un dossier et se base souvent en audience sur ce qu'elle voit et entend pour valider ou non les pièces présentées sauf s'il existe des preuves d'infractions caractérisées relevant du code pénal. Un jugement reste l' " intime conviction " d'un juge et non une vérité absolue (sinon, les injustices n'existeraient pas).
    Une cour de justice est une scène de théâtre où se joue les tragédies humaines. Le PN y est comme dans son jardin, il a un rôle à jouer et un public qui l'écoute.
    ...





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  26. Vous dites: "tout le monde s'en fout ", qui est "tout le monde" ?

    Il est important de cesser de donner au PN, autant d'importance, de crédits, il n'en vaut pas la peine.
    Ce qui importe maintenant, c'est vous et je dis bien vous !
    C'est faire le deuil de la relation passée après toutes ces années de déchirement et de souffrance, tout le monde peut se tromper c'est humain. Vous pardonner à vous-même, vous reconstruire et vivre votre vie.
    Temps que vous vous sentirez victime, vous resterez victime.
    Temps que vous le voyez gagnant (il gagne quoi, vraiment ? ) vous resterez perdante.

    Vous parlez de responsabilités:

    Qui est responsable de vous ? de votre vie ?
    Qui s'est marié avec ce PN ? Qui a accepté le jeu pervers du PN ?
    Vous n'êtes nullement responsable des actes des autres mais vous restez quoiqu'il arrive, responsable de ce que vous décidez de votre propre vie et de vos actes.

    Quand vous pourrez faire preuve de résilience, de pardon, que vous reprendrez confiance en vous et vous libérerez de vous, en vous reconstruisant sur le chemin de l'autonomie, je puis vous assurer que vous porterez un autre regard sur votre histoire, sur le PN.
    Votre enfant vous verra sous un autre jour parce que vous serez devenue enfin vous-même, et non le jouet d'un PN, et tout naturellement reviendra vers vous.

    Chaleureusement à vous
    Christophe

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  27. je ne sais pas faire le deuil de mon fils qui était un amour d'enfant et s'est retourné contre moi maintenant...après m'avoir encore soutiré pas mal d'argent...il me semble être devenu pareil au père.
    je suis étonnée.. pourquoi je l 'ai épousé ? et eu un enfant ? Mais parce que les pervers sont les plus grands comédiens du monde... les prisons sont remplies de gens qui n'ont pas l'air méchants, et les femmes battues disent qu'on ne voit jamais au grand jamais la méchanceté de leur mari. c'est pour la sphère privée. MOn ex m'a envoyé au tribunal, mais lui-même n'était jamais là... je trouve choquant : qui s'est marié avec le PN monsieur ? Pourquoi je l'ai épousé : mais parce que cela ne se voyait pas.. Je voulais le bonheur de tous : mari, enfant, le mien. Je reste avec mon chagrin. On ne fait pas le deuil d'un enfant perverti... On l'a élevé, connu, materné. Il suffit de lire les livres et ce sont mes qualités qui l'ont attirées : joyeuse, aimant la vie, généreuse... je suis détruite moi. je ne trouve plus rien à ajouter. merci beaucoup.

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  28. Madame,

    Merci de votre réponse et pour l'intérêt que vous portez au blog.
    Je dis bien dans ma réponse,faire le deuil de LA RELATION et non de votre fils qui est bien vivant.
    Pourquoi maintenir une relation qui vous fait tant souffrir ?
    Concernant les MPN, oui nous savons comment ils sont.
    Selon vos ressentis, votre fils est devenu comme son père(révélateur) et pourtant, vous souhaiteriez maintenir une relation saine et aimante avec lui, comme jadis vous l'avez certainement voulu avec son père. Alors que vous savez maintenant, que nous ne pouvons pas avoir de relations saines et aimantes avec un MPN. C'est peine perdue...
    Votre souffrance est grande car vous n'acceptez pas la réalité semble t-il.
    A travers votre fils, vous prolongez INCONSCIEMMENT la relation que vous avez eu avec votre mari, selon un même schéma.
    Je vous répondrais début de semaine prochaine en privé par mail. A bientôt
    Prenez soin de vous, merci.
    Chaleureusement

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  29. A ce que je sache, ce n'est pas transmissible de père en fils .Il ne s'agit que d'influence.
    Je le crois manipulé... Il m'a dit certaines choses.. mais comme il a sa maison là-bas, il ne va pas la quitter....(une nouvelle construction)
    Je n'ai vécu que pour mon fils et je n'ai plus personne...voilà. Je ne peux pas le croire, car il n'en a pas toujours été ainsi. Mais non, je n'éprouve plus rien pour mon ex.. je ne pense plus JAMAIS à lui ... mais mon fils n'a pas toujours été ainsi.Il y a trois ans par exemple nous sommes partis encore en vacances et c'était gai... et il va quand même me conduire à l'hôpital..où je ne peux plus aller seule...et peu de services disponibles (économies par l'Etat) Il fait mes courses aussi que la firme qui m'apporte à la maison oublie... c'est la pagaille partout... Il peut aussi être aigri parce qu'il ne trouve pas de fille et alors souvent les seules femmes qui doivent encaisser, ce sont les mamans. Merci Monsieur Georgin.

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  30. L'enfant se rapproche souvent du parent qui lui accorde le plus d'intérêt. Il y a aussi des enfants qui deviennent les juges de leurs parents.

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  31. Bonjour,

    Oui, il me semble "humain" d'aller vers celui qui nous accorde le plus d'intérêt, même adulte, nous réagissons ainsi. Par contre, il faut que cet intérêt ressenti soit sain, par de l'amour et non du matériel ou financier. Un enfant aime ses deux parents même s'ils sont divorcés. S'il devient juge de l'un des deux sans une raison légitime et réelle (actes de violence, alcool, drogue, folie, prostitution), c'est qu'il y a un problème.

    Cordialement
    Christophe

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  32. Bonjour,
    Je suis une femme aliénée dans mon adolescence par ma mère. J'ai 43 ans aujourd'hui et j'ai compris cette manipulation il y a trois ans. Ce fut un choc émotionnel terrible qui continue encore à sévir en moi. Je suis pétrie de haine envers elle. J'ai beau comprendre son parcours, je ne parviens pas à lui pardonner. Je deviens rude avec elle pour éviter qu'à nouveau elle ne me vampirise. C'est dur et je ne sais pas comment m'en sortir. J'ai été suivie pendant plusieurs mois, mais n'est pas réussi encore à évacuer cette haine. La douleur fait partie de ma vie d'adulte, la culpabilité est encore très forte, je n'arrive qu'à survivre. Cdt

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  33. Bonsoir,
    Je reviens sur le SAP. Je suis une maman qui a compris, lorsque son mari l'a quittée subitement, qu'elle avait vécu 10 ans avec un MPN. J'ai obtenu la garde provisoire des enfants suite à l'ONC. Je subis depuis son départ ses intimidations, ses menaces et ses tentatives de se positionner en victime, il tente de retourner la situation car il n'a pas accepté que je réagisse et prenne une avocate pour me défendre car il avait planifié toute la suite de ma vie après son départ sans me demander mon avis. Le pire est qu'il se
    venge sur les enfants pour m'atteindre : il a une garde élargie et donc les voit régulièrement. Il ne cesse de les prendre à partie concernant notre divorce en leur disant que leur maman est bête, qu'elle lui prend tout son argent, qu'il ne peut plus payer l'essence pour les emmener chez leur tata, qu'il ne peut plus acheter de bain moussant car il n'en a plus les moyens, etc... et si les enfants ont le malheur de lui dire que leur maman n'est pas comme cela, il se met très en colère et leur retourne le cerveau . Bref, notre fille de 6 ans a dit à la psychologue que, dorénavant, pour se protéger, elle mentait à son papa pour qu'il la laisse tranquille et elle dit oui à tout ce qu'il dit concernant sa maman.
    Par conséquent, je pense que le papa tente d'exercer le SAP même s'il n'a pas la garde de nos enfants et je peux vous dire que nos enfants ne vont pas bien et sont très angoissés lorsqu'ils rentrent de chez leur papa.
    Moi, je reste droite dans mes bottes et ne fais jamais de réflexions sur leur papa malgré tout ce que je subis depuis 11 mois. Je n'ai aucune haine alors même que mon ex mari affirme dans des mails qu'il m'envoie que je suis haineuse et en colère après lui .C'est exactement l 'inverse que je subis, il alterne entre l'intimidation, les attaques, les hurlements à chaque fois qu'il prend nos enfants tandis que je reste calme consciente qu'il a un "problème"...
    Cordialement,
    une maman dans la tourmente

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  34. Bonjour Madame,

    Malheureusement, oui. Votre ex-conjoint MPN cherche à vous atteindre à travers vos enfants en exerçant le SAP. Malgré la colère, les doutes, vos souffrances, ne changez rien car vous adoptez la bonne attitude. Rassurez vos enfants par votre amour de mère, sans dénigrer leur père (il n'attend que ça pour s'en servir contre vous). Par contre, amassez le plus de preuves possibles pour votre avocat (gardez vos SMS, écrits de sa part, témoignage de voisins etc...). De plus en plus de juges sont informés sur le profil psychologique des MPN et des conséquences sur les enfants de l'aliénation parentale. Tenez bon, bon courage. Si vous avez besoin d'un soutien, vous pouvez me contacter par mail.
    Chaleureusement
    Christophe

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  35. bsoir a vs tous je suis un papa qui a la garde de ses 3 enfants é m informe depuis peu sur les PN car je me sens concerné par le sujet .à l inverse du témoignage du 20 06 14 je vis la même situation que Mme : le pn n a pas de sexe; que de stress et de souffrances ! il faut bien avoir à l esprit chaque cas est différents. a présent j ai des pistes pour travailler sur moi même é la "relation" avec leur mère qui en porte malheureusement les signes. je m en sort bien vs aller me dire ainsi que mes enfants "relativement" préservé mais comment rompre ce cercle de haine ? ns devons subir encore é toujours ? bon courage à tous et merci

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  36. Bonjour Monsieur,

    Bien-sûr la psychopathologie du PN n'a pas de sexe. Le seul moyen de rompre ce cercle de haine est d'en sortir soi-même. Vos enfants servent de liens entre vous et votre ex-femme et vous ne pouvez vous en échapper que difficilement. Essoufflez le PN en adoptant une attitude responsable et Adulte vis-à-vis de vos enfants en votre qualité de Papa uniquement et de votre ex en vous positionnant fermement, rompez tous dialogues hormis quand elle voit ses enfants. " Bonjour, je reprends les enfants à telle date, telle heure, tel endroit, bonne journée, au revoir." et la placer face à ses responsabilités. Des lois existent contre le harcèlement et le SAP.
    Bon courage à vous et à vos enfants.
    Cordialement
    Christophe

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  37. Bonjour, En résumé.

    Seule une expertise psychiatrique (crime/victime) des parents.
    Par un professionnel dûment formé aux processus de manipulation pervers devrait intervenir. Et non pas une banale expertise psychologique.

    Le Pervers aura son étiquette de Pervers sur le front.
    Et non pas le parent victime.

    Il y a peu d'expert qui sont formés à faire cela. Principalement des psychiatres criminologues.

    D'ici là, le parent victime peut toujours établir une expertise privée de sa personnalité pour se rassurer sur le fait qu'il n'est pas le fou ou la folle de l'histoire....

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  38. Bonjour ,

    Oui c'est assez bien résumé. Néanmoins le Syndrome d'Aliénation Parentale (SAP) et la psychopathologie des Manipulateurs Pervers Narcissiques fait son chemin quand même de plus en plus auprès des professionnels (psychiatres, psychologues, avocats, magistrats), même s'ils sont encore peu nombreux.
    La France est en retard...comme souvent.
    Toutefois, à noter que pour le moment: (source Wikipédia) Aucune association professionnelle n’a reconnu le SAP comme un syndrome médical ou un trouble mental valable. Il n’est pas listé dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) de la Société américaine de psychiatrie ni dans la Classification internationale des maladies de l'Organisation mondiale de la santé. Cependant, la cinquième édition du DSM a été mise à jour en mai 2013 et comprend une classification pour « abus psychologique à l'enfant » défini comme

    « acte verbal ou symbolique non-accidentel d'un parent ou d'un tuteur de l'enfant qui entraîne, ou peut potentiellement entraîner une séquelle psychologique significative à l'enfant11. »

    Cordialement

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